L’expulsion de la petite Samira et son père a été suspendue

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Justice

Leur expulsion vers l’Italie était prévue ce 12 novembre 2019. C’était sans compter sur la vaste mobilisation citoyenne lancée par le député européen Raphaël Glucksmann, ayant récolté plus de 150 000 signatures à sa pétition Samira doit rester parmi nous, dont celles de Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux, l’acteur Omar Sy et le footballeur Marco Verratti ainsi que la lettre ouverte signée par 200 personnalités et adressée au président Emmanuel Macron, et les nombreuses prières, qui ont permis à la petite Samira, 10 ans et son papa Aboubacar Diko, originaires de la Côte d’Ivoire de rester sur le sol Français.

Le contraire aurait été dramatique, de voir une nation aussi développée que la France ne pas hésiter à renvoyer une famille pourtant en danger dans son propre pays. Car pour sauver leur fille de 10 ans de l’excision coutumière, Aboubacar Diko et son épouse ont fui vers l’Europe, comme des milliers d’autres migrants. Un périple dangereux qui aura même séparé de manière tragique cette famille, car la mère a disparu lorsqu’ils accostèrent un bateau en Italie, témoigna Aboubacar aux médias.
En regardant le quotidien amère et déboussolé de cette famille survivante, si la loi des Hommes évoque la non-assistance à personne en danger, la loi de Dieu nous enseigne : Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé ; Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve. [Esaïe 1 V.17]
Ainsi, nous ne cesserons de rappeler combien il est charitable et source de bénédiction d’accueillir et d’aider l’étranger. Une leçon pour toute nation et tout citoyen qu’il serait bon d’appliquer, afin d’attirer aussi la faveur de Dieu qui récompense tout acte de justice et d’amour.

Si dans cette affaire, le règlement européen impose l’étude d’une demande d’asile au pays par lequel la personne concernée est entrée en Europe, ici l’Italie, il n’en demeure pas moins que le séjour de la famille en Italie ait été ponctué de violences dans des centres pour migrants. Les y renvoyer est inconcevable pour l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, et les milliers de signataires, qui interpelèrent le préfet de Police de Paris et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.
C’est d’ailleurs ce dernier qui annonça la nouvelle via son Twitter, comme le rapporte BBC. « Après étude du dossier par le Préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée. Le droit au séjour de Samira et son père va être examiné, compte tenu de leur situation familiale particulière. »

Un brin de soulagement pour la famille Diko, mais guère le glas du combat poursuivi par l’eurodéputé qui a aussitôt réagi, ajoute la BBC. « La question n’est pas résolue. On ne sait pas s’ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa. »
Alors que le combat continue, les prières également devraient toujours s’élever auprès de l’oreille bienveillante de Dieu en faveur de la situation de la petite Samira et son père. Car n’oublions pas que toute autorité vient de Dieu et donc lui est soumise.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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