Yémen : les loyalistes et les rebelles présents en suède pour les négociations de paix

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Politique

Il y a quelques mois encore, il était difficile d’envisager des négociations de paix pour cesser ces conflits qui ont longtemps plongé le Yémen dans un cauchemar insoutenable. Aujourd’hui nous pouvons espérer une conciliation entre les rebelles Houthis et les forces pro-gouvernementales, car se tient actuellement, en Suède des discussions de paix. Ce mardi, quand le médiateur de l’ONU Martin Griffiths et une délégation des Houthis atterrissaient à Stockholm, mercredi les représentants du gouvernement Yéménite s’envolaient également pour qu’ait lieu enfin ce pourparlers de paix. Une première pour la Suède qui a officiellement accueilli ces négociations et espère faire mieux que la dernière tentative en Suisse. « Nous pensons que la Suède offre une occasion décisive pour s'engager avec succès dans une solution politique », avançait le ministre d’état Anwar Gargash, plus encore pour mettre un terme à cette guerre meurtrière tenue responsable de la situation catastrophique du pays. Ce que l’ONU identifie comme crise humanitaire.

Avant cet évènement tant espéré par les organisations humanitaires et d’autres pays, un accord avait été établi entre les loyalistes et les rebelles, pour un échange de centaines de prisonniers. Un accord qui concernait d’après l’AFP « entre 1.500 et 2.000 membres des forces pro-gouvernementales et entre 1.000 et 1.500 rebelles Houthis », et qui fut ensuite salué par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) et conclu avec l’appui de Martin Griffiths.

Il faut croire que l’évacuation des blessées rebelles Houthis vers le Sultanat d’Oman ait conduit à ces négociations de paix et contrairement à Genève ce point essentiel fut l’élément clé qui a permis d’aboutir à un pourparler. Quand l’Arabie Saoudite était accusée de ne pas avoir garanti le voyage aller-retour de la délégation des rebelles en échange des blessés Houthis, leur engagement tenu ce lundi a néanmoins attesté leur bonne volonté de parvenir à une entente et « démontre une nouvelle fois le soutien apporté à la paix par le gouvernement yéménite et la coalition », selon Anwar Gargash. Et s’il y a bien eu une autorisation d’évacuation qui fut transmise d‘après la requête du médiateur de l’ONU, M. Griffiths « pour des raisons humanitaires », l’Arabie Saoudite se veut soutenir l’ONU dans sa démarche d’instaurer la paix au Yémen. Malgré ces quelques temps où l’image de l’Arabie Saoudite a été ternie par l’affaire Khashoggi, ou encore ces actions menées, elle subit encore des pressions des pays occidentaux pour accélérer le règlement politique au Yémen. Bien qu’elle soit comptée absente ainsi que l’Iran pour ces négociations, elle avait lancé un appel humanitaire mondial pour 2019, où l’ONU a exprimé que « le Yémen n'a jamais été aussi proche de la famine ».

Nous saluons une fois de plus les efforts des deux parties à se soumettre pour éventuellement trouver un accord pour cesser ces affronts. Même s’il n’y a rien qui prouve que cela aboutirait à une trêve définitive, nous espérons tout de même que chacune d’elles prenne conscience de l’état actuel du Yémen et les mesures adéquates. S’il aurait fallu attendre aussi longtemps pour qu’ait lieu cette rencontre, nous pouvons en effet penser qu’elle pourrait conclure à un arrangement. Voilà un brin d’espoir qui s’ouvre à tous ces Yéménites, une chance pour eux de voir leur pays se rétablir et mettre derrière lui ces quatre ans de peine et de souffrance.

A l’heure où les discussions se font dans le château royal de Rimbo, au nord de Stockholm, unissons-nous chère Eglise de Christ et intercédons en faveur de ce pays pour que la paix de Dieu puisse enfin prendre place au sein de cette nation. Mais aussi que ces échanges mettent définitivement fin à toute querelle. Car nous savons que si ce problème n’est pas définitivement réglé, l’espoir pour le pays de se développer est bien mince voir impossible. De même pour les habitants, pour qui cette situation est invivable.
Nous ne pouvons ignorer qu’il est difficile pour quiconque de vivre là où les querelles, la haine se sont emparées de la joie des hommes et femmes. Hélas c’est une oeuvre que le diable ne cesse d’entreprendre pour faire sombrer beaucoup d’entre nous. C’est donc une occasion pour nous de tourner nos regards vers le père céleste car il y a une abondante joie auprès de lui.
De même, sachons que « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. » [Jacques 3 v. 18]

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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