Vladimir Poutine proclame Dieu et fustige le mariage homosexuel dans la nouvelle Constitution Russe

C’est sous une triste image aux traits de l’immoralité et de la perte de toutes valeurs saines que s’affiche notre monde actuel. Serait-ce la raison qui aurait poussé Vladimir Poutine à proposer une réforme de la Constitution Russe ? Y a-t-il vu un échappatoire pour son pays, pour ne pas se laisser embarquer dans toutes les pratiques cautionnées par l’Occident ? « Pourquoi voulez-vous qu'après moi, le pouvoir en Russie soit assuré nécessairement par des personnes prêtes à détruire tout ce que j'ai fait ces dernières années ? », avait-il déclaré à la chaîne américaine NBC.
A la tête de la Russie depuis le 26 mars 2000, Vladimir Poutine, connu pour son austérité, a su imposer sa force de pouvoir et mener d’une main de fer son peuple. Alors qu’il se prépare à rendre les clés du Kremlin en 2024, effectuant actuellement son tout dernier mandat, le président russe ne pourrait apparemment pas se résigner à voir, après son départ, la Russie qu’il a tant façonnée être calquée à l’image mondiale. C’est pourquoi, il décida en janvier dernier de proposer plusieurs amendements afin de remodeler la Constitution Russe, inchangée depuis son instauration en 1993.

Honneur à Dieu et proscription du mariage homosexuel

En tête de liste de ses amendements, Vladimir Poutine a souhaité proclamer dans la Constitution, la foi en Dieu du peuple Russe. Il est bon de préciser que 70% de la population Russe est de confession Orthodoxe. Et en digne « protecteur des croyants » comme il se proclame, le président Russe n’a cessé d’apporter son soutien à l’Eglise Orthodoxe, valorisant l‘alliance de la foi et la force de l’Etat. Un rôle aux côtés du gouvernement que semblent apprécier les responsables religieux.
En second point important, M. Poutine, qui n’a jamais caché son aversion face à la communauté LGBT, a proposé de bannir radicalement le mariage homosexuel. Tant que je serai au pouvoir, le mariage ce sera un homme et une femme. Pas question d’avoir un parent numéro un et un parent numéro deux, avait-il martelé. Un amendement par ailleurs défendu par le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï, « On en a besoin pour éviter que les organisations internationales ne contraignent la Russie à accorder des droits à la communauté LGBT ».

C’est toujours une surprise de voir de nos jours, ce qui n’est guère commun, un chef d’état et un gouvernement proclamer publiquement le nom de Dieu. Vladimir Poutine, Donald Trump ou encore Félix Tshisekedi, seraient bien les rares à oser face à un monde en chute libre qui s’oppose à tout ce qui réfère à Dieu ou à son Fils Jésus-Christ. Et pour cause, dans certaines contrées, croire en Jésus-Christ est passible de mort ou encore dans nos pays occidentaux, l’Eglise qui pourtant a toujours tenu une place majeure dans l’histoire a de plus en plus été exclue de la scène politique. Scènes pourtant incroyables quand on voit les images d’un collège pastoral prier pour Donald Trump au sein du bureau ovale, ou encore Vladimir Poutine et Félix Tshisekedi, fouler les parvis des Eglises pour assister aux cultes, ou bien lorsque ce dernier va même jusqu’à prier pour le peuple congolais lors de ses allocutions publiques.

Nous ne devons, chers amis croyants, en aucun prétexte avoir honte de notre Seigneur Jésus-Christ, face à cette génération qui se perd, laissant le mal prendre de l’ampleur. Nous pouvons faire face à la haine et la méchanceté, au rejet mais n’oublions pas ce que le Seigneur nous dit dans sa Parole : Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. [Marc 8 v.38].
Je suis sûre que nul d’entre nous ne souhaiterait être renié par le Seigneur. Ainsi ne craignons les Hommes, n’ayons honte de celui qui nous a sauvés et qui est le salut du monde, ne cachons pas sa lumière face au monde, au point de tarir notre foi, de renier le Christ et consentir au péché, aux œuvres immorales proscrites dans sa Parole, car les temps sont mauvais, et il nous reste peu de temps pour le proclamer parmi les nations.

Sur le fauteuil présidentiel jusqu’en 2036 ?

Bien que les propositions de Vladimir Poutine ne semblent enthousiasmer l’opinion publique, sa réforme a été adoptée ce mardi par le parlement Russe. Paris Match précise qu’aucun député présent n’a voté contre, seuls 44 se sont abstenus et 382 l’ont adoptée. Mais avant que la nouvelle Constitution ne soit effective, un vote populaire devrait être organisé le 22 avril prochain.
Un bémol pourrait tout de même faire grincer des dents les citoyens russes ; la réforme de la Constitution impliquerait de réinitialiser le nombre de mandats présidentiels, jusqu’à présent limité à deux consécutifs. Ce qui signifie que M. Poutine aurait la possibilité de garder les clés du Kremlin et occuper le fauteuil présidentiel pour deux mandats supplémentaires, soit jusqu’en 2036. S’il semble affirmer n’avoir jamais eu une telle intention déguisée, il reconnut tout de même qu’ « un pouvoir présidentiel fort est absolument nécessaire à la Russie », et qu’il serait favorable à l’idée de « repartir de zéro », rapporte le Monde. La décision finale reviendra à la Cour Constitutionnelle.
Certains médias dénoncent un stratagème politique fignolé. Ou bien serait-ce une profession de foi publique de la part du chef de l’Etat Russe ? Qu’importe comme dit l’apôtre Paul : De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé: je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore. [Philippiens 1 v.18].
Bien que ces chefs d’Etat ne soient certes des exemples de pureté et sainteté, il n’en demeure pas moins qu’ils accordent une certaine valeur et importance aux écrits bibliques et aux valeurs évangéliques dans leur gouvernance, et s’emploient tant bien que mal à résister et repousser de leurs terres l’immoralité qui frappe le monde.