Violences conjugales : mise en place de pôles spécialisés dans les tribunaux judiciaires

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Justice

Pour combattre ce fléau que sont les violences conjugales, le gouvernement prévoirait de mettre en place un nouveau dispositif déjà effectif dans d’autres pays européens comme l’Espagne. Ce lundi 6 mars, la première ministre Elisabeth Borne a annoncé sur le plateau de C à Vous sur France 5, le raccourcissement des délais d’ordonnance de protection immédiate et la mise en place de « pôles spécialisés » au sein des tribunaux « pour pouvoir mieux traiter ces violences conjugales, pour pouvoir aussi répondre globalement aux difficultés que rencontrent les femmes victimes de violences ».

Il est question de renforcer la protection des femmes victimes de violences conjugales. Ce dispositif permettrait la création de 200 pôles dans 164 tribunaux judiciaires et également au sein des 36 Cours d’appel. Ainsi les magistrats auront à traiter les dossiers de violences familiales tant sur le plan civil que sur le plan pénal avec des dossiers uniques et des audiences dédiées. Il y aurait par ailleurs des moyens supplémentaires qui pourront être apportés à ces pôles. Il ne s’agit pas de juridictions spécialisées, mais plutôt d’une justice de proximité avec pour « objectif d'avoir une réponse complète pour ces femmes victimes de violences », a précisé la première ministre en évoquant les failles des dispositifs actuels.

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En ce qui concerne les délais d’ordonnance de protection immédiate, en suivant le modèle de l’Espagne, le gouvernement souhaite les raccourcir pour que les juges les délivrent en 24 heures et sans contrainte, « si on pense qu’une femme est réellement en danger ». Ceci permettrait d’éloigner les conjoints violents en urgence afin de garantir une sécurité immédiate de la victime et de ses enfants. « Nous intensifions la mise en sécurité des femmes victimes de violences et ce dès le signalement », a indiqué sur Twitter, Isabelle Rome, la ministre déléguée à l’Egalité femmes- hommes.

Une mesure devenue urgente devant le nombre toujours plus élevé des féminicides. Où des victimes succombent malgré leurs nombreuses plaintes. Entre le 1er janvier et le 26 décembre 2022, près de 106 féminicides ont été recensés par le ministère de la justice et de l’intérieur. Le dispositif devrait être effectif d’ici fin mars. Et disons que la situation est très alarmante et dénote une insécurité au sein de certains foyers. Le diable cherche-t-il à fragiliser les foyers pour mieux fragiliser la société ? Car une société bien portante commence par la famille. Et une famille bien portante est celle qui se construit sur la Parole de Dieu. Le psalmiste dira « Si l'Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. » [Psaumes 127 v. 1]
En effet, si l’Eternel n’est le socle de nos foyers, le diable se donnera à coeur joie d’y répandre la jalousie, la colère malsaine, la maltraitance, l’insolence, l’insoumission, et toutes sortes de vices, conduisant aux séparations, aux divorces et pire à la mort.

Nous prions que l’Eglise tourne son regard vers ce fléau qui frappe de plus en plus de foyers et emporte de plus en plus de victimes, afin de partager davantage l’amour de Dieu et l’importance de laisser Dieu régner chez nous pour que le diable perde du terrain et batte en retraite, pour laisser la paix, l’amour, le partage, le respect demeurer.

La Rédaction

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