Un souffle de mort frapperait Fleury-Mérogis, la plus grande maison d’arrêt d’Europe

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Société

Devons-nous revoir tout notre système carcéral ? C’est ce que tente d’amorcer notre gouvernement qui voit ses prisons, et plus particulièrement Fleurys Mérogis, la plus grande prison d’Europe, être saturées. Une saturation si importante que le travail des personnels de prison s’avère toujours plus difficile. Et que dire des conditions de vie les plus déplorables des prisonniers, sans compter leur manque de suivi. Un système qui se transforme en désastre et se paye au prix fort. En effet, le nombre de suicides dans cet environnement carcéral est à la hausse. Une vague de suicides qualifiée d’inhabituelle. Depuis le début de cette année, l’on décompte le suicide de dix hommes et une femme rien que dans la maison d’arrêt de l’Essonne. Et soixante au total dans les prisons du pays. L’an dernier on enregistra 117 suicides.

Rien n’expliquerait ce vent morbide de décès si ce n’est la crise actuelle des prisons. Celle-ci serait due à la surpopulation qui rend difficile les conditions de vie. En découle le manque de surveillance, de sureté et/ou de vigilance du personnel qui se doit d’assurer son poste auprès de 4000 détenus au lieu de trois milles. En rappel, en mai dernier, un jeune surveillant de Fleury-Mérogis nommé Alexandre se serait donné la mort. Au retour de sa journée de travail, il aurait sauté avec sa tenue de travail, d’un pont en Normandie. Avant ce drame, le gardien de prison avait été agressé violemment par un détenu radicalisé. Il avait été hospitalisé et arrêté une semaine. L’homme venait tout juste de reprendre son poste à la prison. Pour son épouse, le suicide de son mari en tenue d’uniforme était sans aucun doute, un message à faire passer. « Il était beaucoup contrarié vis-à-vis du travail, et notamment vis-à-vis de sa direction qui lui manquait de soutien à lui et à toute l’équipe ».

Une marche blanche en hommage au surveillant avait eu lieu dans l’intérêt de sensibiliser le pouvoir public, ainsi que l’administration pénitentiaire de la maison d’arrêt de l’Essonne où il exerçait. Cependant rappelez-vous, l’an dernier déjà, 350 gardiens de prison avaient manifesté leur ras-le-bol en faisant blocus à l’entrée de cette même prison. Ils dénonçaient des conditions de travail déplorables en raison du nombre trop élevé de détenus à superviser contre un faible nombre de gardiens, rendant leur travail insupportable. Ce cadre désastreux de nos prisons que révèle la plus grande prison d’Europe, engendre hélas des situations dramatiques et irréversibles pour les incarcérés. Grandes victimes de ce système carcéral malade.

Le suicide des détenus devient presque monnaie courante !

Pourtant identifié comme fragile dès son entrée au sas, le quartier des arrivants, un détenu de 48 ans sans compagnon de cellule, s’est donné la mort. C’est à 7 heures du matin que l’on découvre son corps, pendu au moyen de son drap, rapporta le Figaro. Ecroué depuis le 20 juillet pour des faits criminels, le quadragénaire avait également écopé d’une peine de deux mois de prison pour faits de violence. Le 21 juillet 2018, c’est un jeune homme de 22 ans qui s’est suicidé, soulevant un vent de contestation. Soixante détenus du bâtiment C4 ou résidant au sein même de la prison, ont refusé de regagner leurs cellules après leur promenade. Ces derniers manifestaient en soutien au prisonnier qui s’est suicidé. Un mouvement de protestation qui dura trois heures à partir de 17 heures. Et qui nécessita l’intervention de la police de la maison d’arrêt, l’Eris.

Quelques mois avant, en avril 2018, le Figaro informait que « Quatre détenus se sont donnés volontairement la mort, un autre a été tué au cours d'une bagarre dans la cour, un dernier a été retrouvé sans vie dans sa cellule au petit matin après avoir été victime de problème médical la veille ».
Une énième exaction sonnant l’alarme d’un pénitencier chavirant. Un membre d’une association d'accompagnement des détenus et de leur famille vient le confirmer. L’acteur social tint à faire réagir et souligne que quatre suicides dans un laps de temps aussi court, n’est tout simplement pas normal. D’autant qu’à l’accoutumée, il n’est question que d’un suicide par mois. Un chiffre certes dérisoire, qui néanmoins n’aurait pas lieu d’être.
« Cette série est peut-être due à un malheureux hasard, c'est tout à fait possible. On peut aussi relever que la surpopulation carcérale crée un malaise aussi bien chez les détenus que les surveillants. Plus de 4000 personnes sont détenues dans une prison prévue pour seulement 3000. Alors forcément, si cela ne va pas bien pour l'un d'entre eux, les surveillants n'ont pas toujours les moyens de réagir. »

Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. [Marc 2 v.17 La Bible]

Cela fait un grand moment que l’alerte fut tirée suite aux conditions d’incarcération. Mais hélas, gouvernement après gouvernement, la situation s’empire et semble prendre une tournure gravissime pour ceux qui en sont les tristes victimes. Ces victimes qui mériteraient d’autant plus de considération, car si les prisons sont normalement le lieu des malfrats méritant certainement leur pénitence, les gardiens de prison deviennent également des prisonniers, et partagent le quotidien des détenus, à leur risque et péril. Pire encore lorsque certains prisonniers sont des victimes d’une justice abusive et inégale, enfermant des âmes innocentes, ou d’autres pour des cas qui ne nécessitaient d’un premier abord, une détention provisoire. Ce qui augmente le nombre d’occupants surchargeant les maisons d’arrêt à cause d’une justice longue à délibérer et en perte d’humanité.
Criminel ou non, tout détenu mérite une considération, un suivi, un soutien. Pour son bon rétablissement si cela est de l’ordre du possible, et pour appréhender leur nouvel avenir à la fin de leur peine. Ce qui ne semble être le cas, les prisons ressemblent davantage à un aperçu de l’enfer sur terre, qui révèle la noirceur de tout être, innocent ou pas.

Soyons-en certains, si les prisons étaient bénéfiques pour quiconque, l’Eternel Dieu n’aurait très certainement pas fait évader par miracle, certains de ses apôtres, à l’exemple de Pierre. Croyez-le chers lecteurs, si nous nous rapprochons des évangiles et de la vie du Christ et comprenons les raisons de sa venue et de son prochain retour, nous serions nombreux à comprendre qu’il n’est nullement dans l’intérêt de Dieu que des Hommes demeurent captifs dans les ténèbres; livrés à leur triste sort. Christ-Jésus est bel et bien venu pour sortir l’Homme du trou qu’il s’est lui-même creusé. Mais il est de surcroît venu pour délivrer l’Homme des mains du destructeur des âmes. Qui a fait des prisons, des hôpitaux et bien d’autres centres ou organisations, des lieux pour faire régner la mort et assurer la mort physique mais aussi psychique et spirituelle d’innombrables âmes.

À cette heure si dramatique des derniers temps, c’est à Dieu que revient le dernier mot sur notre existence tout entière. Les prisonniers incarcérés, victimes de l’esprit du mal, ou des innocentes victimes d’injustices qui finissent, par colère, par perdre à leur tour leur humanité, ont besoin de la prière des justes. Car il est du devoir des croyants qui possèdent le pouvoir conféré aux enfants de Dieu, et la connaissance de la puissance de l’évangile d’agir, pour vider ces prisons en sauvant les âmes des incarcérés. L’initiateur de ce mouvement libérateur est le Seigneur Jésus-Christ lui-même qui fut crucifié à la place du brigand Barrabas, et aux côtés d’autres malfrats, dont un reçut immédiatement le salut, après avoir reconnu que Jésus est le Christ et avoir réclamé sa bienveillance à son égard. Ainsi nous devons porter un certain regard sur notre société, qui semble être créatrice de générations toujours plus brisées. De par le mal qui l’assiège et le manque d’amour de Dieu, faisant germer dans les cœurs une inhumanité en plus de l’animosité.

Nous avons donc besoin que notre système judiciaire dans son ensemble repense sa politique en faveur des Hommes, coupables de crime ou non. Un retour à l’humanité et au respect de l’autre s’impose, car avant d’être des criminels méprisants ce sont également des personnes dont l’état psychologique ou du cœur est abimé par la vie, par le mal. Notre société, ses inégalités et ses perversités se sont chargées de les broyer, les prisons auraient donc pour devoir de les aider à se rétablir, non de les conduire à la mort.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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