Un randonneur Français porté disparu en Italie et retrouvé mort après 9 jours de recherches

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Société

« Je suis tombé dans une falaise, j'ai les jambes cassées, aidez-moi, je vois la mer mais je ne sais pas où je suis.». Ce sont les derniers mots de Simon Gauthier avant que son corps ne soit retrouvé inerte dans la commune de Belvedere di Ciolandrea, après qu’un secouriste ait repéré son sac à dos qui l’a conduit à cette fâcheuse découverte. Simon Gauthier avait disparu le 9 août. Il vivait depuis 2 ans à Rome pour une thèse qu’il préparait en histoire de l’art, selon les informations relayées. En vacances à Policastro bussentino dans la province de Salerne au sud de l’Italie, Simon Gauthier très sportif s’était organisé pour réaliser une randonnée au départ de cette province jusqu’à Naples. Naturellement équipé pour cette expédition, vêtu d’un débardeur noir et d’un bermuda en jean, il aurait été aperçu à la gare de Policastro vers 16h achetant une bouteille peu avant son excursion. Malheureusement cette aventure tourna au drame lorsque le vendredi 9 août au matin, il appela le service d’urgence à l’aide. D’après l’enregistrement de l’appel, la chute qu’il aurait fait lui aurait brisé les jambes et le plus difficile était de le localiser alors qu’il n’avait aucune idée du lieu où il se trouvait.

Ce ne sera qu’à la tombée de la nuit que les premières investigations débutèrent. Une équipe de militaires, de bénévoles et de gardes de côtes s’étaient investis dès 4 heures du matin, ce samedi 10 août, pour retrouver le jeune Français dont le temps était compté, puis vers 12h30 un hélicoptère a commencé à survoler la zone de 140 km, où les recherches ont été réalisées. Malgré le renfort des secouristes alpins, Simon Gauthier restait introuvable, jusqu’au 18 août dernier, où il fut retrouvé sans vie.
Pour les médias, les secours auraient mis trop de temps pour réagir. Alors que ces derniers se défendent par la difficulté pour localiser le lieu de l’appel émis par Simon Gauthier en raison du faible nombre d’antennes présentes dans la commune, les médias soutiennent qu’ils pouvaient mieux faire. Pourtant il s’avèrerait que les centrales téléphoniques du 118 manqueraient de systèmes de géolocalisation des appels d’urgence, ce qui semble expliquer la difficulté présente, une technologie bien courante mais qui semble du moins inactive à certains endroits.

Cette petite balade qui s’est finalement transformée en tragédie a suscité un choc pour les internautes comme pour les médias indignés du délai d’intervention des secouristes. Si de telles histoires viennent encore nous rappeler que notre secours idéal n’est qu’en Dieu, car il est cette tour forte où le juste trouve un refuge [Cf Proverbe 18 v. 10], elle nous enseigne néanmoins sur la responsabilité que nous avons envers notre prochain, soit de porter la même attention que nous pouvons porter sur nous-mêmes, veiller au bien commun et à la sécurité de tous, particulièrement pour tous ceux qui se sont engagés en ce sens. On pourrait en effet énumérer les nombreuses erreurs commises par ces professionnels secouristes qui n’ont pas tenu leurs engagements. C’est bien malheureux lorsque leurs inactions touchent à la vie de plusieurs victimes telles que Naomi Musenga, Alexandra Macesanu et bien d’autres qui ont malheureusement eu un même destin tragique. Si rien ne peut justifier ces manquements, le plus essentiel reste que ces hommes et femmes qui donnent de leur temps et de leur énergie pour secourir, aider les autres, font ce qui est honorable, risquer quotidiennement leur vie pour en protéger plusieurs, de tels sacrifices qui sont agréés jusqu’au trône céleste.

Une autopsie a été réalisée pour donner plus de détails sur ce tragique accident. Simon Gauthier aurait tenu 45 minutes après son appel à l’aide. Débutant sa marche de la gare de Polisantro pour ensuite remonter les côtes en direction de Naples à au moins 200km plus au nord, c’est vers une des plages de la côte qu’il aurait été également aperçu pour certainement y passer la nuit. Reprenant sa route le lendemain sur cette côte bordée de plages et falaises, « peu avant 9h, à 200 ou 300 mètres au-dessus de la mer, il s'écarte du chemin balisé et tombe dans un ravin, glissant sur plusieurs mètres », informa le Figaro. Il aurait présenté « des fractures ouvertes aux deux jambes avec déplacement des membres et de graves coupures », indiquait les résultats de l’autopsie. Quelques minutes plus tard il aurait succombé à ses blessures suite à un choc hémorragique. Un drame qui aurait pu avoir une tout autre issue si son appel avait pu être géolocalisé pour une intervention plus rapide, car 45 minutes auraient certainement été suffisantes pour qu’il ait la vie sauve.

Aussi difficile que soit cette perte pour sa famille et ses proches et pour d’autres ayant traversé une même épreuve, nous implorons le père de toutes grâces d’accorder sa paix et son réconfort pour toutes ces familles éprouvées. La justice Italienne a ouvert une enquête pour homicide involontaire face à cette lourde faute, mais le plus important à retenir de cette histoire est bien évidemment que chaque vie compte. Même s’il est vrai que nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes du monde avec nos failles, mais avec le peu qui nous a été offert, nous pouvons encore faire ce qu’il faut pour que chacun d’entre nous puisse au moins trouver le secours ou l’aide dont il a besoin et sans négliger l’aide de son prochain en nous protégeant mutuellement nous pourrons éventuellement vivre en paix comme la Bible nous le recommande. Ainsi donc aussi longtemps que nous vivons sur cette terre nous avons tous une responsabilité envers tous.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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