Un nouveau plan d’action pour une meilleure prise en charge de l’endométriose

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Santé

Trop longtemps gardée sous silence, il est enfin temps que cette maladie soit prise en charge de bout en bout. Effectivement, l’endométriose est une des maladies les plus présentes, douloureuses autant physiquement que psychologiquement chez la femme.
Diagnostic posé difficilement, tardivement, par manque d’informations et de connaissance, mais pourtant bien réel et bien présent car il est vrai que dans cette pathologie, la frontière entre les symptômes dits « normaux » et ceux à partir desquels commence l’anormal, est plus que mince. A cet effet, ce vendredi 8 mars, lors d’une visite au centre de l’endométriose de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, la ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé un triple plan d’action pour mieux soigner cette maladie dite chronique.

Bien que des symptômes apparaissent dès l’adolescence, le diagnostic de l’endométriose est pour l’heure posé bien plus tard, entre sept à neuf ans. Dans un communiqué de presse, « la ministre a réaffirmé sa volonté d’apporter des réponses concrètes aux femmes touchées par cette maladie complexe et douloureuse, et qui la vivent trop souvent et pendant de longues années en silence, faute de diagnostic ou de prise en charge adaptée ». Cette dernière souhaite ainsi que cela soit détecté bien plus tôt, qu’à l’avenir des recherches soient faites systématiquement dès l’adolescence chez les jeunes filles entre 11 et 13 ans, via des consultations médicales obligatoires car c’est justement au moment des premières menstruations que la pathologie se manifeste.

Souvent, les femmes souffrent pendant des années durant leurs règles sans que quelqu’un identifie le problème, et on leur dit : ‘c’est normal.’’, explique la ministre de la santé.

A titre de rappel, l’endométriose est une déviance anormale de cellules d’origine utérine qui se présentent en dehors de l’utérus, parfois asymptomatique mais qui peuvent provoquer de très fortes douleurs en fonction du cycle sous l’influence des hormones, des règles abondantes et peuvent être cause d’infertilité.
Or, ayant appris dès notre plus jeune âge que les menstruations sont douloureuses et ayant chacune un seuil de tolérance à la douleur différent, très souvent et principalement, ce symptôme n’est pas correctement pris en compte. Hormis la douleur, d’autres symptômes s’y ajoutent, rapports sexuels douloureux, troubles du transit, ballonnements, troubles urinaires, fatigue. Ainsi la ministre de la santé a annoncé, un renforcement de formations pour les professionnels de santé sur les signes d’alerte, et la mise en place d’une filière spécifique pour l’endométriose dans chaque région, permettant aux médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes, chirurgiens et psychologues de travailler, main dans la main dans notre nation afin de faire le lien entre ces différents professionnels de santé. « Les agences régionales de santé seront chargées de mettre sur pied ces groupes d’ici à la fin de l’année. ».
Agnès Buzyn ajouta sur France Info, l’objectif de permettre « que les femmes sachent vers qui se tourner, afin qu’elles soient mieux accompagnées, pour la prise en charge de la douleur, pour la préservation de la fertilité, qu’elles puissent voir des professionnels qui sont plus spécialisés dans la prise en charge de cette maladie ».

Cette prise en charge est un nouvel élan, et un espoir de pouvoir cibler cette maladie dès le commencement, pouvoir prendre en charge ces femmes en souffrance depuis de nombreuses années, permettre ainsi de les accompagner, les soulager et dans un suivi plus étroit et rapproché leur donner l’occasion de procréer. Car pour l’heure, comme le rappellent les Drs. Lhuillery, Petit et Sauvanet dans leur ouvrage « Tout sur l’endométriose » (Éd. Odile Jacob), « Soyons clairs, aujourd’hui les traitements ne permettent pas de guérir l’endométriose […] Seule la ménopause y met un terme définitif ».
Sans doute, une fatalité des plus décourageantes pour toutes ces jeunes femmes en âge de procréer et en désir de devenir mères. Mais rassurons-nous, le dernier mot ne nous appartient pas, seul notre créateur à tous dans les cieux le dispose et à lui seul ce dernier ordre appartient. Voilà pourquoi, nous devons nous confier de tout notre cœur en l’Eternel, et ne point nous appuyer sur notre sagesse [Cf. Proverbe 3 v5 – Bible]. Tournons-nous pleinement vers le Seigneur, et trouvons notre refuge en lui. Ne pensez-vous pas que celui qui nous a créés à son image, dans la perfection de son amour, ne peut d’une voix, d’une main nous guérir de nos maux ? Pensez-vous qu’il nous laisserait ainsi, dans la douleur ? Imparfait ? Pourtant n’est-ce pas de lui que nous avons justement cette bénédiction et ordonnance de concevoir et procréer ? [Cf. Genèse 1 v.28 – Bible]. Aussi logique soit-il, cette imperfection a-t-elle sa place en la femme ?
Alors à notre père dans les cieux, implorons sa miséricorde, touchons son cœur aimant, car si nos parents sur terre ne pourraient nous donner de mauvaises choses, pensez-vous donc que notre père qui est dans les cieux le ferait lorsque nous lui adressons nos requêtes ? [Cf. Matthieu 7 v11 – Bible]

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Rosine Mankangila

Artistes Press

Artiste, Journaliste presentatrice, assistante de tournage, Perchwoman, Entrepreneuse

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