Triple Noyade À Chalon-Sur-Saône : Rassemblement ce samedi 27 mai à Paris, Place Saint-Michel

Ce samedi 20 mai, au cours d’un Live sur Instagram, Lallia Konate, la mère des 3 enfants décédés par noyade à Chalon-Sur-Saône, s’est exprimée au sujet du verdict rendu le 12 mai dernier par le tribunal correctionnel de la commune. Un verdict qui laisse sans voix, à la fois incompréhensible et stupéfiant, quand on connaît les circonstances de ce drame. Face caméra, elle est revenue sur les points essentiels de ce délibéré.

C’est une victoire, a-t-elle d’abord rappelé. Depuis le début de l’affaire il y a près de 5 ans, les juges ont enfin reconnu un coupable dans cette tragédie qui a coûté la vie à ses enfants, Assia, Abd-Allah et Abd-Arrahmane. Cette coupable, c’est Aurélie Holl, la belle-mère et nouvelle compagne de son ex-mari. Les juges ont reconnu sa totale responsabilité. Mise en cause pour homicide involontaire, les magistrats ont, cependant, suivi les réquisitions du procureur et prononcé une peine de 3 ans de sursis. Sachant la gravité des faits, cette victoire laisse tout de même un goût amer. Car ce qui transparaît de cette affaire est non seulement l’absence de vigilance mais bien plus l’intention de nuire de la belle-mère, qui n’était pas dans le périmètre de surveillance des trois enfants qu’elle a autorisé à se baigner, dans le lac dangereux de Prés St Jean. Comme si la mort de chacun de ces enfants ne valait qu’un an de sursis.

Pour relever ce qu’elle dénonce de justice à double vitesse, Lallia Konate a dénoncé le verdict rendu dans une autre affaire par ce même tribunal de Chalon-Sur-Saône. Qui semblerait juger selon les apparences, les origines et le rang social. Ladite affaire concernait deux hommes, un Libyen et un Algérien, condamnés à de la prison ferme pour avoir voler des trottinettes, pourtant rendues à leurs propriétaires. Un exemple parmi tant d’autres…
Justice dites-vous ?. Plutôt une injustice révoltante. Et pour couronner le tout, le Maire, M. Gilles Platret, protégé depuis le début, malgré sa responsabilité pour le défaut d’affichage des panneaux interdisant la baignade dans ce lac dangereux, a été purement et simplement relaxé.

L’injustice du système en France n’est plus méconnue, hélas, mais une pratique devenue si commune et qui ravage tant de vies. Mais la Bible est claire, Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste Sont tous deux en abomination à l’Eternel. [Proverbes 17 v.15] et retenons que nous serons tous jugés, méchants et justes, car devant Dieu, tout se sait, tout se voit [Cf. Ecclésiaste 3 v.17]

Pour Lallia Konate, le combat est loin d’être fini. Si en tant que partie civile, elle n’a pas la possibilité de faire appel du verdict, un droit réservé qu’au condamné et au procureur, loin de le vouloir, elle se tourne alors vers le Procureur de la République, qui, peut dans ce cas précis, faire appel de cette décision et réexaminer le dossier.
Pour que son appel soit entendu, elle invite à la mobilisation générale et citoyenne ce samedi 27 mai à partir de 14h à la Place Saint-Michel à Paris. Une invitation adressée « à tous ceux pour qui : la vie de nos enfants a de la valeur, leur sécurité est une priorité indiscutable et la justice est un devoir pour tous ». Car oui, ce combat nous concerne tous !

La Rédaction