Sorti de prison, le pasteur Mukendi se dit confiant pour l’avenir

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Comme nous vous l’avons annoncé dans notre article précédent à ce sujet, le pasteur Canadien Paul Mukendi, fondateur du Centre Evangélique Parole de Vie implanté au Québec, condamné pour neuf chefs d’accusation d’agression sexuelle, exploitation sexuelle et menace de mort, a été libéré de prison suite à la demande de libération faite par son avocate, en attendant le délibéré de sa sentence qui aura lieu ce 28 août 2019. La défense a également fait appel de cette décision de justice. Mais pour l’heure, interdit de se prononcer sur l’affaire, et sur la plaignante en public, le pasteur Mukendi se voulut rassurant, très confiant du travail des avocats, faisant également confiance au système judiciaire Canadien, pour une issue favorable. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,» [Romains 8 v.28 Bible]. C’est appuyé par ce verset que le révérend québécois, rassura son assemblée, confiant que Dieu est au contrôle de cette situation.

Je remercie mon Dieu qui permet toute chose, et qui rend possible ma présence parmi vous. 

En effet, de retour à la chaire de son église pour un service du soir diffusé sur sa page Facebook, le Révérend Mukendi ouvrit son discours en remerciant le cabinet d’avocats Guy Bertrand et particulièrement son avocate, Me Dominique Bertrand, en charge de son dossier judiciaire. Un cabinet qui selon ses dires lui apporterait un fort soutien et accomplit un travail exceptionnel. « Mes remerciements se portent aussi bien entendu, à toute la communauté du centre Évangélique Parole de Vie, ici à Quebec et repartie au quatre coins de la planète. Et à mes amis fidèles, et à tous les chrétiens du monde, pour leurs appuis, leur affection, et leur confiance qu’ils m’ont témoigné, en tout temps ».
En effet, il faut dire que les réactions des internautes membres d’églises fusèrent à travers le monde. Si nombreux se réjouirent de l’arrestation du révérend ou le critiquèrent sévèrement, à l’inverse, nombreux sont également ceux qui viennent apporter des messages de soutien au révérend et son église, d’autres qui demeurent convaincus que cette affaire judiciaire serait le fruit de la ruse du diable, à l’encontre d’un homme de Dieu sortant de l’ombre au Québec.
« Gloire à Dieu pour cette grande victoire. Nous sommes de tout cœur avec vous homme de Dieu », publia un internaute, Anicet Adou. Appuyé par un autre internaute, Sylvain Tondi, « Où son les disciple du diable qui passe leurs temps a saboté les hommes de Dieu vivant. Honte a vous »

« La justice des Hommes se passe devant les tribunaux. »

Le révérend Paul Mukendi, adressa ses remerciements à ses enfants, et son épouse Carmen Mukendi, à qui il ne tarit pas d’éloges pour honorer son soutien sans failles décrit comme « indéfectible. Une femme vaillante, courageuse, une femme de tous les combats ».
Après ses vifs remerciements tous soutenus par les cris et applaudissements de l’assemblée, le révérend Mukendi fit donc allusion à l’affaire en cours qui l’incrimine, sans pour autant entrer dans le sujet, ne pouvant pas en faire référence. « Vous comprenez donc que je ne commenterais pas sur ce qui s’est passé sur les tribunaux. Pourquoi? Parce-que ce n’est pas l’endroit ici pour le faire. La justice des Hommes se passe devant les tribunaux. » Mais il tint à rassurer son auditoire, il demeure confiant concernant la suite de la procédure judiciaire qui suit son cours, grâce notamment au travail de ses avocats. « Mes avocats m’ont dit que nous aurions l’un des meilleurs systèmes judiciaires au monde. Voilà pourquoi je suis confiant pour les prochaines étapes. »

Cependant, que personne ne se trompe, le pasteur Canadien a bien entendu souffert dans sa chair, «  J’ai vécu des moments difficiles comme vous pouvez vous en douter » mais il l’assure, il reste fort, debout, serein et confiant en l’avenir, malgré l’épreuve. En ces termes, le pasteur canadien invita alors son assemblée à regarder vers l’avenir, considérer le passé derrière elle, et demeurer ferme dans la prière, en attente de la victoire que l’Éternel Dieu lui accordera.
«…pour le reste de ma vie, je m’en remets au Tout-Puissant. Demeurons fermes, ayons la foi en Dieu, continuons à prier, demeurons à genoux, parce-que c’est là que viendra notre victoire. »

Prions car rien n’est encore gagné !

Nous entendons les mots d’un homme voulant apaiser les tentions, qui plus est, assure de l’efficacité de son cabinet d’avocats, et place sa confiance en la justice Canadienne. Tout en remettant son sort entre les mains du Tout Puissant. Dès lors, croyants du monde entier, notre rôle à jouer dans cette affaire qui concerne l’église et tout chrétien soucieux de l’état chétif du Corps du Christ dans ce siècle présent, serait alors de prier. Prier afin que l’ennemi ne vienne tirer satisfaction en apportant plus de trouble et de confusion pour discréditer l’Église du Christ, et atteindre la personne du révérend, mais aussi celle de la victime présumée, canal par lequel le scandale arriva. « Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive. » [Matthieu 18 v. 7 Bible]

Ainsi donc chers lecteurs, afin d’être considéré comme juste, prions ensemble pour cette affaire, car cette libération du dirigeant de l’église Parole de Vie n’est que pour un temps. Des combats plus intenses attendent le révérend et sa congrégation. En effet, s’il est effectivement condamné ou pas, sa demande d’appel rejetée ou non, le pasteur coupable, partiellement ou non, aura besoin du soutien des croyants. Pour cause, nul doute qu’il est difficile pour un Homme qui se dit innocent, victime d’une machination, de se relever d’une attaque judiciaire qui cibla principalement sa personne, et son engagement à servir Dieu, au travers de son ministère. Bien évidemment, nos pensées vont également vers la victime accablant le révérend d’accusations lourdes et dénigrantes. Que le Seigneur lui accorde la réparation et la restauration dont son coeur a besoin pour pardonner à celui qui aurait eu de l’emprise sur sa vie durant plusieurs années.

La Rédaction

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