Saray Khumalo, première femme noire à avoir atteint le mont Everest

« Tout est possible à celui qui croit. » [Marc 9 v.23 Bible]. Ce verset résume à lui seul l’histoire de cette cadre dans une des institutions financières distinguées d’Afrique du Sud, et alpiniste à l’esprit sans limite. Cheffe d’entreprise Rwandaise résidant en Afrique du sud, Saray Khumalo, âgée de 47 ans est la première femme noire à avoir atteint le sommet de l’Himalaya. Cette montagne d’une hauteur de 8 848 mètres, est si célèbre car elle est la plus haute du monde. Un challenge réussi ce 16 mai 2019 après trois tentatives, aux côtés de quelques autres alpinistes. Alpiniste confirmée et primée, Saray Khumalo marque à ce jour l’histoire sportive de l’Afrique du Sud, premièrement, mais aussi l’histoire de l’alpinisme international. Notamment grâce à son courage manifesté à toute épreuve, et bien entendu pour l’espoir que cette dernière tient à démontrer et partager. En effet, l’alpiniste fit de sa passion pour l’escalade un moyen pour tirer vers le haut son principal objectif social, le développement des structures éducatives en Afrique, selon son site internet portant son nom.

‘Saray N’kusi Khumalo est la première femme africaine à gravir l’Everest pour promouvoir l’accès à l’éducation des enfants d’Afrique. Elle nous prouve que le courage et la persévérance permettent de réaliser les plus grandes ambitions’, se réjouit le président sud-africain Cyril Ramaphosa sur Twitter. 

Connaissez-vous le dicton qui dit que nous vivons pour et par les autres ?

C’est le cas de le dire pour cette entrepreneuse, mère de deux garçons, engagée et déterminée à faire de son courage et ses exploits des messages de soutien à toujours aller de l’avant. « Mon rêve est d’aller toujours plus haut et toujours plus loin aussi longtemps que je vivrai. Afin de tracer la route de mes enfants et des gens ordinaires pour qu’ils prennent conscience et acceptent que des gens ordinaires peuvent atteindre des sommets insoupçonnés. »
S’il est vrai qu’il y a toujours plus de plaisir à donner qu’à recevoir, nous savons dès lors que « L'âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. » [Proverbes 11 v.25 Bible]. Car celui qui recherche le bien s’attire la faveur de Dieu selon la Bible. Par la bravoure de cette femme passionnée, nous assistons là à un portrait inouï du courage et du risque qui vient sauver les plus faibles. Un caractère que seul l’Éternel insuffle dans le coeur des Hommes désireux d’oeuvrer pour l’intérêt du prochain. Dans notre cas, des enfants d’Afrique.

Malheureusement, ce beau tableau est entaché d’ombres. Une autre phrase sage défend qu’on ne peut rien réussir sans un minimum de risque. En effet, c’est au péril de sa vie que la Sud Africaine surmonte ses défis.
Pour cause, sa première tentative de gravir l’Himalaya en 2014, avait été soldée par un échec suite à une avalanche qui avait emporté 16 guides près de son camp de base où étaient également établis de nombreux autres alpinistes. « Je dormais dans ma tente. Il était 6 heures du matin. J'entendis un grondement, c'était trop près pour être confortable et toutes les tentes tremblaient. J'ai entendu des gens paniquer. Le camp de base est normalement rempli de personnes pleines d'espoir… mais au bout d'une heure, tout était chaotique. Je pouvais voir que tout le monde avait peur. J'ai appris une leçon. L'escalade est vraiment une décision personnelle.», rapporte Rwanda Podium.

Sa deuxième tentative d’expédition en 2015 est une nouvelle fois perturbée par un tremblement de terre au Népal, pays de l’Himalaya. Deux ans plus tard, elle re-tente le coup, mais ce troisième essai est une fois encore un échec cuisant. En raison de vents violents, Saray Khumalo fut forcée de faire demi-tour, à 100 mètres seulement du sommet de l’Everest.
Son quatrième essai est donc un succès assuré, mais non sans encombres désolants. Au cours de cette nouvelle expédition, « Ravi Thakar, un alpiniste indien de 28 ans, a été découvert mort vendredi matin dans sa tente au camp 4, situé à 7 920 mètres d'altitude, dernière halte avant la cime de la montagne la plus haute de la Terre. Et Seamus Lawless, un alpiniste irlandais de 38 ans, membre de la même expédition, a glissé dans une zone située à 8 300 mètres d’altitude. Les recherches pour le retrouver sont en cours. », rapporte RFI Afrique.

« Vivre prudemment, sans prendre de risques, c'est risquer de ne pas vivre »

Malgré les grands dangers de cette discipline, Saray Khumalo semble exceller dans son domaine, au service des autres. Ambassadrice des bibliothèques Mandela, l’alpiniste n’est pas à son premier essai ni à son premier succès. Cette dernière s’est donnée pour but d’escalader les sommets des points culminants de chaque continent, soit les sept plus hautes montagnes du monde. À son actif, un palmarès impressionnant, le Kilimandjaro en Tanzanie son premier défi réalisé en 2012, la montagne de l’Aconcagua en Argentine, et le mont Elbrouz en Russie, précise-t-elle sur son site web. C’est donc au moyen des publicités faites pour ses expéditions que la cheffe d’entreprise lève des fonds afin de venir en aide aux écoles Sud Africaines. Elle entreprit par exemple la construction de cinq bibliothèques pour les écoles défavorisées d’Afrique du Sud, et d’une salle de sport pour les écoliers, d’une valeur de 200 000 euros.

Nous ne pouvons que lui souhaiter du succès dans ses entreprises, et prions que ses oeuvres inspirantes puissent faire naître en de nombreuses âmes, un amour véritable pour le prochain. Car la parole de Dieu loue les oeuvres des Hommes portant en eux la notion de la charité et de la justice. Ainsi l’on peut dire que Saray Khumalo fait à chaque escalade, un don de soi pour le bien-être des enfants d’Afrique du Sud. Retenons néanmoins que toutes ces oeuvres ne sont possibles que par la grâce de l’Éternel Dieu, qui donne la force et accorde son soleil de justice à tous les Hommes. D’autant plus qu’il mit en l’Homme ses caractéristiques divines par son souffle, afin que chaque âme aspirant à faire le bien ou oeuvrer contre vents et marées pour l’intérêt de son prochain, puisse aller au bout de ses projets, par la miséricorde de Dieu.

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