Retour sur l’attaque à Villeurbanne qui a fait huit blessés et un mort

« Un héros ? Non, mais je préfère mettre ma vie en danger et sauver dix personnes, plutôt que dix personnes meurent et que moi je sois encore vivant. », raconte un témoin présent lors de l’attaque à Villeurbanne. Le drame de ce week-end dernier près de Lyon marque encore les esprits, « un acte délirant, animé d’un mysticisme confus. », cite le Monde. Ce samedi 31 août, dernier jour des vacances, Timothy Bonnet 19 ans, perdit la vie alors qu’il se rendait à un festival de musique près de Lyon et huit personnes furent blessées au niveau de la gare routière de Lauvent-Bonnevay. Originaire de la Savoie, l’étudiant a malheureusement fait la pire rencontre de sa vie en croisant sur son chemin cet homme afghan qui selon les médias présenterait des troubles psychiatriques.

Le jeune homme est sauvagement poignardé. La nouvelle qui s’est répandue sur le territoire a en effet suscité auprès des internautes une certaine colère, du côté de la Savoie, la petite commune de Bonvillard pleurait la perte de Timothy. Sous le choc de cette tragédie, les habitants peinaient à exprimer leur douleur, « nous sommes un petit village, tout le monde se connaît, et nous sommes effondrés ». Au regard de cet acte d’une telle barbarie et l’incompréhension d’un tel agissement, nos pensées se tournent vers cette famille endeuillée, pour qui nous prions afin que l’Esprit du Père puisse la réconforter et la combler de sa paix.

Rares, hélas, sont les journées qui se terminent sans un drame. C’est donc pour la paix dans notre société que nous prions, et également pour nous, afin que nul soit pour l’autre un sujet de problème ni de malheur, et que notre liberté ne soit guère une occasion de chute. Car tant que nous cohabiterons ensemble sur cette terre, il nous faudra vivre en harmonie et dans la sérénité pour ne pas s’engouffrer dans la peur ni l’effroi [Cf Romains 12 v.18].
Rappelons-nous que celui qui fait du mal est conduit par le malin qui n’aspire qu’à faire du mal, semer la querelle et tout ce qui est attrait à déranger voire tuer notre âme. On le voit lorsque plusieurs prisonniers de ces sentiments haineux font du mal autour d’eux. Se convainquant même pour certains agir au nom de Dieu, or de tels actes ne peuvent l’honorer car Dieu est amour et il est la raison même de notre existence, l’essence même qui nous fait vivre et ne peut donc pousser quelqu’un au mal. Car autant son esprit est pur et saint, autant toutes ses intentions et ses désirs le sont également ; ce qu’il requiert donc pour l’Homme et son bonheur, c’est vivre dans l’amour qui est riche en bonté [Cf 1 Corinthiens 13 v 4-8]

Diagnostiqué d’un « état psychotique envahissant » et d’un « délire paranoïde à thématiques multiples », des informations relayées nous précisent que l’assaillant aurait expliqué avoir entendu des voix qui insultaient Dieu, qui lui aurait ensuite donné l’ordre de tuer. Tout en affichant « un comportement incohérent et délirant », selon quelques témoins, en énonçant des paroles à connotation religieuse, l’homme aurait dit qu’« ils ne lisent pas le Coran. » C’est dans cette gare très animée, qu’armé d’un couteau et d’une broche de barbecue, il s’attaqua aux personnes qui attendaient aux arrêts de bus. Il s’en serait pris à 9 personnes, Timothy qui succomba et huit autres blessés dont trois grièvement touchés sans pronostic vital engagé. Il fut finalement appréhendé par des passants et chauffeurs de bus qui ont réussi à le désarmer et le raisonner avant l’arrivée des forces de l’ordre.

L’auteur des faits n’a présenté aucune revendication, et l’affaire n’a pas été transmise au service anti-terrorisme. Il aurait déclaré avoir cru reconnaître une personne qu’il aurait rencontré il y a plusieurs années en Angleterre, ce qui laissent envisager une vengeance, une mission religieuse ou bien d’autres raisons possibles pouvant expliquer son acte.
« Un vagabond qui passe entre les mailles », d’origine Afghane et âgé de 33 ans, hébergé dans un centre de demandeurs d’asile depuis sa venue en France en 2016, qui aurait en 2018 obtenu l’asile sous la « protection subsidiaire » de l’Ofpra (Office Français de protection des réfugiés et apatrides, Ndlr). Il ne serait pas connu des fichiers antiterroristes ni des droits communs. Si rien n’explique son geste, même après que le parquet de Lyon ait ouvert une enquête, cet homme devra toutefois rendre compte de ses actes.
Une victime comme plusieurs d’entre nous des méfaits du malin qui se joue de nos faiblesses pour nous conduire à poser des actes inappropriés. Ainsi dans cette lutte contre ce mal qui nous affecte, nous demandons sans cesse à Dieu de nous en délivrer et par son Esprit Saint de nous aider à faire du bien tout autour de nous.