Quatre Français sur cinq devront maitriser les gestes de premiers secours d’ici 2022

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Société

Le manque de connaissance des gestes de premiers secours a malheureusement emporté bon nombre d’âmes victimes d’arrêts cardiaques par exemple. Depuis de nombreuses années, des mails et/ou articles permettant à chaque citoyen de reconnaître lorsqu’une personne fait un malaise et les gestes de premiers secours à lui prodiguer, sont envoyés. À tel point que cette ignorance cruciale des gestes salvateurs, nécessita des campagnes de sensibilisation pour interpeller la population. Et jusqu’alors, l’État n’avait encore mis en place un projet solide pour l’éducation de cette pratique pourtant primordiale.

« Objectif : former 80% de la population aux gestes de premiers secours. Nos jeunes témoignent d'un désir d'action citoyenne. », twittait le président Emmanuel Macron le 6 octobre 2017 sur son compte.
Que penser de notre gouvernement qui fit de la pratique sexuelle des enfants une priorité, reléguant au troisième plan si l’on peut dire, les gestes de premiers secours ? En effet, le projet de populariser cette pratique est né il y a 3 ans, de l’ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire. Après les attentats de 2015, la ministre souhaitait mettre en place « la culture de la gestion des risques » dont la priorité était d’apporter la formation aux gestes de premiers secours à 62 000 écoles pour la rentrée 2016, rapporte actu.fr.
C’est à peine ce lundi 24 septembre, jour du Conseil des ministres ; que notre gouvernement actuel dévoila son plan d’action pour l’enseignement des gestes de premiers secours. Son objectif, former 80% de la population Française, comme l’annonça le président. Pour ce faire, comme l’avait initié l’ancienne ministre, le cadre scolaire est en ligne de mire, plus exactement les classes de troisième. Celles-ci devraient être toutes formées d’ici 2022.

Pour que notre société soit toujours plus résiliente, l’objectif de former 80 % de la population aux premiers secours se réalise par la mobilisation des acteurs publics et l’invitation du monde de l’entreprise et du grand public à développer l’apprentissage de ces gestes fondamentaux. »

Ces gestes fondamentaux, ainsi que l’enseignement de la conduite et de la responsabilité sur la route par exemple, ne devraient-ils pas être considérés comme une priorité de l’apprentissage ? Et être enseignés dans un cadre scolaire et éducatif ? En d’autres termes, il s’agirait là du développement d’une culture citoyenne pour un meilleur vivre ensemble et en collectivité. Sur ce point, la France semble une nouvelle fois à la traîne. L’on décompte seulement 29% de notre population ayant reçu une formation des premiers secours. Un chiffre très minime face à l’Allemagne ou les pays scandinaves qui enregistrent un taux de… 80%. Vous l’aurez compris, le tweet du président n’est point un hasard.

Les gestes des premiers secours, une forme généralisée de la culture du bon samaritain ?

« Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. » [Luc 10 v.33-34 La Bible]
La parabole du bon samaritain, un enseignement certes imagé mais qui révèle la sempiternelle indifférence des Hommes à l’égard de leur prochain. C’est d’ailleurs en expliquant ce qu’est un « prochain » à un docteur de la loi juive, que le Christ relata cette triste histoire du bon samaritain. Afin de l’emmener à comprendre ce qui plaît à Dieu, ce qui est d’une grande importance pour être connu de lui, « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même. »

Venir au secours du prochain, accorder de l’importance à son prochain dans le besoin, tant de valeurs et d’actions initiées par Dieu lui-même. Lui qui fit le plus gros du travail en sacrifiant son propre fils, Jésus-Christ pour racheter les Hommes de tous maux, les prévenir du danger, et aussi, les secourir dans leurs afflictions. Pour ainsi dire, faire de l’autre une priorité lorsque cela s’avère nécéssaire est une valeur qui définie également notre humanité, à petite échelle bien entendu. Ce sentiment qui permet aux Hommes d’avoir une approche bienfaisante envers leur prochain. Et qui à plus grande échelle, pousse certains à mettre leur vie en péril pour sauver un prochain en danger.

Notre mode de vie aussi décadent soit-il, interpelle malgré nous nos consciences détachées de Dieu. Manifestement, il rappelle à tous que les valeurs instaurées par Dieu demeurent, au grand désarroi des esprits antéchrists, les guides d’une société pérenne.
En des termes moins évangéliques, il est regrettable de constater que ce qui est de l’ordre de la survie et de l’amour du prochain, n’insuffle à ce jour un réel engagement politique. Toutefois « mieux vaut tard que jamais » ; et par ce projet politique, il est certain que le nombre de décès suite à une crise, un étouffement ou blessure par exemple, pourrait bien diminuer.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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