Pasteur Mukendi libéré par la justice Canadienne en attendant sa sentence

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En attente des délibérations de sa sentence, le pasteur Mukendi dirigeant du Centre Évangélique Parole de Vie, incarcéré après sa condamnation ce samedi 29 juin, a été libéré de la prison d’Orsainville au Canada, sous ordre de la juge Geneviève Cotnam. Une nouvelle certainement réjouissante pour les proches et toute l’assemblée évangélique Parole de Vie. Mais savourée qu’à moitié, car il ne s’agirait que d’un temps de répit de deux mois. En effet, ce mois d’août, la justice canadienne se prononcera sur la peine, lourde, que le révérend Mukendi devra purger. Suite aux neuf chefs d’accusation d’agression sexuelle, exploitation sexuelle, et menace de mort, dont il a été reconnu coupable. Cette libération fait donc suite à la demande de l’avocate du révérend, Maître Dominique Bertrand, qui fit appel de sa condamnation et demanda sa libération en attendant le délibéré de la sentence de son client, programmé le 28 août 2019.

Deux mois de répit pour le pasteur Mukendi

Cette libération ne fut pas du goût de la cour, voulant au contraire que le révérend soit détenu en prison. En effet, Sonia Lapointe, procureur de la couronne, aurait manifesté son inquiétude pour la plaignante suite à d’éventuelles intimidations des membres de l’assemblée. « Plusieurs commentaires de nature désobligeante envers la plaignante et l’administration de la justice ont été exprimés sur les médias sociaux contrôlés par l’appelant ». Selon le Journal du Québec, la procureur pointait du doigt la vidéo Facebook que publia l’assemblée, où un orateur entouré des membres de la congrégation, s’adressait à l’Église du Christ pour révéler les preuves d’une théorie du complot orchestrée par la plaignante. Ainsi donc, pour que sa sortie soit possible, le révérend dû accepter la condition de ne point s’exprimer sur l’affaire en public ni « dénigrer la plaignante ». Autant dire qu’il dut accepter une condition qui l’empêche de pouvoir apporter sa vérité, et laver son honneur.

« Selon son avocate, l’homme arrêté depuis octobre 2017 a toujours respecté ses conditions de remise en liberté et ne présente « aucun risque de fuite », n’ayant plus de passeport. - Dans le cas de Paul Mukendi, un délai « inhabituel » de deux mois a été annoncé entre la date du verdict et la prochaine date d’audience le 28 août prochain. Or, un long délai entre le verdict d’un appelant et le moment du prononcé de la peine est une circonstance exceptionnelle, selon la juge Cotnam, qui a donné droit à la requête et libéré le révérend », relaye le journal du Quebec informant sur tout le déroulement de cette affaire.

Le vent semble se calmer sur cette mer agitée. Cette période serait donc propice à la prière, pour implorer le règne et la justice de Dieu dans cette affaire qui concerne premièrement l’Église. Mais plus encore, ces deux mois de libération certes brefs, sont nécessaires pour permettre à la défense de se préparer à un recours en appel. Car, à en croire la justice et le verdict des jurys, le sort du pasteur Mukendi serait déjà scellé. En effet, en fin juin 2019, après 4 jours de délibéré, le révérend Paul Mukendi a été reconnu coupable par les 11 jurys. Tous optèrent pour un « verdict de culpabilité », c’est-à-dire que ces jurys n’ont pas retenu le plaidoyer de la défense qui aurait basé sa thèse sur l’incohérence et les inventions des propos pour accabler Paul Mukendi. Dans le but de se venger du fait qu’il ne payait plus une partie du loyer ni le transport de la plaignante. Cependant, les accusations de la victime semblent si lourdes et convaincantes, que la plaidoirie de la défense paraît dérisoire.

Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. [Exode 20 v.16]

Ce que l’Eternel Dieu a en horreur, ce sont les lèvres menteuses qui condamnent injustement l’autre, révèlent à maintes reprises les écritures Saintes. Est-ce la démarche de cette jeune femme voulant se venger de quelque chose qui n’aurait pourtant rien à voir avec les faits d’agressions qu’elle aurait subies ? Ou dit-elle entièrement la vérité après avoir supporté près de 14 ans d’emprise ? Car si l’Homme pense pouvoir nuire impunément à son prochain sans risque de retour, Dieu qui règne au-dessus de tout est témoin de ces choses et sa justice est la plus redoutable qui soit. De ce fait, que le pasteur soit entièrement ou partiellement coupable, ou que la jeune femme dise des demi-vérités, Dieu rendra à chacun selon ses actes.

Pour cause, la plaignante décrit des faits très graves et parfois détaillés, d’initiation sexuelle, d’abus sexuels, de violences corporelles, sans pour autant être en mesure de situer certains sévices dans le temps. Excepté les accusations de violences, certaines d’entre elles incriminent le fonctionnement de l’église, tels que le versement de la dîme. La victime dit avoir été obligée de donner toute la totalité de son premier salaire de femme de chambre. Une somme qui avait selon ses dires, servi par la suite au « dépannage à distance de la Ford » du révérend.
La plaignante dépeint également un mode de vie restreint à l’environnement de l’église. « Il faut toujours mettre l’église en premier. On ne peut pas avoir de copain, c’était interdit, c’est la volonté de Dieu. Il disait que ma famille était maudite. Mon père était un sorcier. On n’a pas le droit d’avoir des amis en dehors de l’église. Il s’agit de « pommes pourries », des « chrétiens irrécupérables ». Il était l’envoyé de Dieu pour la ville de Québec, pour sauver les gens. »
Quand Mukendi lui dit : « Vous allez brûler en enfer. J’y crois parce que c’est un homme de Dieu. Je devais le satisfaire sur tous les points. Je lui appartenais. »

Des faits graves que la plaignante dit avoir subi, à partir de ses 14 ans, en 2002. Année où le pasteur Paul Mukendi atterrissait au Canada, et fut hébergé dans le domicile familial de la victime. Plus encore, à ses 16 ans lorsque sa mère l’aurait donné en offrande au Révérend Mukendi, selon ses dires, pour qu’elle vive et s’occupe de sa famille en guise de remerciement pour la figure paternelle qu’il endossa dans le domicile familial de la victime. Si la plaignante avoua avoir été en relation avec le révérend, c’est en 2016 à son propre domicile à la charge du révérend, que la femme de 31 ans dit avoir reçu des menaces de mort, et des sévices corporels. À la suite de ce drame, celle-ci porta plainte.

Prions pour un délibéré juste, et pour ces deux victimes de la puissance du Mal

Ainsi donc chers lecteurs, en ce temps de pause, nous vous prions d’intercéder pour ce procès. Que Jésus-Christ le Juste, premier à avoir souffert de la calomnie des Hommes à cause de la puissance de son évangile, soutienne ce révérend et lui accorde une issue favorable à sa demande d’appel, selon sa justice. A contrario, si les faits qui lui sont reprochés sont véridiques, sans entièrement vrais, il est plus qu’urgent de prier pour la vie de cette femme et également du révérend. Tous deux sont des victimes du mal. Le révérend étant alors l’exécutant du malin pour la destruction de l’âme de cette jeune femme. Chers lecteurs, cette affaire concerne tout d’abord l’Église car de tels faits d’accusation sur un oint de Dieu, ne peuvent être avérés ni dénoncés si une porte des ténèbres ne s’est ouverte pour entraîner la chute du pasteur et la mort de l’âme de sa présumée victime, dans l’unique but de discréditer l’Église du Christ.

La Rédaction

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