Pasteur Moïse Mbiye visé par la justice Congolaise pour des affaires de mœurs

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Information Ministère

L’église du Christ est à nouveau attaquée de plein fouet, suite aux exactions de ses ambassadeurs. Une vague d’histoires de mœurs impliquant des révérends et leaders de louange frappe bon nombre de communautés à travers le monde. Actuellement, ce sont des ministres de Dieu venant de la République Démocratique du Congo qui font le buzz. En effet, les prédicateurs et chantres évangéliques Congolais ont une grande notoriété au sein de la population Africaine subsaharienne de confession évangélique et plus énorme encore auprès de la communauté Congolaise et sa diaspora. Ainsi donc, lorsqu’un des artistes ou pasteurs est victime d’une mauvaise presse, c’est la grande famille évangélique Africaine et au-delà qui est indignée.

Les artistes chrétiens Congolais : proies d’une propagande déstabilisante ?

En exemple parmi les « blacklistés », le renommé Kool Matope ou encore Mike Kalambay. Deux artistes aux mariages tourmentés, qui ont essuyé des scandales après la divulgation sur le web de vidéos douteuses à caractère sexuel, des faits de violences ou de propos injurieux à l’encontre de leurs épouses. Un certain et célèbre pasteur et chantre du nom de Lord Lombo, s’est aussi exposé en tenant des propos jugés racistes et désobligeants sur les peaux noires et foncées dans une vidéo sur Facebook, créant ainsi une vague d’indignation chez des milliers d’internautes. S’ensuit une vidéo très dénigrante et mal avenante à caractère sexuel mettant en scène le chantre Michel Bakenda. Cette véritable star et étoile montante de la musique évangélique Congolaise s’est brulée les ailes et décida de se retirer de la scène musicale Chrétienne pour prendre du temps dans la prière.

À présent, c’est au tour d’un révérend très populaire de payer les frais d’une vie de débauche et de pratique occulte selon ses accusateurs. Moïse Mbiye, chantre et pasteur est une célébrité dans son pays, mais se hisse hélas, en Une des tabloïds Congolais et sur les réseaux. Tant des rebondissements concernant des pratiques malsaines, occultes et accusations de viol sont divulgués de toute part. Ce fils de pasteur à la tête de la « Cité Béthel », semble être la cible d’une campagne dénigrante. D’autant plus que les accusations pleuvent en pleine période promotionnelle pour sa nouvelle œuvre musicale intitulée Le fruit défendu. Un album réalisé avec deux autres noms à scandale, Mike Kalambay et Michel Bakenda. Complot ? Coïncidence? Ou alors, sont-ce là les révélations sur une génération de ministres de Dieu, manquant d’honnêteté sur leur conversion ? Ou manquant tout simplement d’encadrement ? Libre à nous d’apporter nos conclusions, cependant, le cas du révérend Mbiye s’avère être beaucoup plus préoccupant. En effet, selon les informations du quotidien 20 minutes, le pasteur Mbiye est « Visé par une plainte pour « viol et avortement ».

Pasteur Moïse Mbiye : un loup dans la bergerie ?

« Ce dimanche, les fidèles avaient une raison supplémentaire de faire bloc autour du chef de la Cité Béthel. L’une de ses ex-fidèles et collaboratrice, Éliane, 20 ans, a porté plainte pour viol et avortement, interdit dans la loi congolaise. La plainte pour avortement a été confirmée à l’AFP par le parquet de Kinshasa, qui parle également d’une autre plainte pour diffusion sur les réseaux sociaux « d’images obscènes portant atteinte à la dignité de Mme Éliane Bafeno », relaye 20 minutes.

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Eliane Bafeno, une jeune femme à peine âgée de 20 ans, serait selon les dires du révérend, sa fiancée. Le couple aurait entretenu une relation fougueuse à en croire des images, rumeurs ou sextapes diffusées. Cependant, la jeune femme pourtant connue pour avoir également plusieurs conquêtes masculines, a affirmé devant le juge au tribunal de Kinshasa, avoir vécu une réelle emprise de la part du révérend, comme l’a rapporté une journaliste locale présente au palais de justice. Il faut croire que les déclarations à charge contre le révérend sont nombreuses. En sus des accusations d’Eliane Bafeno, deux ex-musiciens du pasteur Mbiye – actuellement arrêtés pour diffamation à l’encontre du pasteur – possèderaient des vidéos compromettant son ministère, selon la police congolaise. Biens d’autres témoignages décrivent un artiste et pasteur qui marcherait loin des voies du Seigneur. Et la situation s’aggrave davantage. Selon les rumeurs, Moïse Mbiye et ses proches useraient d’un certain pouvoir pour faire pression sur la partie adverse et ses détracteurs. Les rumeurs affirment qu’il aurait retenu contre leur gré de nombreuses personnes possédant des preuves accablantes contre lui. D’autres attestent qu’il serait à l’initiative de l’attaque armée contre l’avocat de Mlle Eliane Bafeno. « L’avocat qui a déposé la plainte, Justin Lunanga, a été blessé par balles le 26 janvier, a indiqué son cabinet. ‘C’est inacceptable parce que nous sommes en démocratie’, a protesté le ministre des Droits humains André Lite sur la radio onusienne Okapi », cité par le 20 minutes.

Malgré les nombreuses accusations, les membres de la congrégation « Cité Béthel » restent les plus grands partisans du pasteur accusé. D’autant plus que ce dernier se dit victime d’un complot diabolique. « J’ai commencé mon ministère dans le vent et la tempête, le diable n’a pas arrêté de me combattre. Et j’ai grandi dans le vent ». Une déclaration qu’il tint face à son assemblée devant des fidèles plaidant sa cause, tel que Gilbert Tshisungu, 52 ans, membre de la Cité Béthel. « La justice humaine va laver notre pasteur, puis la justice divine va frapper ces ex-collaborateurs à l’origine de ce complot inspiré par la haine et la jalousie », affirme-t-il.
Hélas, il sera difficile pour le pasteur de redorer son blason, car tout porte à croire que les accusations qui l’incriminent sont bien plus nombreuses. En effet, selon un second avocat défendant Éliane Bafeno, Francis Kalombo, aurait affirmé aux médias locaux qu’il y aurait plusieurs autres victimes encore dans l’ombre.

L’affaire Mbiye n’est donc pas près de se tasser, à en croire les déclarations de l’avocat qui aurait sous-entendu qu’une recherche internationale serait faite si Moïse Mbiye tenterait de fuir. Tout en sachant qu’il aurait tenté de nuire à la vie de sa présumée victime.
« Je ne peux pas commenter ce qui se passe, il a fui, il n’a pas fui ou quoique ce soit, mais ce que je sais, le Congo a signé plusieurs conventions avec plusieurs pays et au cas où quelqu’un tenterait de se soustraire de la justice Congolaise, d’autres pays pourront le rattraper […] le juger […] ou le renvoyer en République Démocratique du Congo. Sa vie étant en danger, elle est obligée de se faire protéger […] Et sachez que dans les jours à venir ses apparitions seront beaucoup plus rares. Depuis ce week-end on a reçu plusieurs victimes qui sont venus nous solliciter. La situation n’est pas telle que vous l’avez relevée dans les médias, telle que vous pensez».

Prions pour un juste jugement de Dieu dans cette affaire

Une fois encore, c’est la crédibilité des églises évangéliques qui est atteinte. Si l’article du 20 minutes relaya les informations de l’affaire Mbiye, son rédacteur a sans surprise opté pour une position d’anti-propagande évangélique en dénigrant son fonctionnement.
Néanmoins, il est toutefois avéré que bon nombre de révérends abusent de leur pouvoir sur les fidèles. Malheureusement les communautés évangéliques faisant figure d’exemples sont très rarement considérées et souffrent de cette mauvaise presse. Prions ainsi pour le corps du Christ, afin que Dieu daigne lui insuffler un souffle restaurateur. Rappelons-nous que Dieu a donné sa vie pour son église, et qu’il est celui qui rendra à chacun selon ses actes. Dès lors, remettons cette affaire entre ses mains afin que seul son jugement juste soit établi, car lui seul connaît les intentions des cœurs de l’accusé et de ses accusateurs. Mais l'Eternel des armées est un juste juge, Qui sonde les reins et les cœurs. [Jérémie 11 v.20 Bible] Prions pour le rétablissement des présumées victimes de ce révérend, afin qu’elles n’abandonnent pas leur foi suite au mauvais témoignage et des exactions de celui qu’elles considéraient comme étant un homme de Dieu.

La Rédaction

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