Octobre Rose : Sensibilisons contre cancer du sein

La vie n’est pas un long fleuve tranquille tant espéré, au parcours sans embûche. Bien au contraire, l’exercice de notre vie est un parcours de combattant, à tout niveau et de toutes formes. Mais en tant que croyant, ancré dans la foi, nous avons cette ferme assurance d’un allié sûr et fidèle sur lequel nous pouvons compter, L’Eternel Dieu, qui marche avec nous, et combat nos ennemis pour nous sauver [Deutéronome 20 v.4].
Nul n’est ignorant de cette maladie qui gangrène notre monde, qui fait rage comme une ombre qui obscurcit la vie. Le cancer, cette maladie terrassante, ne cesse de proliférer autour de nous et ce mois d’Octobre, surnommé Octobre Rose depuis maintenant 26 ans, est un mois dédié au cancer du sein, durant lequel l’association Cancer du Sein, parlons-en met en lumière toutes celles et tous ceux qui combattent cette maladie.

Chaque année en France, 58 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dont 3000 concernant les femmes de moins de 40 ans. Très souvent discret, apparaissant sous forme de grosseurs ou de rougeurs au niveau du sein, ce cancer est un dérèglement des cellules de la glande mammaire qui en se multipliant forme une tumeur. Ces cellules peuvent provenir des canaux galactophores (collectant le lait) ou des lobules (produisant le lait), allant également lors de leur multiplication à envahir les tissus alentours.
Il est fortement conseillé, dès la moindre anomalie au niveau du sein, de consulter sans tarder un gynécologue, qu’il s’agisse d’une grosseur, d’une douleur au sein ou à l’aisselle, d’un écoulement, d’une modification de l’aspect de la peau ou du mamelon ; «L’important est de bien connaître ses seins, et d’être capable de remarquer si une anomalie ou une modification apparaît», conseille le Dr. Coussy, gynécologue et oncologue à l’institue Curie. Rassurant que très souvent ces symptômes sont dûs à des anomalies bénignes et que ces douleurs peuvent être liées aux hormones du cycle menstruel ou après l’ovulation. Elle ajoute également, que les tumeurs bénignes correspondant à un gonflement ou une douleur peuvent être liées à des kystes ou adénofibromes, fréquents chez les jeunes femmes.

En effet, nous savons sûrement toutes qu’à partir de 50 ans jusqu’à 74 ans, le dépistage est proposé gratuitement tous les deux ans par la réalisation d’une mammographie et un examen clinique. Il est également fortement recommandé aux femmes ayant des antécédents familiaux ou étant porteuses d’une mutation génétique d’avoir un suivi régulier incluant des imageries.
Chère jeune femme, si vous êtes âgée de 25 ans, il est important de savoir qu’une consultation intégrale qui tout comme pour le cancer du col de l’utérus a pour objectif de dépister et prévenir est proposée étant totalement remboursée par l’assurance maladie, car comme soutient le Dr. Coussy, « un cancer du sein avant 40 ans, c’est rare, mais ça arrive ».
Mais par la grâce de Dieu, par l’évolution scientifique et médicale, le professeur Marc Ychou, directeur général de l’Institut du cancer à Montpellier, interrogé par le journal 20minutes.fr rassure que 90% des cas de cancer du sein, pris en charge dès le départ sont guéris.
Pour l’heure, le dépistage est une arme essentielle, mais le professeur Ychou avoue faire face à une certaine problématique, celle de l’information, beaucoup de personnes encore n’ont pas accès aux informations de prévention, ni au dépistage. Basé dans l’Hérault, un système de camion appelé Mammobile, parcourant le département a été mis en place afin d’aller à la rencontre des quartiers et villages reculés et permettre aux femmes de se faire dépister. Et pour cause, les taux de dépistage à Montpellier sont en baisse, 59,38% en 2018 contre 62,01% en 2016, un résultat peu fiable car selon les explications du professeur Ychou, certains dépistages auraient lieu en dehors des dépistages organisés et il appelle à la vigilance pour que tous ces derniers puissent être répertoriés. Mais face aux inégalités territoriales, la difficulté et l’objectif ne demeurent pas moins de transmettre l’information aux zones plus reculées et défavorisées. Tel en est également l’objectif de l’Octobre Rose, tout comme à Montpellier, dans la célèbre rue de la loge, les célèbres parapluies roses ont fait leur apparition.

En effet, tout au long du mois d’octobre, organismes de recherche, associations, instituts médicaux sortent le grand jeu afin d’intensifier durant cette période la sensibilisation au cancer du sein, le cancer féminin le plus fréquent. En effet, comme précisé plus haut, plus de 50 000 nouveaux cas sont découverts chaque année, 1 femme sur 8 risque d’en developper un. A cet effet, chaque année depuis 26 ans maintenant l’association cancer du sein, parlons-en se mobilise afin d’informer, de prévenir, de sensibiliser contre ce fléau. Cette association « œuvre toute l’année pour soutenir la recherche médicale et scientifique et pour informer le plus grand nombre, Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants. »
Une campagne qui s’est marquée à nouveau cette année, le 1er octobre par la Tour Eiffel qui s’illumina en rose, en soutien et en symbole à ce mois d’Octobre Rose. A travers le Prix Ruban Rose, dont l’objectif depuis 2004 est de soutenir les recherches médicales et scientifiques, à travers des dons de particuliers mais également des membres fondateurs de l’association, partenaires et supporters, plus de 180 000 € repartis sur trois ans sont reversés à ces acteurs de lutte contre le cancer du sein. Une remise de prix est effectuée à chaque soirée de lancement d’Octobre Rose comme ce fut encore le cas ce 1er octobre dernier.

Dans ce même élan de lutte, l’institut de Montpellier se veut chanceux et à la pointe ; disposant de 17 équipes de chercheurs, le professeur Ychou, parle de nombreux progrès réalisés en terme d’immunothérapie, de traitements oraux et ciblés. Déterminé et confiant, l’institut de Montpellier dispose d’une nouvelle technologie, encore unique en France, nommé le Cytof, un appareil permettant de cartographier dans sa totalité, une tumeur dans un micro-environnement. Innovante, cette technologie permettra ainsi de trouver peut-être de nouvelles stratégies thérapeutiques. Une voie qui se veut plus prometteuse vers la victoire pour traiter cette maladie.

Chères lectrices, cette actualité a pour objectif de vous informer sur ce qui se passe dans notre monde, dans notre nation, et chez notre prochain. Effectivement, nous ne sommes à l’abri de rien lorsque nous sommes voués à nous-mêmes, et même lorsque c’est le cas, notre ami fidèle est toujours présent dans notre inconscience. Frères et soeurs en Christ, nous ne sommes pas ignorants de la lutte que l’ennemi mène sans relâche contre nous, sous toutes ses formes, son objectif est de détruire et d’arracher à notre créateur ceux et celles qui lui appartiennent. A travers notre foi, nous avons l’assurance que malgré la guerre qui nous est faite, nous avons la victoire, nous avons également la connaissance de savoir que la science, le savoir, proviennent du véritable et de l’unique, notre Seigneur, qui a disposé de son esprit en chacun à travers les dons que nous avons. Rendons grâce à Dieu, pour toutes ces personnes qui à travers le monde luttent contre le cancer du sein mais également contre toutes les maladies et tous les fléaux qui attaquent notre monde. Prions pour nos prochains, notre nation afin que l’armée céleste descende ici-bas pour éradiquer le mal, prions également pour que Dieu donne davantage de son savoir à tous ces acteurs scientifiques et médicaux pour trouver plus de remèdes. Eglise, nous devons être plus actifs que jamais contres toutes ces sources mauvaises qui jaillissent en notre temps, le message de bonne nouvelle est destiné à tous, et une semence nouvelle de guérison, d’espoir, de joie et d’amour en quiconque le reçoit, et un nouvel élan face à toute personne malade ou affligée par des maux.