Nouvelle-Zélande et Pays-Bas, victimes de deux fusillades en trois jours

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Nouvelle-Zélande et Pays-Bas, victimes de deux fusillades en trois jours

Société

Publié par Artistes Press | Le jeudi 21 Mars 2019

Qu’il doit être difficile pour la population Néo-Zélandaise de se remettre du terrible drame survenu le vendredi 15 mars dernier. Les familles encore sous le choc, la douleur également partagée, les hommages se sont multipliés en Nouvelle-Zélande, en Grèce, Inde, Turquie et la France également peinée organisera à Amiens une marche blanche rassemblant principalement la mosquée El Feth organisatrice de l’évènement.

Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. [Romains 12 v. 15]

Ce fort soutient s’est également fait entendre chez le pape qui exprimait sa solidarité aux proches des victimes. Nous savons en effet combien il est dur de perdre un proche et combien son absence peut être pesante. S’il n’y a personne qui peut mieux nous consoler et panser nos cœurs de ces peines comme Dieu pourrait le faire, il est tout aussi agréable entre nous de se soutenir et se réconforter.

Le pays est en effet connu par son faible taux de criminalité, et l’attentat contre ces deux mosquées semble marquer cette nation qui pourrait prochainement bien endurcir sa législation sur le port des armes. D’après les propos tenus par la première ministre Jacinda Ardern, le gouvernement aurait pris « des décisions de principe en vue d'une réforme de la législation sur le contrôle des armes à feu ». Et les jours qui suivront après concertation, une liste de réformes pourrait être annoncée afin de renforcer la sécurité dans ce pays.
Jusque-là et un peu partout dans le monde, il semblerait qu’il n’y ait rien qui puisse réellement empêcher certains d’agir avec violence, quand bien même nous pourrions instaurer des mesures fermes. Les fauteurs de trouble trouvent toujours un moyen pour accomplir plus de mal. En ce sens si les solutions manquent pour y remédier, en l’Eternel nous pouvons espérer et prier qu’il fasse régner tranquillité et sécurité.

Notre peine et notre attention se portent également vers la population néerlandaise qui fut ce lundi 18 mars victime d’une fusillade. Tandis qu’à Christchurch, les néo-zélandais se remettaient à peine du dernier évènement, à Utrecht, c’est la crainte qui envahit les habitants. Notamment les passagers du tramway présents au moment où le feu a été ouvert. L’affaire fut très vite prise en charge par la police, une grande sécurité fut déployée dans le pays, plus encore le principal suspect identifié, Gokmen Tanis, 37 ans, originaire de la Turquie a été appréhendé.
À peine trois jours séparaient ces deux fusillades, mais les forces de l’ordre néerlandaises n’exclurent pas la piste d’un différend familial, même si selon eux la piste terroriste reste privilégiée. Au bilan de ce drame, le nombre de victimes certes moins conséquent, trois personnes furent abattues et cinq blessés, contrairement à la Nouvelle Zélande qui a finalement constaté 50 morts et 48 blessés. Nos pensées se joignent également aux néerlandais, puisse la paix de celui que l’on nomme Shalom apaiser les proches, les victimes blessées et les personnes témoins de l’affreuse scène.

Si les mots nous manquent face à ces deux actes, nous saluons le travail mené par les forces de l’ordre en Nouvelle Zélande comme aux Pays-Bas. Si les principaux suspects furent en effet arrêtés, Brenton Terrant, de la tuerie de Christchurch répondra de ses actes et comparaitra devant la Haute cour. Un soulagement certain pour les proches endeuillés, et là où le monde semble s’enfouir dans le désespoir et la souffrance, le méchant finit toujours par récolter selon ses œuvres.
Ces deux attaques survenues en l’espace de trois jours dans deux pays différents nous intriguent et nous laissent toutefois perplexe, en effet existe-t-il un possible lien entre ces deux affaires ? Si ce point n’est pas négligeable, le plus important reste qu’ensemble nous cherchons ce qui contribue à la paix afin qu’elle s’y installe dans nos foyers, nos villes, pour que nous vivions en quiétude [Cf Romains 14 v. 19]. Tel est notre prière !