Nordahl Lelandais mis en examen pour une seconde agression sexuelle

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Justice

Une fois de plus Nordahl Lelandais est soupçonné dans une nouvelle affaire d’agression sexuelle. L’unique suspect du meurtre de la jeune Maëlys a été mis en examen ce vendredi 7 décembre. Selon le quotidien Le Monde, « Cette mise en examen concerne des attouchements sur une petite-cousine âgée de 4 ans au moment des faits », une quatrième depuis l’affaire Maëlys, l’assassinat d’Arthur Noyer et l’agression sexuelle d’une autre de ses cousines. Lors de son entrevue avec les juges face caméra, lorsqu’il fut interrogé au sujet d’une vidéo retrouvée dans son téléphone, il avoua avoir commis et filmé deux agressions sexuelles sur des mineures de 4 et 6 ans au cours de juillet et août 2017. Les victimes n’étaient autre que ses petites cousines, la plus jeune d’entre elles s’avérait être sa filleule et les faits se seraient déroulés au sud de la France au domicile des parents des jeunes filles, « quelques semaines avant celle de sa sœur aînée, qui avait 6 ans au moment des faits ». Quant à la soeur ainée, ce serait lors d’un week-end au domicile des parents trentenaires à Domessin qu’il commit ces actes malsains.
Sur ces images « on voit une main se livrer à des attouchements sexuels sur une fillette. Il n’y a pas de pénétration digitale. Nordahl Lelandais est parfaitement identifiable », dévoilait Me Caroline Rémond. Si la vidéo ne permet de clairement d’identifier la petite fille, les gendarmes y sont parvenus grâce à leur enquête qui a déterminé qu’il s’agissait de sa filleule de 4 ans.

Suite à son audition, il fut mis en examen pour « agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans » et en possession « d'images pédo pornographiques». Tandis que son avocat n’émettait aucun commentaire sur cette affaire, Me Rémond, elle, s’indignait face aux justifications de l’ex-maître chien de l’armée lorsqu’il attestait « ne pas avoir eu conscience de ses actes ». Pire encore, selon la juriste il ne faisait plus la différence entre une enfant et une femme. Et avoua être sous l’emprise de l’alcool et la drogue au moment des faits, pour justifier son acte. Il évoqua également avoir depuis sa jeunesse des attirances pour les enfants, un fait qu’il avait manifesté auprès de sa filleule, qui est selon lui sa première victime.

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Bien évidemment, les parents des victimes sont « extrêmement choqués » par ces révélations et confus car ils redouteraient que d’autres enfants aient subi ces actes ou pire encore. Et si l’on considère le fait que ces agressions aient eu lieu peu de temps avant la disparition de Maëlys, l’on craint dans cette histoire qu’il ait commis bien pire que ce qu’il n’aurait confessé. Pour les parents plus ou moins proches de M. Lelandais, c’est le choc face à sa vraie personnalité, découvrir celle d’un « prédateur sexuel », car malheureusement auparavant « il n’y a eu aucun signe avant-coureur ». Très prochainement ils seront entendus par le juge.

Alors que le parcours criminel de l’ancien maître chien semble de plus en plus s’obscurcir, janvier dernier, des enquêteurs s’étaient investis à comparer le parcours de M. Lelandais avec les 900 cas de disparitions et de crimes non résolus dans près d’une vingtaine de départements Français. Cette cellule baptisée Ariane avait été mise en place par la gendarmerie pour permettre de vérifier son implication dans ces affaires. Et dans l’attente d’une conclusion des enquêteurs, nous espérons que ce long travail aboutisse à débusquer le coupable afin que justice soit rendue pour toutes ces victimes et leurs familles.

Si les raisons énumérées pour justifier les actes de M Lelandais restent inconcevables, il semblerait qu’il ne soit pas conscient de son acte et encore moins de l’image qu’il renvoie. Comme le rappelait Me. Caroline Rémond « l'usage d'alcool et de drogue constitue une circonstance aggravante, pas atténuante », et en dépit de tout cela rien ne pourrait justifier ces agissements. Quand bien même son enfance et tout ce qu’il aurait pu traverser dans sa vie pourrait expliquer ces actes, aux yeux de tous, ces faits restent répréhensibles, « car il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent. » [2 Thesssaloniciens 1 v.6]. Et il devra faire face aux conséquences de ses actes.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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