Malnutrition: Une recrudescence mondiale où un enfant sur trois en est victime

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Santé

Chers lecteurs, les actualités au quotidien doivent interpeller notre conscience et pousser notre réflexion plus loin encore que les problématiques que nous lisons à travers les journaux ou entendons à la télévision et la radio. Car nous sommes tous acteurs dans le monde, les pays, les quartiers dans lesquels nous vivons.
Une nouvelle alerte a été lancée il y a peu par l’Unicef, sur un sujet qui semblait réglé, relayé au passé mais qui en réalité s’est développé et a pris une autre forme et une place importante dans les problèmes sanitaires actuels.
La parole de Dieu nous enseigne sous bien des formes, de ne négliger personne, d’apporter notre aide à notre prochain que nous ayons en abondance ou pas, de donner à ceux qui sont dans le besoin, et dans chaque acte que nous poserons le Seigneur dans sa bonté se souviendra de nous.

A tout égard, dans chacun de nos actes, quelque soit notre rang social nous avons des responsabilités, pour certains plus grandes que les autres mais en aucun cas à négliger. La dynamique actuelle de notre société se veut pourtant égoïste, compétitive, écrasante et injuste, creusant des écarts de plus en plus profonds entre les objectifs de productivité des pays entre eux mais également dans la conscience donnée aux populations d’agir entre elles.
Nous voyons un écart se creuser entre les riches et les pauvres, plus de mépris entre ceux qui ont et ceux qui n’en ont pas, un dédain et par conséquence une désolidarisation de la population qui semble voulue par nos gouvernements, et nous en sommes tous victimes, lorsque nous marchons dans la rue, sur nos lieux de travail, cette volonté de compartimenter le personnel en fonction du niveau professionnel. Suscitant une manière de faire et de vivre contraire aux valeurs du Père par lequel nous avons la grâce de vivre, de respirer et de mouvoir sur terre.

Les recommandations du Seigneur sont pourtant simples et pleines de justice, de paix, d’amour et d’égalité contrairement aux stratégies politiques mises en place. La première et principale ordonnance étant d’agir avec amour, Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. [Jean 13 v 34-35]
L’amour a plusieurs formes, pour notre prochain, à l’exemple des actions de l’Unicef, l’organisation des Nations Unies, fondée en 1946 pour l’amélioration des conditions des enfants. Publié le 15 octobre dernier, un rapport de l’organisme relève une situation préoccupante où l’ONU affirmerait que 227 millions d’enfants de moins de 5 ans seraient sous-nutris ou en surpoids.
Loin des stigmates reçus, comme l’observe le Dr Victor Aguayo, médecin en santé publique, « par le passé, on pensait que (…) le surpoids et l’obésité étaient la malnutrition des riches, mais ce n’est plus le cas » ; également chef du programme nutrition de l’Unicef, interrogé par l’APF, le Dr souligne que « de nombreux pays pensaient avoir relégué la malnutrition au rang des problèmes du passé, mais ils découvrent qu’ils ont un nouveau problème très important », car une nouvelle fois, l’alerte retentit à grande échelle. Aujourd’hui, un enfant sur trois de moins de 5 ans est soit dénutri, soit en surpoids.

La malnutrition a plusieurs formes susceptibles d’être négligées par l’élan de notre société actuelle. Pourtant le mal est bel et bien présent, ancré et chemine, dont les premières victimes sont les plus fragiles, les enfants. Par définition, la malnutrition est une pathologie causée par une insuffisance ou un excès de nutriments auquel peut s’associer ou pas un nombre insuffisant de calories. Elle est non seulement liée à la quantité, mais également lié à la qualité du repas donné.
Plusieurs facteurs peuvent en être responsables, tels que les habitudes alimentaires, la pauvreté qui persiste ainsi que le changement climatique, qui sont évoqués dans ce rapport comme un « triple fardeau ». Effectivement, comme nous l’informe Le Monde, entre 1990 et 2005, le nombre d’enfants ne pouvant avoir l’apport nutritionnel suffisant pour leurs besoins, a grandement baissé, mais reste toujours la principale problématique en Afrique subsaharienne et en Asie du sud.

Pour l’heure, en 2018, sur 676 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans, 227 millions soit un tiers d’entre eux étaient en sous-nutrition ou en surpoids, la moitié souffrait de carences alimentaires, par conséquent dues à un retard de croissance sur une malnutrition chronique ; 149 millions d’enfants sont trop petits pour leurs âges et 50 millions sont trop maigres pour leurs tailles. Appelée « faim cachée », il s’agit d’une malnutrition liée à une carence en minéraux et vitamines. Négligée elle est pourtant source de graves conséquences physiques, s’attaquant au système immunitaire, provoquant des troubles visuels, auditifs et intellectuels jusqu’à des maladies mortelles. Dans ce tableau de « faim cachée » ou de « faim invisible » se trouve également la malbouffe. Alors qu’en 1990, le pourcentage d’enfants atteints de surpoids dans les pays à faibles revenus n’était qu’à 3%, aujourd’hui il est à près de 10%. Et pour cause, réputées pour leur rapidité et à portée de main, ces nourritures de type fast food, ou nouilles instantanées sont plus riches en calories qu’en nutriments, une alimentation peu saine pour nos enfants créant ainsi un développement rapide de surpoids et d’obésité touchant 40 millions de jeunes enfants. Complexe et polymorphe, la malnutrition peut apparaître désormais dans le même pays, dans une même famille mais également chez un même individu à différents âges de sa vie. Il est important de souligner qu’une malnutrition chez l’enfant est un facteur de risques de surpoids ou d’obésité à l’âge adulte, précise le Dr Aguayo.

Chers Lecteurs, nos fondements pour un équilibre plus sain, doivent reposer sur la Parole de l’Eternel qui nous prévint des malheurs qui s’attaqueraient à notre monde tels que la famine, la pauvreté, les catastrophes naturelles. La malnutrition est l’un des maux qui gangrènent notre monde depuis des siècles et qui jour après jour face à la pauvreté, aux inégalités et à la dynamique sociale nous heurte. Effectivement en un bref regard, nous sommes également bien loin de l’époque où nos parents cultivaient la terre, mangeaient les fruits d’un dur labeur, des repas sains confectionnés de leurs mains alors qu’aujourd’hui les plats surgelés, à réchauffer, hantent nos réfrigérateurs par manque de temps, laissant au second rang l’importance d’un apport alimentaire équilibré.

L’Unicef interpelle donc les gouvernements face au naufrage de la population mondiale, étroitement lié à la pauvreté grandissante, et un laisser-aller dans une politique de commercialisation en faveur des dictats de la nourriture rapide et des boissons trop sucrées. L’Unicef souhaite également que les gouvernements réglementent davantage, comme la promotion du lait infantile en poudre, rendent accessible à tous l’accès aux aliments nécessaires pour une alimentation équilibrée; et facilitent la compréhension des étiquettes nutritionnelles pour aider les consommateurs.
Rappelons-nous de ce passage biblique : supposez qu’un frère ou une sœur n’aient pas de quoi se vêtir ni de quoi manger chaque jour. A quoi cela sert-il que vous leur disiez : « Au revoir, portez-vous bien ; habillez-vous chaudement et mangez à votre faim ! », si vous ne leur donnez pas ce qui est nécessaire pour vivre ? [Jacques 2 v.15-16]. Une démarche qui semble être appliquée par nos gouvernements, or nous devons venir en aide de manière correcte et pleine de charité et hospitalité à ceux qui sont dans le besoin [Cf. Romain 12 v.13].
Portés par l’amour et le souci de notre Seigneur Jésus-Christ, il nous est demandé de prier pour des situations que nous semblons négliger, mais il le faut, car c’est notre devoir, nous devons prier pour tout, pour nos nations, nos gouvernements, nos leaders et nos prochains. Pour cette crise, Dieu peut intervenir et changer.

Pour l’heure, face à l’alerte de l’Unicef, les gouvernements sont encore silencieux et tardent à répondre mais le Seigneur, lui peut agir, peut répondre, parce que dans sa parole, il nous dit que nous sommes plus importants que les oiseaux dans le ciel, qui ne sèment, ni ne moissonnent, que notre père céleste nourrit pourtant à leur faim [Cf. Matthieu 6 v.26]. C’est par notre foi, que nous devons prier et déposer les soucis et fardeaux de notre nation aux pieds de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. N’oublions pas non plus que notre nation est conduite par des Hommes, limités dans leurs actes, leur intelligence et également soumis à des difficultés et souffrances personnelles, pour qui nous devons prier et lesquels nous devons remettre entre les mains du Seigneur. L’Homme ne peut qu’apporter une solution partielle mais le Seigneur peut tout résoudre.

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Rosine Mankangila

Artistes Press

Artiste, Journaliste presentatrice, assistante de tournage, Perchwoman, Entrepreneuse

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