Mali : AQMI se dit prêt à négocier pour la libération de Sophie Pétronin

Pour certains, les actions sont connues et acclamées jusque dans les hautes sphères, malheureusement pour d’autres, leur amour et quête de la vérité les conduisirent à être répudiés et détestés.
« Ils me rendent le mal pour le bien, Et de la haine pour mon amour. » [Psaumes 109 v.5]. Plusieurs sont engagés dans un rude combat contre les faits malsains qui entachent notre société. Nous gardons en mémoire ceux dont l’ambition les a conduits au bout de leur course et ce, au péril de leur vie.

La famille Pétronin en fait partie. Plus précisément, Sophie, la matriarche de 73 ans, enlevée depuis décembre 2016 dans la région Nord-Est du Mali. Fondatrice de l’association « d’aide à Gao » qui apporte du soutien et de l’aide à la population défavorisée de cette commune malienne, elle fut prise en otage au cours d’une de ses nombreuses interventions auprès des habitants, par le groupe terroriste Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Résidant au Mali depuis 2000, les signes de son enlèvement furent repérés près du fleuve du Niger, quand bien même elle était entourée des autorités maliennes, comme l’a précisé son époux.

Cette histoire diffusée par les médias révélait au grand jour le fameux business d’otages qu’entretenait le groupe islamiste. Depuis les dernières nouvelles de la septuagénaire indiquant que son état de santé s’était révélé faible, ce jeudi 30 mai la chaîne de télévision France 24 informait s’être entretenue avec l’un des chefs du groupe, Abou Obeida Youssef Al-Aanabi, qui confessa auprès des journalistes être prêt à négocier pour la libération de la mère de famille. « Ils sont prêts à accepter, contre la libération de membres de leurs familles, la libération de Sophie Pétronin, a déclaré le journaliste. De quoi rouvrir les portes de la négociation, en s'adressant à la famille et aux autorités françaises. », rapportait le quotidien BFM TV.
Après 3 ans d’inquiétude pour l’époux et son fils et de captivité pour Sophie c’est une lueur d’espoir qui s’offre à eux et des retrouvailles qui s’annonceraient. Presqu’un soulagement pour Sébastien Chadaud-Pétronin, qui depuis son enlèvement n’a sans cesse mené la lutte pour la libération de sa mère sollicitant le président de la République, qui quant à lui avait adressé ses pensées à l’humanitaire lors des hommages rendus aux militaires tués au Burkina Faso.

Difficile de mettre des mots clairs pour envisager de comprendre de tels actes, pire encore si l’on considère les derniers mots d’Abou Obeida Youssef Al-Aanabi qui affirmait « que la France restait une cible légitime » et que « ses intérêts économiques et militaires sont aussi des cibles » plus précisément ses multinationales Total et Areva. Nous savons du moins que ce qui les pousserait à agir ne serait rien d’autre que la haine car l’amour ne fait aucun mal à son prochain, ne cherche pas son intérêt du moins n’est pas cupide, mais se plaît plutôt dans la bienveillance et la justice [Cf 1 corinthiens 13 v.5].

La parole de Dieu nous évoque en effet qu’il y a un temps où l’Homme méchant récoltera le produit de ses mains. En ayant une pensée pour toutes les personnes qui victimes d’enlèvement ou qui se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment ont perdu la vie, nous espérons et prions qu’arrive le jour où le fruit de leur bienveillance ou de leur innocence se manifeste afin que ces Hommes qui se cachent derrière de telles pensées et de tels actes répondent de leur haine.
Et afin de ne pas être pour l’autre une occasion de chute, nous prions le Seigneur de nous accorder par son Esprit Saint la force de résister aux œuvres de l’ennemi et de nous aider à pouvoir faire ce qui est bon, agréable et juste pour être auprès des frères et sœurs un sujet de joie.

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