Ça y est, les chrétiens fêtards peuvent se réjouir, la 7ème édition de Mitt’Him, le festival annuel de musique chrétienne est en pleine préparation. Comme chaque année, le rendez-vous des festivaliers est donné dans la commune de Mittersheim en Moselle, Région Grand Est de France. Un cadre reposant et paradisiaque pour célébrer Dieu, ou prendre ses vacances. Les 19, 20, et 21 juillet 2019, au Camping du lac Vert à Mittersheim, le festival, dont l’entrée est gratuite, jonglera entre concerts d’artistes dits de la scène chrétienne, ainsi que plusieurs autres activités annexes présentées sur le site, telles que des animations, des activités sportives, une garderie pour enfants, et la restauration. La célébration du culte le dimanche 20 juillet 2019 est également inscrite comme une activité. Au programme sur la scène, des artistes de musique Gospel urbaine et de variété, Social Beingz, Andrée Grise, Prince K-mer, T-Jay, Tendry, Manou Bolomik, Dire Pitan. Les années précédentes, le festival a accueilli la performance de plusieurs artistes éminents de la scène chrétienne francophone, entre autres Phillipe Decouroux, Jessica Dorsey, Grégory Turpin, Louise Zbinden, Matt Marvane, Thomas Blanc, pour ne citer qu’eux.

Mitt’him, le festival qui vous invite à la rencontre de Jésus-Christ

« Mitt’HIM est un jeu de mots phonétique avec l’anglais « meet him » qui veut dire « rencontre-le » « le » étant Jésus ». En clin d’oeil à la ville de Mittersheim, Meet Him devient Mitt’Him. Créé en 2012 , le festival fort d’un succès prometteur est à sa 7ème édition. En effet, l’événement enregistrerait selon les organisateurs toujours plus de visiteurs, chaque année. Passant de 350 participants à plus de 1800 en 2017. ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. [Romains 12 v.5 Bible]. Ce verset biblique serait à fortiori leur leitmotiv pour réunir les âmes autour de la musique chrétienne, d’après leur dossier de presse. Mais selon la chargée de communication, Amandine Ruth, la raison d’être du festival est tout d’abord de « montrer la diversité au niveau de la musique chrétienne, tant au niveau des styles qu’au niveau des activités. En effet, nous proposons également des activités sur ce festival, comme des cours de danses, des tournois de foot et autres. Donc l’objectif c’est de montrer la diversité du monde chrétien et de partager, évidemment, la bonne nouvelle et nos valeurs à des personnes qui connaissent Jésus, comme à celles qui ne le connaissent pas encore. »

En d’autres termes, pour honorer avec ferveur notre Dieu, nos oeuvres se doivent d’affirmer Christ comme l’auteur par excellence de nos ambitions et projets, dans le seul intérêt de propager son évangile à un plus grand nombre. Cependant, plusieurs points non négligeables attirèrent l’attention et la curiosité de notre rédaction, dont, la communication de cet évènement. Faite principalement sur les réseaux sociaux, celle-ci manquerait de contenus évangéliques. Par exemple, sur la page Facebook portant le nom du festival, l’on trouve des informations concernant l’évènement bien entendu, des Focus on brefs d’artistes programmés à cette édition 2019. Mais aussi, des publications sur des nouveautés d’artistes Gospel, et des conseils de jeux pour des foyers chrétiens. Ainsi que des courtes présentations des bénévoles actifs dans l’organisation du festival.

Surprenant donc de constater que la Page ne parle pas de Jésus-Christ qui est pourtant le centre d’intérêt de cet évènement selon les protagonistes. Pire encore, on n’y retrouve aucun message d’évangélisation pour inviter ou interpeler les non-croyants conviés à l’évènement qui seraient désireux de rencontrer Jésus au cours de ces trois jours de célébration. Encore moins, des partages de versets bibliques sous forme d’illustrations par exemple, ni de courts messages de soutien pour bénir, encourager les croyants.

Mitt’Him, un festival d’évangélisation ou de divertissement pour l’Eglise ?

« En 2012, je reçois un appel, une conviction, un projet. L’appel d’annoncer l’évangile en dehors des 4 murs d’une église. La conviction que c’est indispensable, urgent et important. Le projet d’un événement qui rassemblerait chrétiens de toutes dénominations, dans un esprit fraternel, témoignant à tous l’amour du Christ. La musique est un vecteur incroyable, alors pourquoi ne pas faire un festival de musique chrétienne ? Un mail à 7 personnes et le projet est lancé, et se concrétise depuis maintenant 7 ans. », a partagé le visionnaire, Matthieu Beck, en date du 13 juin 2019 sur la page Facebook du Festival. À en croire ses propos, Mitt’Him est donc un festival qui rassemble des chrétiens premièrement. Et des personnes plus ou moins sensibles au message du Christ n’ayant pas fait une démarche de conversion. Selon les chiffres de l’édition de 2018, il y aurait eu une dizaine de conversion, parmi les 2500 participants présents l’an dernier.
Malheureusement, le grand manque d’informations concernant les responsables de ce projet important, se remarque. Notre rédaction s’est contentée de leurs courtes descriptions publiées sur la page Facebook Mitt’Him. Après Matthieu Beck le visionnaire, on retrouve un dénommé Marc, responsable logistique et des contrats des artistes, qui expliqua via un post en date du 25 juin 2019 que son « cœur brûlait, je savais que je devais y aller. Dieu m'avait placé il y a bien longtemps l'envie de faire un festival Chrétien. L'équipe en place se posait la question si ce festival ne pourrait pas se faire tous les 2 ans. J'ai eu la conviction que c'était un mauvais plan, qu'il faut plus de bénévoles pour pouvoir mieux repartir la charge ».

Notre rédaction tenta d’obtenir des informations que nous jugions d’une grande importance pour au mieux vous informer. Nous comptions sur la chargée de communication, Amandine Ruth, pour une mise en contact avec un responsable portant la vision du festival, ou alors pour obtenir par son biais plus d’informations de leur part. Mais notre rédaction se heurta à un mur, Mlle Ruth se disait prompte à pouvoir répondre aux questions que seuls les visionnaires responsables de ce projet, sont à notre sens en mesure d’y répondre.
En effet, il va sans dire qu’un grand nombre de chrétiens accorde une grande importance aux valeurs et à la doctrine que défendent ceux qui réunissent des foules au nom de Jésus-Christ. Car beaucoup utilisent ce grand nom telle une marque de fabrique pour attirer des croyants, sans pour autant être animés par l’Esprit de Vérité. Ceci s’appelle de la tromperie ! Car si ce n’est l’esprit de Dieu qui anime les leaders qui rassemblent, ce sont des esprits malfaisants qui les inspirent pour égarer les croyants, et ce, même lors des évènements dits « chrétiens ».

Jésus-Christ est-il réellement à la première place de ce festival ?

Jésus-Christ révèle dans sa parole qu’il n’est pas du monde, et ceux qui l’on reçu comme Seigneur et Sauveur ne le sont plus, non plus. En cela, si le monde excelle dans le divertissement au point d’entraîner les Hommes dans des distractions mortelles, notre monde évangélique apporte un message universel salutaire et salvateur et ne peut donc suivre avec exactitude les codes de ce siècle. Dans ce contexte, il serait plus juste et plus évangélique que tout leader engagé dans l’intérêt de propager ou promouvoir l’évangile au travers de sa diversité, travaille d’abord sur un fondement biblique. Ce qui veut dire, de la même façon qu’on ne peut créer sa propre auto-école par coup de tête, on ne peut non plus créer son propre fondement biblique, ou pire encore, le soustraire de nos projets pour défendre une idéologie ou un concept dit chrétien, dans le but de se fondre dans la masse. N'aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, nous dit le livre de [2 Timothée 1 v.8 Bible].
À en croire les apparats de certains artistes chrétiens dans les éditions précédentes, entre jeans déchirés, mini-jupes ou mini-robes, habits très moulants ou à peine couvrants etc.,  l’on peut s’interroger sur leurs conversions réelles et sur les valeurs chrétiennes que ces artistes affirment défendre, d’où leur présence aux festivals.

De ce fait chers lecteurs, vous qui êtes difficile à impressionner, nous tenions à anticiper les questions que vous pourriez vous poser. Parmi lesquelles, à part promouvoir la diversité de la musique évangélique, le visionnaire Matthieu Beck et les responsables portant sa vision ont-ils à coeur une France conquise par l’évangile du Christ grâce à la puissance de la louange ? Ce festival n’existe-t-il que pour rassembler les chrétiens et artistes de toutes dénominations, soit, évangéliques, catholiques, adventistes, etc. ? Qu’ont-ils mis en place pour attirer les non-croyants ? Et, à quoi ou à qui les non-croyants se convertiraient-ils si la personne de Jésus et son évangile ne leur sont pas explicitement présentées en amont ? Dès lors, nous espérons que la chargée de communication, Amandine Ruth, puisse organiser une entrevue entre le visionnaire Matthieu Beck et notre rédaction, dans l’espoir de mieux vous informer et éclaircir les points importants de cet évènement chrétien.

Prions pour la réussite de ce festival

En solidarité avec tous les bénévoles et responsables voulant certainement présenter une image de l’église plus attrayante, nous vous invitons à prier pour ces frères et soeurs à l’oeuvre préparant ces trois jours de festival. Afin que cet événement soit un moyen de faire connaître l’art musical évangélique francophone à grande échelle, pour évangéliser notre pays. Et ainsi, permettre aux artistes de la scène évangélique de vivre de leur art. Plus encore, prions pour que ce festival chrétien soit un succès aussi grand que le Coachella dans les prochaines années à venir, ce plus grand festival du monde, en Californie. Car les chrétiens de la francophonie sont tout aussi nombreux que plusieurs nations réunies.

La Rédaction