Lunéville : le Samu mis en cause suite au décès d’une quinquagénaire

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Santé

Une fois de plus le Samu se retrouve au cœur d’un scandale qui vient remettre en cause son engagement et son éthique. L’année dernière à la même période, les médias nous révélaient la tragique histoire de Naomi Musenga qui succomba suite au manque de réactivité du service d’aide médicale d’urgence ; aujourd’hui c’est dans une autre affaire que le SAMU est de nouveau pointé du doigt et accusé de ne pas être intervenu lorsque les proches de Maryse Rabah-Otmani, âgée de 56 ans l’ont sollicité pour lui venir en aide. Souffrante depuis son intervention chirurgicale à la clinique Jeanne d’Arc pour une ablation de la vésicule biliaire sous coelioscopie. L’opération qui s’était bien déroulée sans complication ou effets indésirables l’avait toutefois affecté après être sortie de la clinique. Prise de nausées, de douleurs, elle avait des difficultés à marcher et se sentait bien faible. « Après une telle opération, ça pouvait sembler normal d’avoir encore mal », avait observé un de ses proches, mais son état semblait se détériorer de jour en jour, les alarmant et le mal qu’elle éprouvait était devenu insupportable même après que la clinique lui ait prescrit un antidouleur bien plus fort que le paracétamol.
En vain, les proches inquiets de l’état de Maryse Rabah-Otmani contactèrent le 15 qui ne considéra pas une intervention à domicile comme nécessaire, mais les dirigea plutôt vers la clinique, estimant plus judicieux qu’un de ses proches la conduise à la clinique de Lunéville. Où malheureusement la quinquagénaire succomba à quelques mètres entre son domicile et la clinique. Une fois arrivés, les pompiers et médecins lui prodiguèrent un massage cardiaque pendant près de 45 minutes sans succès. A la suite de cet évènement tragique, la famille et les proches ébranlés décidèrent de porter plainte.

Tout peut basculer à tout instant et c’est un fait qu’on ne peut contrôler ni par nos connaissances ou encore par les capacités que nous possédons. Etant à chaque instant, exposés à la catastrophe ou encore à la mort, nous savons du reste que notre vie ne tient qu’à un fil et si celui qui détient entre ses mains le souffle de tout Homme ne veille sur nous, comment pourrait-on alors survivre dans ce monde où notre vie est continuellement menacée par les malheurs que l’ennemi de nos âmes envoie vers nous. En ce sens, la parole de Dieu nous réconforte nous rappelant qu’il est un refuge pour ceux qui espèrent en lui [Cf Psaumes 62 v. 8] et qui s’abandonnant entre ses mains lui ont confié leur sort afin qu’il marche derrière nous comme un protecteur et devant nous comme un guide pour être épargnés des afflictions de ce monde et vivre en paix, abrités en son sein. Tel est son conseil énoncé à notre égard pour que nous ne vivions dans l’accablement et le chagrin face à certains drames de ce monde.

On peut comprendre combien cela peut être douloureux pour la famille et prier le père céleste que sa paix les apaise après cette triste tragédie. Si à l’heure actuelle la question qui se pose est de savoir s’il existe un lien possible entre son opération chirurgicale et son décès, l’affaire est étudiée au service régional de police judiciaire de Nancy où une enquête préliminaire a été ouverte afin d’établir si l’analyse de la procédure engagée par le Samu n’a subi aucun dysfonctionnement et l’éventualité que l’opératrice aurait sous-estimé la détresse de la quinquagénaire. « L’enquête en préliminaire pour recherche des causes de la mort est toujours en cours », et rien ne démontrerait qu’il y ait une faute de la part du Samu. La famille plus que déterminée pour obtenir les réponses à ses questions semble résolue à mettre tout en œuvre pour en découdre et de mettre les mots sur ce qui s’est réellement passé.

À la vue de cette histoire, il est difficile encore d’établir s’il y a bien eu faute ou non, car dans l’ensemble il semblerait qu’aucun élément ne permettrait de justifier le décès soudain de cette mère de famille. Qui laisse sans voix ses proches qui aimeraient tout naturellement en savoir plus sur cette affaire qui tend à être du moins étrange. Depuis qu’une autopsie ait été réalisée en mars, le procureur de Nancy semble être encore dans l’attente des conclusions de l’acte médicolégal. « Peut-être n’en serait-on pas là si une ambulance était venue… », pense l’un des enfants de la victime. Il y aurait très certainement quelque part eu négligence dans l’éventualité où son cas aurait dû être pris plus sérieusement en charge et mieux suivi après son intervention. Malheureusement le pire est arrivé ne laissant plus que douleur et questionnements, jusque-là sans réponses pour permettre à la famille de faire son deuil.

Face à ce genre de situation déconcertante et impossible à gérer où nos savoirs ne nous permettent pas de trouver la solution pour y remédier, à celui qui donne la vie nous recommandons ainsi notre sort afin que lui seul, apte à nous sortir des situations contraignantes et difficiles, épargne nos vies de ces désagréments, du moins nous couvre de son amour, nous environne de sa paix et soit ce rocher en qui nous trouvons notre abri face à ces péripéties de la vie. «  L'Eternel est celui qui te garde, L'Eternel est ton ombre à ta main droite » [Psaumes 121 v. 5]

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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