Les violences intercommunautaires perpétrées en Inde ont causé la mort d’une trentaine de personnes

news-details
Société
 

Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps [Apocalypse 12 v. 12]. Il est la source même des malheurs que connaît notre monde, et ce, par la discorde et le désamour dont il imprègne nos sociétés. Depuis des années voire des siècles, il est parvenu à conduire plusieurs Hommes à mener des actions visant à ruiner et à anéantir l’espèce humaine, par des guerres insoutenables, des attaques terroristes ou encore des génocides qui ont marqué l’histoire. Aujourd’hui encore, là où les violences ont pris par endroits des proportions indescriptibles et extrêmement effroyables, l’insécurité dans laquelle nous vivons est plus que perceptible, notre environnement est plus que pesant. Et sans cette sécurité que nous procure Dieu par sa présence, nous sommes plus que vulnérables et des proies faciles face à l’ennemi de nos âmes.

Dans cette série d’intenses violences que le monde connaît depuis le début de l’année 2020, l’Inde est actuellement marquée par les violences intracommunautaires qui ont eu lieu dans sa capitale. Le 25 février dernier, une crise sans précédent a frappé plusieurs quartiers de New Delhi, suite à un vaste mouvement de contestation contre une nouvelle loi qui permet aux réfugiés d’accéder plus facilement à la nationalité Indienne à condition qu’ils ne soient pas musulmans. C’est un mouvement datant de décembre 2019 auquel le premier ministre Indien est depuis confronté, un conflit intercommunautaire qui a généré des affrontements entre les communautés musulmane et hindoue. « Des heurts entre partisans et opposants d'une loi controversée sur la citoyenneté, jugée discriminatoire pour les musulmans par ses détracteurs », rapportait BFM TV. Dans un pays où la population est majoritairement hindoue, cette loi vient renforcer les discriminations envers la minorité musulmane qui se voit reléguée au rang de citoyens de seconde classe. Selon le chercheur Jean-Joseph Boillot, on parlerait de cette loi comme une stratégie pour le ministre et nationaliste Narendra Modi de conquête du pouvoir.

news-details

Ce sont les pires affrontements que l’Inde ait connu après 2014. « La loi a provoqué les plus importantes manifestations dans le pays d'Asie du Sud depuis l'arrivée au pouvoir de Narendra Modi en 2014 ». Ce pays avait défini la citoyenneté non par un droit de sol, mais par une tolérance vis-à-vis des personnes vivant en Inde. Ce texte concernerait plus particulièrement les Bangladais installés et nés en Inde, enfermés dans des camps de détention dans des conditions déplorables d’après Amnesty. Là où la crise de l’emploi semble profonde, tout comme en Occident, les migrants sont souvent considérés comme les responsables des difficultés que peuvent rencontrer la population locale. Face à ces intentions discriminatoires visant à rejeter la communauté musulmane et privilégiant les chrétiens, les hindous et/ou les bouddhistes, on ne doute pas des lourdes répercussions que cette décision pourrait avoir sur l’avenir et de ce que pourrait générer de tels tiraillements. Et l’Inde connu comme un pays qui interdisait toute discrimination de religion, se montrerait aujourd’hui plus arbitraire.
« Aujourd'hui, l’islam, mais demain ce sera sans doute le tour d'autres, comme s'en est ému lui-même lors de sa visite le président Trump à propos des chrétiens, souvent attaqués par les nationalistes hindous fondamentalistes ».

Avec cette loi, la relation entre les deux communautés ne sera certainement plus la même et la stratégie du gouvernement Indien semble apporter plus de terreur que de paix. Bien loin des atrocités commises par les groupes islamistes extrémistes, cette loi pourrait toutefois « alimenter en retour les franges extrémistes chez les musulmans », selon France 24. S’éloignant bien de la « coexistence harmonieuse, de relations commerciales libérées entre les pays du sous-continent », elle marquerait la fin d’une démocratie où à cause des exactions de plusieurs individus, des familles ou encore des enfants ne bénéficieront d’aucun droit à la citoyenneté.

Si donc le plus important est que nous vivions en paix, les saintes écritures accentuent sur ce point en nous recommandant vivement d’être toujours bienveillant envers nos semblables et de prendre garde que notre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles [1 Corinthiens 8 v. 9]. En dépit des peurs présentes qu’ont inspiré ces groupes extrémistes, faisant croitre un certain regard craintif et une forme de stigmatisation vis-à-vis de l’Islam, qu’importe ce qui a réellement inspiré le gouvernement indien pour établir cette loi, le fait est qu’elle vient clairement installer un profond différend entre les deux communautés et nous savons que de tels affrontements pourraient entrainer ce pays vers une guerre civile et toutes formes de sévices qui découleraient de ce conflit. C’est pourquoi la parole Dieu nous exhorte vivement à prier pour nos dirigeants, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. [1 Timothée 2:2], afin que Dieu leur accorde la sagesse dans la manière de diriger.

news-details

Dans les quartiers de New Delhi, des émeutiers armées de pierres, sabres et armes à feu ont semé terreur et chaos dans plusieurs zones, « des bâtiments, commerces et véhicules ont été brûlés. Plusieurs journalistes ont été agressés. », informa Le Point. Tandis que les habitants s’étaient enfermés dans leurs maisons, les lumières éteintes, des policiers anti-émeute ont été déployés, dressant des barrages à plusieurs centaines de mètres autour des zones affectées en bannissant l’accès. « Depuis hier, nous appelons la police à mettre en place un couvre-feu, à envoyer des renforts. Mais personne n'est venu », s’était exprimé un étudiant témoin direct des violences dont l’un de ses amis fut victime. Le mercredi 26 février, le bilan de ces affrontements faisait état d’une trentaine de personnes décédées et près de 200 blessés, des décès qui ont été principalement causés par des armes à feu, d’après le Dr Rajesh Kalra de l'hôpital GTB, situé dans le nord-ouest de la mégapole. Des dégâts matériels importants ont été relevés, des destructions importantes auprès des deux communautés, plus particulièrement prononcées chez les musulmans.

« J'appelle tout le monde à arrêter la violence. Cette folie doit s'arrêter », s’indignait le ministre en chef de Delhi Arvind Kejriwal adressant un appel à « la paix et la fraternité ». Ces confrontations se sont manifestées peu de temps après la visite du président américain Donald Trump qui s’est entretenu avec le premier ministre indien. En gardant une pensée pour les victimes et leurs familles, nous leur adressons nos sincères condoléances et nous prions pour ce pays pour que la paix conduise à mettre en place des lois qui favoriserait tous ses habitants.

author

Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

Partagés récemment

Ajouter un commentaire