Les agressions envers les soldats du feu ont triplé en 10 ans

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Société

Parmi les tristes nouvelles qui assaillent notre quotidien, c’est la violence qui semble actuellement être au cœur des préoccupations. Tandis que des mouvements se sont créés en soutien aux femmes victimes de violences, notre souci s’est également porté vers les pompiers, qui dans l’exercice de leur fonction sont souvent victimes de violences. Envers ces soldats du feu qui exercent déjà un métier à risque, selon les observations de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (l’ONDRP), les agressions ont triplé en 10 ans, soit de 213%. Face à ce phénomène, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au sénat s’investira dans les prochains jours sur une mission d’information sénatoriale qui portera sur la sécurité des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.

C’est en effet un quotidien bien triste pour ces personnes qui donnent de leur vie pour nous porter secours, faisant face à l’hostilité de quelques personnes lors de certaines interventions. Si parmi les opérations qu’ils effectuent l’extinction d’incendies reste minoritaire pour d’autres opérations ils font particulièrement face aux violences physiques ou verbales. « Ils me rendent le mal pour le bien, Et de la haine pour mon amour. » [Psaumes 109 v. 5]. Leur quotidien est devenu de plus en plus violent voir tragique, en 2017 par exemple 2 813 faits ont été signalés, pour en moyenne 74 agressions constatées chaque moi. Si ces faits ne sont pas plus importants dans les quartiers urbains sensibles, le secrétaire général Unsa pompiers explique toutefois qu’ils sont « avec tout public, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de zone de non-droit, on intervient partout ». Et il suffirait qu’ils mettent un peu de temps à intervenir pour que certains en viennent aux mains.

La violence a malheureusement atteint un rang important au cœur de notre société, c’est sans aucun doute pesant pour ces soldats du feu pour qui le secours à la personne représente 80 % de leur travail. Évidemment plus exposés à ces faits, notamment quand ils doivent gérer certaines situations parfois sensibles. Si selon Patrick Kanner le modèle social dans lequel nous vivons laisse paraître un oubli de la population qui vit en partie dans la précarité, ce qui laisse une forme de désamour prendre place au milieu de nous créant un environnement hostile pour ces professionnels du service public et plus encore les infirmiers, enseignants ou encore travailleurs sociaux. Cela n’échappe malheureusement à personne dans la vie que nous menons, de plus en plus la violence est devenue un moyen de se faire entendre ou se faire respecter. C’est ainsi on ne peut rien y faire il y aura toujours ces personnes qui préféreront la violence à la paix dans ce mode vie qu’impose le monde structuré par les doctrines malveillantes du malin, où violence et haine y sont prônés.
« Leurs mains sont habiles à faire le mal » [Cf Michée 7 v.3]. S’il suffit de peu pour faire réagir certaines personnes, il est malheureusement plus facile pour elles de répondre au bien par le mal avec celui qui incarne la haine qui a influencé la vie de quelques-uns, les a empreints de son caractère les laissant semer la mésentente autour d’eux. Et quand bien même c’est une manière de fonctionner pour le monde, préférons plutôt tout ce qui appelle à la bienfaisance et la bienséance et « prenons garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. » [1 Thessaloniciens 5 v. 15].

«Cela fait des années que les pompiers crient dans le désert; il est temps d’entendre leurs doléances », et parmi eux certains vivent sous le feu d’un monde individualiste. S’il est en effet question de trouver des mesures pour assurer la sécurité de nos pompiers, il est tout aussi nécessaire de remédier à ces formes d’agressions. Bien qu’elles constituent les risques de leur métier, mais sur qui pourrions-nous alors compter s’il cela devient peinant voir éprouvant pour eux de nous porter assistance. Il est vrai que nous devons notre sécurité à l’Eternel qui veille et nous protège, assurément c’est lui qui nous préserve des œuvres du malin et de tout danger qui pourrait nous atteindre. Car qu’on le veuille ou non ni Homme ou ni mesure instaurée dans notre société ne saurait mieux nous protéger sans être confondus par les traits de ce monde.
Toutefois pour au mieux résoudre cette problématique et veiller à ce que cela ne soit un motif qui dissuade à cette vocation, le 7 mars, le Sénat avait adopté une proposition de loi « qui permet à des témoins d’agression de sapeur-pompier de pouvoir témoigner anonymement, ce qui évite les éventuelles représailles », ainsi que d’autres mesures qui seront également proposées, dont la généralisation des caméras pompiers lors de leurs interventions.

Si l’année 2018 a été marquée par le décès d’un pompier âgé de 27 ans, une première depuis 10 ans, les observations de cette étude démontre qu’en majorité ils hésitent à porter plainte après une agression. « Je suis venu pour aider un gars et je vais peut-être repartir dans un cercueil », témoignait Anthony Boudaud qui eut plus de chance que son confrère, échappant à la lame d’un couteau d’un ancien militaire il y a 4 ans. Mais parmi toutes ces histoires toutes aussi accablantes qui démontrent les difficultés que nous rencontrons pour apporter plus de sécurité et de confort dans nos villes, notre prière est que l’Eternel Dieu fasse régner sa paix au milieu de nous afin que sa douceur et son calme soient notre partage et notre raison de vivre en paix avec tous.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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