Les Japonaises ont peur de se marier et fonder une famille car elles perdraient leur emploi !

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Justice

Le Japon, ce pays cosmopolite avec certaines de ses villes aux ambiances futuristes et très artistiques, s’alerte pourtant des conséquences d’une idéologie machiste, hélas, cause d’une crise de naissance dans le pays, rapporte Libération. Dans un pays aussi développé et prometteur que le Japon, qui serait également l’un des pays les plus peuplés au monde, la donne change depuis quelques années, et ce en sa défaveur. Un scénario catastrophe qui arrive suite au rythme pauvre de naissances. Moins de 100 000 000 d’habitants peupleraient le Japon en 2053. En 2016, le nombre d’habitants était de 126 730 302, ce qui était déjà un nombre considéré extrêmement bas.

Le gouvernement Japonais sonne donc l’alarme et tente tant bien que mal de favoriser l’accroissement des naissances. En essayant notamment d’améliorer des mesures de soutien pour que les femmes « puissent avoir des enfants sans inquiétudes », déclara un responsable du ministère de la santé. Mais cela semble être un combat de très longue haleine.
Alors que le gouvernement s’était fixé d’atteindre un taux de naissance de 1,8 par femme en 2025, ce taux s’avère toujours plus décroissant, passant de 1,44 à 1,43 par femme selon le ministère de la santé. Sans surprise, seulement 946 060 naissances ont été enregistrées cette année. A en croire le quotidien local Nikkei Asian Review, il s’agit du plus bas nombre jamais répertorié depuis le début des statistiques en 1899. Quant au taux de décès, il vient de franchir son plus haut niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce qui n’arrange nullement la situation sur le plan démographique du pays.

Le pays paierait-il son manque de parité hommes-femmes ?

Les raisons de cette crise de naissance sont des plus sexistes. En effet, il serait difficile pour une femme de la société japonaise de concilier boulot et maternité. Pour cause, bien que condamnée, la devise sectaire qui hante la conscience collective du pays serait d’accorder la sécurité de l’emploi à la gent masculine. Ces derniers ne risquent pas de s’absenter pour cause de maternité ou contrainte familiale. Cette idéologie est si bien ancrée dans la culture japonaise qu’elle modela le code du travail et de l’embauche en faveur des hommes. Ce qui semble regrettable, la gent féminine s’est elle aussi résolue à ce conditionnement presque machiste. Ces dernières sont également très nombreuses à considérer que le monde du travail appartient aux hommes. De ce fait, lorsque certaines se privent de concevoir pour garder leur emploi, ou encore, quittent simplement leur boulot lorsqu’elles sont enceintes, d’autres obéissent à des calendriers de naissances établis par leurs entreprises, leur accordant une période d’absence pour concevoir.

Pour être tombée enceinte avant « son tour », une employée d'une garderie a été réprimandée par sa hiérarchie, raconte son mari dans la lettre. Le directeur de la garderie avait en effet mis en place un « calendrier » pour que ses employées féminines se marient et tombent enceintes chacune leur tour. Les futurs parents ont dû s'excuser pour ne pas avoir respecté l'ordre qui leur avait été attribué.

Cette pratique mise en lumière par le quotidien Mainichi Shimbun, serait toutefois monnaie courante dans la société nippone. Néanmoins, elle est loin d’être la pire des injustices appliquées aux femmes actives et en devenir. En effet, le cadre universitaire encouragerait ces inégalités. Récemment, une université de médecine située à Tokyo, capitale Japonaise, fit la Une des médias suite à ses pratiques des plus choquantes. Dans le but de restreindre l’entrée des femmes dans le monde professionnel de la médecine, cette université baissait les notes de certaines candidates au concours d’admission. L’établissement avait établi un quota de 30 % seulement d’admission aux femmes, en 2011. Alors qu’un an avant en 2010, elles étaient à 40% admises aux examens et le double l’année précédente, rapporte Libération.

« Les femmes quittent souvent leur emploi en raison du mariage et de l’accouchement après avoir obtenu leur diplôme universitaire. Il y a un consensus au sein de l’université selon lequel les médecins hommes sont d’un plus grand soutien pour l’hôpital universitaire », se justifie un membre anonyme de l’établissement.
Cette information secoua le pays et fit naître un vent de colère chez les femmes Japonaises. Plus encore, dans un contexte où le Premier ministre assura faire de l’intégration des femmes dans la société politique et d’ailleurs une de ses priorités. Des paroles et applications législatives qui à ce stade de l’année ne semblent avoir grand impact sur la société nippone. Que des mots pour certaines militantes, car rien sur le plan juridique n’a été mis en place pour la parité en politique par exemple. Elles ne seraient que 10% à l’assemblée du pays.

Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n'auras point égard à l'apparence des personnes [Deutéronome 16 v.19 La Bible]

Si Dieu établit l’homme chef de famille, il ne fit en aucun cas de la femme, un être inférieur. Comme aime le défendre certains hommes opposés à l’épanouissement de la femme. Ce détournement des écritures saintes existe certes depuis des siècles, mais bien que nos civilisations et leurs lots d’épreuves, aient été témoins de l’importance de la femme dans la société et dans la sphère du pouvoir, cette idéologie répressive est hélas toujours de rigueur dans notre société évoluée.
Est-ce là une façon de garantir la soif de pouvoir des hommes aux idées extrémistes et malfaisantes à l’égard de leur semblable ? Des hommes qui s’évertuent à réduire la femme au statut de maîtresse de maison. Ces consciences machistes et sexistes seraient-elles la volonté de Dieu ? Non bien évidemment si l’on en croit les écritures. Les livres bibliques nous rapportent des témoignages de femmes, jonchant sur plusieurs tableaux allant de la politique, du milieu social, jusqu’au rang de responsable confessionnel influent.

Dieu répandit de son esprit sur toute chair. Hommes et femmes, nous avons reçu ce pouvoir d’influencer le cours des choses, de participer au bon fonctionnement de notre société. Plus encore, d’avoir un esprit suffisamment créatif pour créer, produire, concevoir, travailler, diriger et bien d’autres. Sans compter la force mentale, par ailleurs davantage exercée chez les femmes en raison de leurs nombreuses taches et contraintes quotidiennes. Mais aussi physique, pouvant être égale voire supérieure à celui d’un homme, pour celle qui s’adonne à quelques exercices ou efforts physiques quotidiens.
Que dire lorsque ces vérités détournées deviennent une arme de régression massive ? À tel point que le désir de se marier, de fonder une famille devient un frein d’épanouissement ? Devons-nous parler des desseins de Dieu ou celui du destructeur, œuvrant de mille et une façons pour conduire l’Homme à offenser Dieu en transgressant ses règles, ou en détruisant ses valeurs établies pour un meilleur vivre ensemble. Plus effrayant encore, pour détruire les valeurs de la famille et de l’éducation, un énorme coup de pied donné à toute société pour assurer son déclin certain.

Notre monde a besoin de Dieu, de son règne. Et ce, malgré toutes les confessions existantes. Seul l’Esprit de Dieu peut permettre à l’Homme de saisir la pensée de Dieu afin de reconduire les peuples vers ses desseins bienfaiteurs. De permettre une harmonie salvatrice entre les hommes et les femmes. En d’autres termes, une unité puissante pour que chaque conscience, hommes et femmes s’emboitent pour œuvrer plus efficacement, pour un meilleur avenir. Combien de temps nos sociétés se priveront-elles du savoir-faire et de l’intelligence des femmes, dont il est reconnu par leur nature des qualités honorables, qui de plus, font d’elles d’excellents chefs d’entreprise selon d’innombrables rapports. Il faut croire que cette inégalité serait un piège psychologique animant la conscience de bon nombre pour maintenir nos sociétés dans un véritable déséquilibre et une instabilité jouissante pour les intérêts du destructeur apparemment.
Prions donc chers lecteurs pour un retour à la justice de Dieu dans notre monde, tout comme l’ont désiré avant nous, les doyens de la foi chrétienne, afin que nous vivions dans la paix et sous la grâce du très Haut et « Maintenant, que la crainte de l'Éternel soit sur vous; veillez sur vos actes, car il n'y a chez l'Éternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l'apparence des personnes, ni acceptation de présents. » [2 Chroniques 19 v.7 La Bible]

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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