Le peuple d’Algérie en colère contre un cinquième mandat brigué par leur président

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Politique

Abdelaziz Bouteflika, âgé de 82 ans et au pouvoir depuis 1999, ne lâchera pas la présidence. Malgré son grave accident vasculaire cérébral en 2013, son état qui ne cessa de se dégrader par la suite, l’homme âgé veut le pouvoir. Ce président dont la santé et l’ardeur à vouloir tenir le pays inquiètent alors que ses représentations publiques se font toujours plus rares, contrairement à ses déplacements à l’étranger pour des soins médicaux.
Candidat à son cinquième mandat présidentiel se tenant le 18 avril 2019, il assura d’un ton ferme et avec sa santé fragile, qu’il compte rester à la tête du pays, via une « lettre à la nation » ce 10 février dernier. Il faut dire que la réputation du président laisse à désirer. On accuse le président Bouteflika d’avoir constamment falsifié les résultats des élections, afin d’obtenir des sondages avantageux et irréalistes, soit, plus de 80% des voies. Il est dit que sa toute première élection en 1999 était déjà sujette à controverse. Hélas, ces faits électoraux sont propres à plusieurs présidents d’Afrique ne craignant encore des conséquences de la colère de cette même grande majorité, unie pour se révolter contre ces résultats attribués.

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« …on veut un système qui pense à son peuple, qui pense à sa jeunesse »

Alors que les manifestations sont interdites en Algérie, quelques-uns bravent l’interdiction depuis plusieurs jours, et manifestent contre l’annonce du cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Se voulant pacifistes, ces manifestants firent pourtant front aux gaz lacrymogènes de la police voulant évacuer la rue commerçante Didouche Mourad, où un petit nombre de manifestants (se comptant par milliers ces derniers jours, Ndlr), s’était réuni ce dimanche 24 février 2019. Avant cette rue commerçante, c’est la Place d’Alger lieu de rencontre initiale de la manifestation que les autorités prirent d’assaut pour dissuader tout rassemblement, relate Le Monde.

Par contre à Paris, les Algériens ont pu faire entendre leurs cris de colère. Toujours de façon pacifiste, la diaspora algérienne s’est rassemblée sur la Place de la République, 3ème arrondissement de Paris. « On ne veut pas de ce système! Ce n’est pas la personne en elle-même, ce n’est pas les gens en eux-mêmes […] On veut un système qui se développe, …on veut un système qui pense à son peuple, qui pense à sa jeunesse, surtout, surtout, surtout, un système qui est pour l’Algérie. »
En effet, l’on doit cette union du peuple algérien à un mouvement nommé Mouwatana, créé en Juin 2018 pour faire front au cinquième mandat du président Bouteflika, rapporte Le Monde. Constitué de militants associatifs, d’avocats, mais aussi de journalistes et de membres de l’opposition, le collectif appela la nation au rassemblement.

Car ce n'est ni de l'orient, ni de l'occident, Ni du désert, que vient l'élévation. Mais Dieu est celui qui juge: Il abaisse l'un, et il élève l’autre. [Psaume 75 v.7-8 Bible]

Dieu maître des temps et des circonstances permettrait-il ces crises politiques, afin que personne ne s’enorgueillisse ? Qui d’autre que le Créateur de toute chose, initiateur de tout système, royal et démocratique, est en mesure de faire perdurer un règne ? Ou a contrario, y mettre un terme ? L’on peut également croire que c’est Dieu qui donna la science de ce que nous appelons la démocratie, des valeurs qui existaient déjà dans les premières heures de l’humanité, et parmi les premières civilisations. Notons néanmoins que dans toutes ces choses, c’est Dieu qui élève tout Homme en dignité, et qui rabaisse. De telle sorte à ce que son plan libérateur et parfait s’accomplisse selon sa justice juste et redoutable. En effet, Dieu promit de l’avenir et de l’espérance à son peuple. Ainsi donc, il créé des temps et des circonstances pour changer les choses en faveur de ses enfants, dit la Bible.

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Les mandats éternels, une pratique commune à plusieurs dirigeants

Alors que Dieu lui-même par son fils Jésus-Christ eut trois ans de mandat sur la terre si l’on peut dire, à la fin duquel il encouragea tous ses « partisans » en ces mots : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes,» [Jean 14 v.12 Bible ], et ce malgré son identité divine. Certains présidents notamment en Afrique, se refusent toujours à prendre exemple sur ce leader incontesté et reconnu de tous. Quoi que Dieu permit l’élévation de grands personnages au cour de l’histoire. Par exemple, ils sont nombreux à vanter les mérites de grands dirigeants Africains, Nelson Mandela pour ne citer que lui. Président d’un seul mandat en Afrique du Sud entre 1994 et 1999, il décida de faire vivre la démocratie en refusant de se représenter une nouvelle fois.
Ayant fait le choix de copier le modèle de démocratie de l’Occident, ils s’octroient hélas des mandats éternels, usent de fourberie, de stratégies politiques. Pire encore, changent les constitutions à la dernière minute. Tel qu’en République Démocratique du Congo, où l’ancien président au pouvoir depuis 2001 quitta le gouvernail en 2019, alors que son long et second mandat présidentiel avait pris fin en 2016. Il fut poussé vers la sortie par les cris de colère et manifestations des Congolais, hurlant durant près de quatre ans et au péril de leur vie.

Nous avons assisté cette dernière décennie aux mouvements de manifestations des peuples d’Afrique, prêts à mourir pour que soient rétablis la justice, la démocratie et un État de droit et de liberté. L’on peut prétendre que l’Algérie plus avisé de par les conséquences du printemps Arabe en 2011, ne connaîtra certainement pas les circonstances tragiques de la RDC, et nous pouvons remercier Dieu pour cela. Toutefois, nous savons que le mal se glorifie dans ces temps de trouble pour faire vivre son règne de destruction et de désordre. Il est donc du devoir de chacun de prier pour que cette crise politique se déroule sous la paix de Dieu. Et bien entendu que le sort de l’Algérie avec ou sans le président Bouteflika, soit sous la grâce miséricordieuse de Dieu, le Père de tous les Hommes. Dès lors, nous pouvons croire que l’ère où les peuples d’Afrique se laissaient opprimer, sans s’exprimer pour revendiquer leurs droits d’avoir un leader répondant à leur attente, est en train d’être révolue.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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