L’athlète australien Israël Folau, viré pour avoir appelé les homosexuels à la repentance

Il est très difficile de jouir d’une grande notoriété publique tout en exprimant au monde, sans retenue ni complexe, ni la moindre répercussion, sa foi évangélique. Car si le monde qui évolue aux antipodes de toute valeur de Dieu, a pour cela, haï notre maître, le Christ, comment acceptera-t-il sans broncher, le message de ses disciples ?
Cela, le Seigneur nous en avertit dans sa parole : « Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait » [Jean 15 v.18-19]
Car le monde est empêtré dans le mensonge de son propre maître et rejette toute vérité. L’athlète de haut niveau, Israël Folau, originaire de Sydney en Australie, en fait actuellement les frais.

Joueur de rugby professionnel de l’équipe des Wallabies, à la carrière exemplaire et fervent croyant évangélique, Israël Folau, 30 ans, était encore il y a quelques mois une star dans son pays, en Australie. Jusqu’à ce qu’il décide d’exprimer en public sa croyance, une énième fois.
« Ivrognes, homosexuels, adultères, menteurs, fornicateurs, voleurs, athées, idolâtres, l’enfer vous attend. Repentez-vous ! Seul Jésus peut vous sauver. », a-t-il posté en avril dernier sur son compte Instagram, en accompagnant son post de trois versets bibliques, Galates 5 v.19-21, Actes 2 v.38 et Actes 17 v.30.
Immédiatement, la foudre des internautes s’est abattue sur lui comme celle de son club. Le 10 mai dernier, la Fédération australienne de rugby a décidé de rompre définitivement son contrat considérant que l’athlète, aux propos homophobes, a violé le code de conduite des joueurs. « Cette décision est douloureuse. Nous soutenons les droits (des joueurs) sur leurs propres croyances et rien ne va changer. Mais […] nous entendons également respecter nos différences », avait déclaré Raelene Castle, présidente de Rugby Australia.

Une bataille judiciaire

Si Israël Folau n’a pas fait appel de la décision de la Fédération, n’accordant aucune confiance aux instances du rugby, il compte toute de même lui intenter un procès pour obtenir réparation suite à son limogeage. Mais cela coûte cher et l’athlète, à la recherche de trois millions de dollars australiens, avait lancé via la plateforme GoFundMe une cagnotte, qui avait rassemblé près de 426 000 € de la part de plus de 7000 donateurs. Mais coup de théâtre ! La plateforme GoFundMe, engagée dans la lutte pour l’égalité des personnes LGBT, sous la décision de sa directrice régionale, Nicola Britton, a décidé de fermer cette cagnotte qui pour elle faisait « la promotion de la discrimination ou de l’exclusion », et rembourser tous les donateurs.

Mais à peine fermée, un lobby de conservateurs chrétiens australiens, l’Australia Christian Lobby (ALC) en a lancé une nouvelle qui en une matinée a permis de récolter plus de 430 000 dollars australiens. Martyn Iles, le leader, a indiqué vouloir aider l’athlète car « il est juste et il créée un précédent juridique important », ajoutant que de nombreux australiens se tiennent à ses côtés.
L’athlète peut aussi compter sur le soutien de plusieurs personnalités chrétiennes du sport du haut niveau comme l’ancienne gloire du tennis australien, Margaret Court, ou encore l’international anglais de rugby Billy Vunipola. Qui eux aussi s’attirent les foudres des détracteurs.

Une vérité qui dérange

Devant cette tempête médiatique, l’on peut se demander si Israël Folau, aurait pu procéder autrement. Taire cette vérité ou la divulguer de manière plus soft ou plus sage. Mais comment garder une vérité si brûlante ? Ou même l’altérer ? Lorsqu’on fait face à l’état déplorable de ce monde qui court à sa perte. Israël Folau a choisi de la proclamer haut et fort auprès d’une société où l’homosexualité s’est subtilement insérée dans les mœurs, condamnant toute personne osant s’y opposer.
Pourtant, nous ne pouvons le nier ni le caresser dans le sens du poil, jamais Dieu n’a toléré le péché, sa parole qualifiant clairement les relations intimes entre deux personnes de même sexe, d’abomination. Israël Folau fit donc suite aux « lettres» de l’apôtre Paul, serviteur du Christ, qui déclara noir sur blanc le sort des homosexuels, comme des ivrognes, des idolâtres, des menteurs ou encore des voleurs, [Cf. 1 Corinthiens 6 v.9 ; 1 Timothée 1 v.10 ; Romains 1 v.26-32].

C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement […] Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. 

La vérité est là. Israël Folau l’a crié, comme Jean-Baptiste dans le désert : « Repentez-vous ! ». Car l’on ne peut laisser impunément le péché imprégner toutes les sphères et même l’éducation de nos enfants. Christ a fait de nous ses témoins, nous prévenant des adversités, mais nous rassurant aussi de son soutien.
C’est donc son soutien que nous prions en faveur de tous ceux qui osent proclamer la vérité à cette société obscurcie, comme l’ont fait chacun de ses apôtres, au péril de leur vie et leur réputation.

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