La traite humaine : l’ONU rapporte un crime largement impuni

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Justice

Il sont nombreux ces hommes qui ont donné leur vie pour que s’inscrivent les droits et la liberté de tous, un long et rude combat mené dans chaque contrée de part et d’autre dans le monde entier, qui ne semble plus valoir à notre siècle présent. Si les conditions de vie de cette ancienne époque donnaient lieu à des actions inhumaines, de nos jours où le monde s’est développé laissant place à la technologie qui a révolutionné notre époque et amélioré pour la plupart la qualité de vie, nous parlons encore malheureusement de ces hommes et femmes maltraités et exploités à des fins commerciales. Ces faits sont bien fréquents dans notre société, l’exploitation sexuelle, l’esclavage domestique, le trafic d’organes, la mendicité forcée ou encore le travail forcé, définis comme de la traite humaine, ils font partie de ces sujets dont on parle peu et qui ne sont point en notre honneur.

Face à cette indignation, en Janvier, les Nations-Unies firent part d’un rapport déplorable sur ces faits. Selon eux, le nombre de conflits armés n’a cessé d’augmenté depuis 30 ans intensifiant alors le risque de traite humaine. A ce constat, ils ont pu observer que les condamnations des faits de traite humaine sont en effet faibles, à travers le monde, laissant ces activités criminelles largement impunies. Notamment au Moyen-Orient comme en Afrique subsaharienne, « le nombre total dans ces régions reste très faible », précisait dans son rapport l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime. Ils parlent alors de ces trafiquants qui n’ont pas à craindre d’être traduits en justice poursuivant sans cesse leurs oeuvres malfaisantes. Laissant encore les victimes à la merci de ces ravisseurs, face à cette pauvre justice qui nous démontre encore ses failles lorsque de pauvres innocents paient le prix des erreurs ou des faux jugements des autres. Et ces nations où les conflits armés sont présents, laissent percevoir encore la défaillance des autorités, d’après l’ONUDC, pire encore « les déplacements forcés de populations, de l'éclatement des structures familiales et d'une précarité économique ».

Si l’on parle d’un phénomène d’une telle envergure, l’action la plus ou moins courante reste l’exploitation sexuelle, car ce sont 59 % de victimes qui ont été identifiées en 2016, sans oublier ces milliers d’autres filles et femmes captives et assujetties au groupe l’Etat Islamique ; parmi elles on retient le nom de l’ex-esclave Nadia Murad qui s’est vue décerner en 2018 le prix Nobel de la paix, pour ses actions en faveur des victimes. En France durant cette même année on parle aussi de 74% personnes victimes de la traite humaine, également victimes d’exploitation sexuelle. Dans cette même étude l’on constate aussi que le travail forcé est cette deuxième forme de traite humaine également répandue plus particulièrement en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Et en ce qui concerne les dons d’organes, près de cent cas furent décelés entre 2014 et 2017. Il reste encore le mariage forcé, l’une des traites les plus courantes en Asie du sud-est, qui concerne en majorité les femmes et jeunes filles.

Toutes ces pratiques malsaines n’ont pas de place dans notre société car elles viennent encore toucher la dignité de l’Homme, et pire lorsque tous ces hommes qui se sont rendus coupables de ce genre de pratiques ont su tirer profit de ce pauvre système judiciaire. Et quand bien même le rapport de l’ONUDC nous révèle que l’augmentation du nombre de condamnations serait certainement due à une « identification plus efficace », le plus important reste à mettre un terme à ces méfaits. Car si jusque-là l’ONUDC n’a su estimer le nombre de victimes à travers le monde, en 2016 un peu moins de 26 000 cas furent identifiés avec une légère hausse de 10000, comparé à 2011, « avec des hausses plus prononcées dans les Amériques et en Asie ». Cependant ce présent rapport nous dévoile que ce sujet est néanmoins considéré et demeure un sujet préoccupant pour les organismes tel que L’ONU. Toutefois nous savons aussi que les mesures et dispositifs mis en place pour endiguer tous ces phénomènes sont encore insuffisants pour que chaque coupable réponde réellement de ses actes. Arrivera le moment où nous ferons tous face aux actions que nous auront menées sur cette terre, devant l’Eternel qui nous rendra à chacun selon nos actes. Là où beaucoup se cachent encore derrière leurs actes, « il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent, » [2 Thessaloniciens 1 v. 6]
Quitte à nous alors de toujours rechercher ce qui est jute, bon et agréable aux yeux du père céleste. Car face à son jugement, son châtiment est juste, lui qui inspire justice et paix, il n’est pas sourd ni aveugle face aux afflictions de certains, consolateur il est pour les coeurs brisés et affligés, juste juge il est aussi devant les fautifs.
Tournant nos pensées vers toutes ces victimes de traite humaine, nous prions que le Dieu de toute grâce les soutienne et leur accorde sa paix.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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