L’Est de la RDC, une nouvelle fois, frappé par de graves intempéries

La République démocratique du Congo, l’un des pays les plus riches sous son sol, est aussi, hélas victime d’un climat dévastateur. La région du Sud Kivu a été une nouvelle fois, frappée par une inondation ravageuse.

« Mes frères sont morts dans ces inondations causés par la forte pluie, plusieurs autres personnes sont mortes, maintenant nous sommes entrain de les chercher avec nos propres moyens »
« J’ai perdu toute ma famille, je suis la seule survivante, je reviens ici dans ce village pour vérifier si des membres de ma famille ont survécu, c’est un cauchemar, j'ai perdu 18 personnes, personne n’a survécu, je n’y crois pas »
« Nous avons peur car toute notre famille est décimée, nous avons perdu nos grand parents, nos tantes, nos oncles, nous n’avons plus de maison, on vit comme des vagabonds »

Ces témoignages ne sont qu’une goutte dans la marée des familles endeuillées. Des familles qui ne sont hélas pas les premières si l’on compte le nombre d’intempéries qui ont frappé cette région.
En effet, l’Est de la RDC est sujet à de graves inondations suivies de glissements de terrain qui entrainent d’énormes pertes humaines. Cette nouvelle inondation a emporté plus de 400 personnes, sans compter le nombre important de disparus. Les recherches se poursuivaient encore. Des familles en pleurs cherchent leurs disparus sous les décombres, noyés dans la boue. Des dépouilles que de nombreuses familles n’ont pu enterrer dignement, car la zone serait une zone endémique du choléra, rapporte France24. Les dépouilles sont alors enveloppées dans des draps de fortune puis enterrées dans des fosses communes, pour éviter toute propagation de la pandémie. En soutien, le gouvernement envoya des dizaines de cercueils pour stopper ces enterrements de masse dans des fausses communes.

« Pour les blessés et survivants, les besoins sont énormes, il faut des abris, des biens de premières nécessités, des médicaments selon les humanitaires sur place, le gouvernement à dépêché une délégation pour apporter une aide d’urgence ». Faire un don serait un grand geste de soutien, mais faut-il encore que l’aide financière arrive à bon port, et vienne véritablement appuyer les secours sur le terrain, face à de plus en plus de décès et une gestion très compliquée des survivants, selon Thomas BAKENDA, un administrateur de Kalehe, localité de la région. « On serait très heureux de retrouver des personnes avec la vie, mais ce n’est pas le cas, les rescapés ont une maladie, ils ont des traumatismes, ils sont traumatisés comme nous-même ici, et vous connaissez une personne traumatisée qui n’est pas accompagnée, c’est plus que la mort »

Dans ce sombre tableau, réside encore l’espérance, en notre Dieu qui n’abandonne jamais ceux qui le cherchent et l’invoquent avec sincérité. Prions pour la R.D. Congo, cette terre bénie de Dieu, mais abandonnée à son triste sort. Prions pour que Dieu soit pour elle un refuge et une consolation.

La Rédaction