Kabila et sa famille confisquent les richesses du Congo pour garder la présidence !

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Politique

L’actuel président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila fils se prépare-t-il à briguer un cinquième mandat par manigance politique? C’est ce qu’alerte le renommé gynécologue Denis Mukwege, couronné de prestigieux prix tel que le Sarakhov en 2014, dernier en date. Dieu sait qu’il a de quoi s’en inquiéter car le « docteur qui répare les femmes » violées en masse suite aux instabilités politiques, dans son hôpital à Bukavu en RDC, vit sous les menaces et la crainte d’assassinat, d’une politique voyou. Son militantisme pour lutter contre les atrocités du viol, véritable arme de guerre, lui vaut la haine des autorités en place; l’accusant de dénigrer l’image du Congo à l’international. Une facette bien triste du gouvernement congolais semble se moquer de l’opinion politique internationale tout en maintenant voire suscitant un climat de chaos dans certaines régions du pays.

Peu de pays recèlent autant de ressources naturelles que le Congo. Et 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent dans la zone où les femmes sont attaquées. Faire main basse sur les richesses de notre sous-sol est donc la grande affaire. De même qu’en contrôler les cours pour ne pas provoquer une hausse des prix de nos smartphones, auxquels le coltan est essentiel. Les armées et d’innombrables milices se sont emparées de ces eldorados. La mondialisation a des conséquences inattendues. Et si elle n’est pas animée par une éthique, une morale…

À l’occasion du 58ème anniversaire de l’indépendance, le gynécologue aurait alors fait part de ses inquiétudes. À propos des prochaines élections, nouvellement repoussées pour le 23 décembre 2018. Dans une lettre ouverte publiée sur le site web de son hôpital, il y dénonce un esclavage moderne de la population Congolaise par un gouvernement opprimant, qui n’a d’égard qu’aux intérêts du président et ses sous-fifres. Il incite une nouvelle fois le peuple congolais à lutter pacifiquement contre le régime de Kabila; de peur de revivre une prochaine élection très certainement « falsifiée ».

Un maintien au pouvoir aux ambitions purement financières

Léonard She Okitundu, ministre des Affaires Étrangères, assura avec insolence que les élections auront bien lieu ce 23 décembre 2018. Il justifia fièrement que « C’est parce qu’il y a eu des circonstances qui ont fait que des élections ne pouvaient pas être organisées et qu’il fallait les reporter». Les craintes d’un scénario chaotique similaire aux années précédentes restent bien présentes. Nous avons d’ailleurs rédigé un article à ce sujet. Cette fois seulement, le sillage qui entoure les raisons du maintien du pays par la force, semble plus clair. En effet, le président Joseph Kabila détient une fortune colossale grâce à sa mainmise sur de multiples entreprises dans divers secteurs, comme le révèle une enquête publiée par Bloomberg.

Sa présidence a apporté la paix et la croissance économique au Congo, a déclaré l'homme de 45 ans, soulignant les réformes qu'il avait entreprises dans les secteurs des télécommunications, des mines, de l'énergie et des banques. Ce qu'il n'a pas dit, c'est que certains membres de sa famille sont parmi les plus grands bénéficiaires de ces changements - y compris sa soeur Jaynet et son frère Zoe…
Ensemble, les Kabilas ont construit un réseau d'entreprises qui s'étend à tous les coins de l'économie congolaise et a apporté des centaines de millions de dollars à la famille, selon une enquête de Bloomberg News. Le réseau tentaculaire pourrait aider à expliquer pourquoi le président ignore les appels lancés par les États-Unis, l'Union européenne et une majorité du peuple congolais pour remettre le pouvoir…

Le président et sa famille ont étendu leurs tentacules dans toutes les sphères du pouvoir afin de s’assurer un règne à long terme. En perpétrant ce que le père Kabila avait déjà amorcé à moindre échelle, chaque membre de la famille établit son règne pour gagner de gros dollars comme l’aurait déclaré Janet Kabila, sœur jumelle de Joseph Kabila. « Après la mort de leur père, les documents montrent, elle a mis en place des entreprises à travers le Congo, ainsi que dans les États-Unis, au Panama, en Tanzanie et sur l'île du Pacifique Sud de Niue. »
Cependant entre transactions pharamineuses suspectes et illégales de par leur mainmise sur la BGFI Bank du Congo, notamment par la sœur de Kabila qui détiendrait 40% de participation, l’ampleur de la prise de pouvoir de la famille Kabila est telle, que le départ de Kabila s’avère presqu’impossible. Du moins s’il juge que ses arrières ne sont encore suffisamment assurés.

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Bloomberg News, avec le soutien du Centre Pulitzer sur les rapports de crise, a retracé les intérêts de Kabila en rassemblant des archives de centaines de milliers de pages de documents d'entreprise qui montrent que sa femme, ses deux enfants et huit de ses frères et sœurs contrôlent plus de 120 permis d'or, les diamants, le cuivre, le cobalt et d'autres minéraux. Les membres de la famille ont également des participations dans des banques, des fermes, des distributeurs de carburant, des compagnies aériennes, un constructeur de routes, des hôtels, un fournisseur pharmaceutique, des agences de voyages, des boutiques et des boîtes de nuit. Une autre entreprise a même tenté de lancer un rat dans l'espace sur une fusée. […] la famille compte également des douzaines de coentreprises et de sociétés écrans par lesquelles elle détient des participations à divers degrés dans toutes sortes d'industries. Cela crée un système si envahissant que même des paiements apparemment inoffensifs - tels que le loyer payé par l'ONU pour un poste de police - finissent par trouver leur chemin vers la famille Kabila, analyse le réseau.

Faudrait-il attendre un nouveau coup d’État, pour déloger ce président qui en effet, ne semble être au pouvoir que pour les intérêts financiers de sa famille ? Au détriment du peuple congolais, dont les terres regorgent pourtant de richesse, mais vivant néanmoins sous un seuil de pauvreté extrême et incompréhensible. Sans compter les nombreuses crises inter-ethniques et politiques sous forme de bains de sang, orchestrées par le président lui-même, selon des rumeurs.
Dans leur fourberie, les Hommes pensent-ils être en mesure de duper Dieu?

Alors j'ai vu des méchants recevoir la sépulture et entrer dans leur repos, et ceux qui avaient agi avec droiture s'en aller loin du lieu saint et être oubliés dans la ville. C'est encore là une vanité. Parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le cœur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal. Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu'il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu'ils ont de la crainte devant lui. [Ecclésiaste 8 v.10-12 La Bible]

Cela peut sembler très simpliste pour certains, de se résoudre à remettre toute chose entre les mains de Dieu. Néanmoins dans ce genre de situation, il est encore plus dangereux de devoir s’en remettre à une politique; à la gouvernance qui se nourrit de sang et de richesses injustement. C’est alors que prôner l’action au lieu de la prière devient presque qu’une hérésie. Entrer en action justifie également la peur qui tétanisa pendant de nombreuses années le peuple Congolais, qui aujourd’hui ose se lever, jusqu’à périr en martyr sur la route de la liberté de la nation. Là également, nous retrouvons des caractères divins, que l’on prête à l’initiateur du sacrifice pour la libération des âmes, Jésus-Christ. Car si ce n’est la folie des Hommes, la colère et la vision pour un nouveau Congo, animent les grands penseurs et grands esprits. Des sentiments qui naissent par la quête de la justice, une justice qui tire son origine en Dieu, le juste juge et l’incarnation de la justice par excellence.

C’est donc animés de sentiments divins que les Hommes, mêmes ignorants de Dieu, agissent par sa volonté, pour rétablir son règne. Pour dénoncer l’injustice malgré la crainte de la mort. Ainsi chers lecteurs, il est évident qu’en toute chose, nous en revenons toujours à Dieu. À sa décision, son décret pour notre sort. S’il est auteur des rois placés sur le trône, il n’est en aucune façon à l’origine de leurs mauvaises semences et leur amour perfide du mal et de l’argent. Et le Christ l’assure dans sa parole, « Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée » [Matthieu 15 v.13 La Bible].
De ce fait, seul l’Éternel peut venir en aide aux peuples opprimés, déjouer les plans du destructeur, mis en place par des Hommes pris en otages par l’esprit du mal et du désordre. Pour conclure, tout comme le docteur Mukwege, militons pacifiquement, pas seulement dans les rues, mais dans nos assemblées, dans nos foyers, dans nos pensées, afin que le règne de Dieu se rétablisse sur la République Démocratique du Congo. Cette terre déchirée qui pourtant aurait été le Jardin d’Eden où vécu les premières créations humaines, Adam et Ève, selon de nombreux historiens et archéologues. Le Congo subit-il la rage de l’ennemi qui s’évertue à réduire ce grand pays censé briller aux yeux du monde, en misérable nation ? Une hypothèse déjà soulevée lors de débats politico-évangéliques.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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