Internet : Les moyens du gouvernement pour limiter les incitations à la haine

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Technologie

Il est vrai que nous ne sommes plus à une époque où il était interdit d’exprimer librement nos idéologies ni encore exposer nos convictions, où nos droits étaient limités et nous n’avions que des devoirs de citoyens. Si nos aînés ont attendu longtemps pour bénéficier de ce droit d’expression, jusqu’à quand allons-nous nous cacher derrière pour justifier nos bêtises ou prendre part à des mouvements qui incitent à la haine ?!!

L’avancée de la technologie numérique a révolutionné notre mode de vie, s’agissant quelque part d’une grande prouesse des XXème et XXIème siècles, s’accordant parfaitement à cette liberté d’expression. Aujourd’hui elle a donné lieu à quelques bavures par le libre accès à des personnes malveillantes, en parallèle avec le fameux scandale de la ligue du L.O.L, on parle de ces personnes ou d’un mouvement qui prône tout ce qui est malsain et qui induit à la haine notamment sur Internet ou via les réseaux sociaux.
Effectivement via ces plateformes sociales ouvertes à tous où les informations sont diffusées de part et d’autre, laissant librement chacun s’exprimer comme il le souhaite, comme le veut la liberté d’expression, les avis se mitigent, suscitant de long débats ou encore des disputes. Ce sujet est au coeur des réflexions depuis peu, et préoccupe notamment le gouvernement lorsque des personnes révèlent être victimes d’attaques sexistes, homophobes et antisémites.
Ce sujet est bien réel. En 2018, il faisait déjà écho bien avant la comparution de Facebook, Twitter et YouTube, face au comité judiciaire du parlement américain, où démocrates et républicains les reprirent sévèrement pour leur absence de filtrage des informations relayées sur leurs plateformes.

Tandis que la lutte contre la désinformation et les fake news est aujourd’hui l’une des priorités, le gouvernement veut se montrer moins clément et se dit prêt à démanteler toutes ces choses et « accélérer le retrait des contenus haineux qui circulent sur les plateformes », afin de responsabiliser les réseaux sociaux pour qu’ils aient un meilleur contrôle pour mieux sanctionner ce qui va à l’encontre de ce qui est tolérable. A cet effet, le secrétaire d’état au numérique M. Mounir Mahjoubi pense à un type de statut spécifiquement pour les réseaux sociaux qui serait situé entre celui de l’hébergeur de contenus et l’éditeur, pour que le statut actuel d’hébergeur en ligne qui les freine dans leurs responsabilités, leur donne plus d’options, de choix et d’obligation de transparence quant à éradiquer tout contenu haineux sur leurs plateformes.
Au printemps le gouvernement présentera donc « des actions législatives et non législatives pour pouvoir réguler toute la chaîne de la haine en ligne ». Ces actions imposent également la restriction de l’anonymat sur Internet, car bien qu’il ne désire pas y mettre fin, il souhaite le restreindre pour certains usages ou la levée de l’anonymat sera plus accélérée pour d’autres, soit particulièrement pour les auteurs de contenus malveillants. Et pour les pétitions et « la démocratie participative », il n’y aura pas d’anonymat.

C’est ainsi chère Eglise, c’est aussi le même combat auquel nous devons prendre part, dans notre environnement ou encore dans notre vie pour ne pas en ce sens donner accès à l’ennemi qui n’inspire que haine, rage et violence pour troubler ses victimes. En effet, comme il est de notre devoir d’aspirer au milieu de nous à la paix et tout ce qui est bon, juste et agréable au yeux de notre Père céleste, il nous appartient aussi de veiller à ce que chacun d’entre nous ne puisse tomber sous les filets haineux du diable, pour que tous prennent part à tout ce qui est vrai et tout ce qui est lumière pour nos vies, car ce qu’apporte la haine n’est que destruction et détresse.

Et lorsque nous savons que toutes les informations constituent ce à quoi nous aspirons, ce qui convient à nous conduire dans notre quotidien, nous devons alors être encore plus vigilants sur ces choses car ce que nos yeux voient ou ce que nos oreilles écoutent, bâtit ce sur quoi nous avons foi, il est préférable pour nous que tout ce qui est source de paix et joie soit notre édification quotidienne pour en premier lieu notre épanouissement personnel, mais aussi pour que chacun contribue à apporter les informations qui conspirent à la moralisation et l’éducation. Soit, chers lecteurs, ce sujet nous concerne tous, pour « que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification. » [Romains 15 v. 2]

Car dans cette arène infernale où la haine s’est désignée conductrice des agissements de beaucoup, ce qui est certain c’est que dans l’univers d’Internet où tout ce qui n’est pas forcément accommodant, fiable voire vrai, il est en effet temps de mettre un terme à cette influence négative qui se propage, et de débusquer enfin les actions de toutes ces personnes se cachant derrière leurs écrans pour faire ce que bon leur semble. Si on n’est plus à ça près en terme de violence, qu’importe la forme, ce dont notre société a clairement besoin à l’heure où le numérique influe sur nos activités, c’est qu’enfin soit circonscrite la sauvagerie de ces quelques personnes. Pour cela, il faudrait que nous prenions conscience que nous avons également un rôle à jouer dans cette démarche, si nous parvenons en plus de donner l’exemple à ne pas prendre part à tous ces agissements pour que tous nous puissions en paix, surfer sur le web sans que nous subissions les ondes négatives de qui est diffusé.
« Il faut que les auteurs de contenus haineux comprennent que nous irons les chercher partout où ils sont et que nous ferons cesser leurs violences. Nous allons agir avec fermeté et à tous les niveaux », préconise M. Mahjoubi. Menons ensemble cette même lutte.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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