Intégration: Une nouvelle politique d’immigration en cours pour les demandeurs d’asile

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Politique

Qui dit que les demandeurs d’asile viennent simplement en France pour profiter du généreux système d’aides ? Un mensonge ancré dans les consciences collectives dû aux mauvaises langues nationalistes. Car les voyageurs quittant leur terre natale pour trouver une verdure plus verte, cherchent bien évidemment un terrain où s’ancrer, travailler et s’émanciper. Quitte à être dans l’illégalité. Le député du Val-d’Oise de La République en Marche (LRM), Aurélien Taché l’a bien compris. Ce dernier fut chargé de rédiger un rapport sur l’intégration des Immigrés, comportant plusieurs propositions sur l’asile, l’immigration et l’intégration. Un rapport délivré ce lundi 19 février au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur, pour rendre plus sociale la politique d’immigration d’Emmanuel Macron. Et surtout, permettre la finalisation du projet de loi d’asile-immigration par le gouvernement qui sera présenté au conseil des ministres ce 21 février.

Un avenir meilleur s’annonce pour les demandeurs d’asile et immigrés sur le territoire Français. Ces derniers se verront davantage sollicités à participer à la vie sociale et professionnelle de notre pays. Au moyen d’un accès au logement moins rude, et d’une meilleure insertion à l’apprentissage de la langue, de la culture et de la citoyenneté. Et ce, au bout de six mois seulement après leur arrivée sur le territoire. Mieux encore, si le cas d’exil du demandeur n’est toujours traité, ce dernier aura tout de même droit de travailler sur le territoire. C’est un des éléments très « révolutionnaires » du rapport du jeune député de 33 ans qui souhaiterait qu’un maximum de ses propositions soient reprises par le gouvernement en plus de faciliter l’intégration pour tout étranger visant à s’installer à long terme France.

Il faut être cohérent, soit on arrive à avoir une réponse pour l'asile en six mois comme on s'y engage dans la loi, soit on ne prive plus la personne du droit de travailler. La première chose que recherche un demandeur d'asile lorsqu'il arrive, ce n'est pas qu'on le mette dans un centre d'hébergement ou qu'on lui donne une allocation pour qu'on s'occupe de lui, c'est qu'on le laisse travailler. On ne tient absolument pas compte du savoir-faire de la personne, de ce qu'elle pourrait vouloir faire en arrivant, de l'orientation vers des métiers où il y a des besoins... A l'exil, on a ajouté le déclassement.

Évidemment, travailler et se développer est la quête de tout Homme, n’échappant aux règles divines [Genèse 3 v.19 La Bible]. Aucun Homme sur terre ne désire vivre dans le mépris, ni dans la honte et l’échec. Des raisons suffisantes qui justifient le risque inconsidéré de nombreux réfugiés périssant en mer ; pour fuir les misères que leur infligent les gouvernements de leurs nations d’origine. S’il est vrai que dans les moments de malheur, l’Homme fait preuve de justice dans son jugement, ce n’est toutefois qu’en l’Éternel que prend vie la véritable justice. Car de l’Éternel, viennent les premières règles et protocoles d’accueil des étrangers. Nul doute à présent que ce projet très déroutant, allant à l’encontre des idéo anti-mondialisations de ces derniers temps, l’atteste bel et bien.

« Maudit soit celui qui porte atteinte au droit de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve ! Et tout le peuple dira: Amen! » [Deutéronome 27 v.19 La Bible].

Tout au long de l’Ancien Testament, sont rédigés de multiples conseils sur le comportement à adopter face à la veuve, l’orphelin et l’étranger. Trois représentations des cas sociaux les plus fragiles des sociétés d’antan et actuelles. Un article d’Emmanuel Dafont, directeur national des Œuvres Pontificales Missionnaires, publié sur le site Steinbach, décortique davantage les raisons pour lesquelles l’étranger est tout aussi vulnérable qu’une veuve ou un orphelin. En voici un extrait :
« Pourquoi l'étranger fait-il partie des personnes en danger ? C'est que, dans la société antique, être seul, c'est être exposé à tous les dangers, être privé des moyens de subsistance. La terre, en effet, est le bien du clan, du peuple. Plus profondément, elle appartient à Dieu (Lev 25, 23). Celui qui n'a plus de peuple ne saurait avoir une terre. Aucun individu ne peut posséder une terre. Il est condamné à errer. En cela, l'étranger rejoint les catégories de la veuve et de l'orphelin. Ces trois groupes de personnes se ressemblent en effet, en ceci qu'elles sont privées de la protection du clan. Sans famille, elles sont sans appui, sans ressources. Leur sort dépend de l'accueil qu'elles peuvent recevoir. Ne pas les accueillir, leur offrir le nécessaire pour survivre, c'est les condamner à la mort certaine. La faute majeure de Sodome fut précisément de refuser l'accueil de l'étranger, d'exploiter sa faiblesse et de s'en amuser (Gn 19, 1-10). Le même péché attira une punition semblable à la ville de Gibéa (cf. Jg 19-20). »

Dans ce contexte, chers lecteurs, songeons à changer notre regard sur notre prochain, qui vient de l’étranger. Dans l’intérêt d’enseigner des valeurs d’unité, de force et de progrès pour notre génération actuelle et future. Mieux encore pour les croyants en Dieu, en connaissance du pouvoir de la prière, invoquons le règne de Dieu afin que cette nouvelle politique d’immigration permette à notre nation de vivre un nouvel essor économique. Il est donc du devoir de chacun, de fuir les mouvances d’aliénation des immigrés; déjà minoritaires sur notre sol contrairement aux idées préconçues et en situation de faiblesse. Faire preuve de justice et de considération à leur égard, attirerait le regard favorable du Très-Haut. Il serait donc de l’ordre de la folie ou du moins de la mauvaise foi de cultiver la haine de l’étranger venant séjourner en France ou ailleurs. Des agissements qui nous éloignent alors de la bienveillance divine.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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