Grenelle sur les violences conjugales : voici les mesures qui pourraient être adoptées

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Société

En pleine lutte contre les féminicides, deux mois se sont écoulés après l’engagement du gouvernement pour remédier au fléau des violences conjugales. Le mardi 29 octobre dernier, la secrétaire d’état Marlène Schiappa énonçait déjà quelques propositions face à ce terrible problème de société qui perdure et s’accroît.

Chaque année, le nombre de féminicides ne cesse de prendre de l’ampleur, 101 victimes sont à déplorer depuis le début de l’année. En lançant au mois de septembre le Grenelle sur les violences conjugales, le pouvoir exécutif entendait se pencher sérieusement sur ce sujet pour mettre en place des mesures concrètes et d’une certaine manière mener plus d’actions. 11 groupes de travail réfléchissant à la thématique ont présenté auprès de la secrétaire d’état Marlène Schiappa, 60 propositions. Dont un groupe portant une attention particulière sur l’accueil des femmes victimes de violences par les forces de l’ordre. Dans l’idée d’améliorer l’accueil des victimes en commissariat, « Il propose de mettre en place "une grille d'évaluation du danger" lors d'une intervention des forces de l'ordre à domicile ou de l'accueil d'une victime en gendarmerie ou commissariat », en plus d’un protocole d’accueil qui pourrait être mis en place.

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Le travail fourni fut en effet fructueux donnant lieu à cette soixantaine de propositions parmi lesquelles le gouvernement s’inspirera pour proposer des mesures concrètes. Après deux mois de longue réflexion et d’implication, le Grenelle s’est achevé ce 25 novembre, journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce que l’on retient parmi les propositions, c’est la suspension de l’autorité parentale dès l’acte violent, un renforcement du numéro d’urgence, des solutions d’hébergement avec 1000 places disponibles dès janvier, la possibilité de rompre le secret professionnel en cas de signes perceptibles de violence ou encore une prise en charge du conjoint violent dans un centre spécialisé pour au mieux faire baisser la récidive, sans oublier les techniques de désarmement du suspect et une possibilité d’éloignement. En plus de l’augmentation du nombre d’intervenants sociaux en commissariat, des formations pour le corps enseignant seront accessibles. Et face à« la circonstance aggravante dans les cas de harcèlement et violences qui ont conduit au suicide, le suicide forcé. La notion d’emprise va être inscrite dans le Code civil et dans le Code pénal. »

Parmi les crises que l’Homme a, jusque-là, traversé, celle-ci met terriblement en péril la force d’un peuple en s’attaquant à la famille qui occupe une place importante dans la bonne structure d’une société censée s’épanouir dans l’amour et la joie. « C’est le regard de toute une société qui doit changer », déclarait le premier ministre Edouard Philippe.
Le gouvernement pourrait consacrer plus d’un milliard d’euros en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, mais serait-il en mesure de dissiper la haine et la colère qui anime cette société ? C’est hélas quelque chose qui nous dépasse, davantage lorsque cette force contraire à l’amour du Père céleste œuvre et sème dans la douleur, la peine et la souffrance.
Le besoin qui se fait donc ressentir est de lutter ensemble contre ce qui nous empêche de vivre en paix, et se créer un environnement harmonieux et serein. L’implication de l’Eglise de Christ demeure essentielle dans ce processus, afin qu’elle distille l’amour et la joie de Dieu auprès de tous et au sein des foyers. Et dès que nous en avons l’occasion, consolons-nous, ayons un même sentiment et vivons en paix [Cf. 2 Corinthiens 13 v. 11].

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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