Quand du coté de l’Elysée et Matignon le courant ne semblait plus passer, le pays mobilisé par le mouvement des gilets jaunes, se remet à peine du dernier discours du président Emmanuel Macron. Après avoir présenté ses excuses à toute la nation, parmi les manifestants les avis restent partagés. 50% ne se disent pas convaincus de l’annonce du président selon le sondage d’Opinion Way, dont une partie souhaite poursuivre la manifestation. Après le léger désaccord avec son premier ministre Edouard Philippe il y a quelques jours, la côte de popularité du président semble toujours au plus bas. Lorsque même Donald Trump ironisait sur l’impopularité de son homologue Français, le journaliste Gérard Courtois affirmait qu’« Emmanuel Macron fait l’objet d’un rejet violent et spectaculaire ». Il faut croire que notre cher président vit mal ces derniers jours. En effet depuis le début de cette mobilisation, il n’a jamais été autant humilié, tant les appels à sa démission se firent entendre durant ces quelques semaines de révolte.
Au pied du mur, alors qu’il tenait cette réputation de ne rien laisser passer, ce lundi 10 décembre, Emmanuel Macron se montra sous un nouveau jour démontrant aux yeux de tous face caméra son sentiment et son regret. Lors de son allocution télévisée, le Chef de l’Etat promit notamment pour l’année 2019 une hausse du Smic à hauteur d’une centaine d’euros par mois. « Sans qu’il en coute aux employeurs », il se voudrait renouer avec « une idée juste ». En poursuivant son discours, il annonça que les heures supplémentaires seraient défiscalisées et sur base volontaire il convie les employeurs à accorder à leurs salariés une prime de fin d’année qui ne sera pas non plus imposable et sera exonérée de toute charge. Quant à la réforme sur l’impôt sur la fortune, il semble être ferme sur ce point et ne compte pas faire machine arrière ; car selon lui, alors que cette taxe a été supprimée pour ceux qui investissent dans notre économie et aident à créer des emplois, elle reste toutefois maintenue pour ceux qui possèdent une fortune immobilière. « Revenir en arrière nous affaiblirait, alors que nous sommes en train de créer des emplois dans tous les secteurs », défendit-il. Il a cependant cédé à ne pas augmenter la Contribution Sociale Généralisée (CSG) pour les retraités percevant moins de 2000 € par mois, souhaitant pour cette prochaine année un changement perceptible. Et en ce qui concerne les sujets comme l’économie, l’immigration et le vote blanc, il évoque un débat sans précédent. Ces mesures qui devraient être mises en place devraient coûter entre 8 à 10 milliards d’euros.
Lorsque des célébrités telles que Franck Dubosc, Brigitte Bardot, Patrick Sébastien et bien d’autres s’allient à la cause des gilets jaunes, c’est pourtant auprès des 23 millions de téléspectateurs que le président tenta d’assurer son écoute et sa bonne volonté de faire ce qui est nécessaire pour un changement mais aussi pour une meilleure qualité de vie. « Il a visiblement voulu donner des gages sociaux sans effrayer le monde économique ». Une quarantaine de personnes restantes ont estimé ses dires, pourvu que son allocution ne soit pas une manoeuvre qu’il ait élaboré pour faire passer le vent. Quand bien même il aurait agit comme tel, on estime que son plan a fonctionné à moitié puisque d’autres n’en démordent pas et se préparent à un Vème acte après la dernière manifestation violente ayant réuni quelques 13 6000 personnes dans toute la France.
Des mesures trop drastiques ? Malgré sa bonne volonté tout semble peu jouer en sa faveur et quand l’avis du peuple semble abrupte, la majorité des députés soutiennent l’annonce du chef d’Etat, « les mesures annoncées sont tangibles, elles répondent aux revendications salariales et à la question du pouvoir d’achat. Elles doivent permettre à chacun de mesurer combien le président a entendu la colère qui s’est exprimée ces dernières semaines », défendait le député de l’Eure, Bruno Questel. Mais du côté de l’opposition, les avis semblent plutôt négatifs. « Il recule pour mieux sauter », avançait Marine Le Pen.
Les faits actuels d’un président hué par son peuple nous évoquent alors cette pensée biblique où le Seigneur Christ Jésus nous informait de l’image que nous aurions à cause de son nom et son message que nous défendons. Parce qu’ils l’ont haï, ils nous haïront aussi. L’Homme n’aime guère le changement, voire en a peur. Il est plus qu’évident que dans ce monde imprégné par la colère et la haine du Diable, tout changement de valeurs semble difficile à instaurer. Et l’histoire nous a démontré combien sont haïs tous les porteurs de changements.
Rappelez-vous, il y a 18 mois encore l’on se réjouissait d’avoir un président qui nous promettait de changer le pays. Bien que ses prédécesseurs en firent de même sans réellement y parvenir, car comprenons que cette charge n’appartient qu’à Dieu le créateur de toute chose. On pourrait encore blâmer notre actuel président pour ses promesses non tenues ou encore ses mesures trop radicales, mais remarquons qu’il y a bien trop à faire pour que le changement que l’on peut désirer dans notre pays s’établisse. Car pour cela, tous nos fondements doivent être revus, mieux encore nous devons repartir sur de bonnes bases pour mieux nous relever de ces crises qui assaillent le pays.
C’est donc en posant nos fondements sur les principes du divin que le changement pourra être possible, « car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » [1 Corinthiens 3 v.11]. Nous reconnaissons alors que le seul fondement de tout réel changement positif est Christ, et que la fondation bâtie sur lui ne pourra être ébranlée, car elle est définitivement ancrée dans une semence incorruptible.
C’est pourquoi chère Eglise de Christ, ne cessons pas de prier pour que Dieu accorde sagesse et intelligence au président ainsi qu’à son gouvernement pour bien diriger le pays et trouver les mesures, les solutions pour pallier la crise, mais également pour que nous puissions mener une vie paisible et tranquille avant sa venue imminente et son repos éternel.
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