Gérard Collomb : un énième départ du gouvernement, signe de mauvais augure ?

Alerte info

Gérard Collomb : un énième départ du gouvernement, signe de mauvais augure ?

Politique

Publié par Artistes Press | Le vendredi 5 Oct. 2018

Que diable se passe-t-il au sein du gouvernement Macron ? Il y a peu, le ministre de l’écologie Nicolas Hulot, en désaccord avec la politique d’Emmanuel Macron décida de quitter le gouvernement. S’ensuit le départ surprenant de la ministre des sports, Laura Flessel. Celle-ci semblerait avoir perdu la face suite à un possible litige avec le fisc et décida à son tour de démissionner. Jamais deux sans trois, le scandale en politique arrive cette fois par un gros poisson. Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur manifesta son désir de quitter le navire. Envisageant de reprendre son poste de maire de la ville de Lyon.

Sa demande de démission fut une première fois refusée par le président Emmanuel Macron. Hélas, le chef de l’État n’eut d’autre choix que de l’accepter. Gérard Collomb voulait manifestement bien s’en aller. À sa place, le premier ministre Edouard Philippe, officiellement élu ministre de l’intérieur par intérim. La passation de pouvoir eut lieu sur la place Beauvau ce mercredi tôt dans la matinée. Un évènement médiatique dont il n’est retenu que la froideur et la distance, entre les deux hommes. Une ambiance glaciale laissant confirmer ce que tous les médias soupçonnent, la mauvaise entente entre Collomb et le gouvernement Philippe, géré derrière les murs de l’Élysée.

L’affaire Benalla, une crise que l’ancien ministre de l’intérieur refuse de se pardonner

Il semblerait que le ton entre le chef de l’État et son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb n’était plus au beau fixe. À en croire son discours de départ, l’ancien ministre de l’intérieur n’aurait que peu cité le nom de son responsable politique, révèlent ainsi les médias. Pire encore, il aurait peint le tableau d’un bilan ministériel inachevé; mais avoue avoir peiné à ses débuts, la main de son ministère plongée dans un contexte assez difficile à son arrivée. Qu’est-ce qui poussa donc Gerard Collomb vers la sortie ? L’affaire Benalla serait la raison officieuse de son départ. Une affaire comparée à celle du Watergate, qui malheureusement lui ravit toute crédibilité dans l’exerciez de son mandat.

L’affaire Benalla, l’arme fatale des opposants politiques pour affaiblir le gouvernement Macron, a fait bien des dégâts. Les premières victimes ; Emmanuel Macron et … son épouse. Selon le magazine Gala, la première dame Brigitte Macron serait impliquée dans le départ du ministre de l’Intérieur. Les faits se seraient déroulés lors d’un dîner, ce 10 septembre 2018. À table, le couple présidentiel, et Gerard Collomb. La première dame qui d’ordinaire ne se mêlerait guère de politique fit remarquer « à Gérard Collomb sa ligne de défense durant son audition au Sénat, après être passé devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale. » Elle lui aurait également reproché de les avoir abandonné dans l’affaire Benalla. Si les propos de Brigitte Macron ont été démentis par l’Élysée, il s’avère qu’il n’y a jusqu’à présent aucune vraie raison donnée pour justifier ce départ retentissant, si ce ne sont des désaccords internes et l’humiliante affaire Benalla.

Le gouvernement Macron imploserait-il en plein vol ?

Depuis cette rentrée, le navire de la République en Marche sombre un peu plus dans une mer agitée. Alors que le président fait bonne figure grâce à sa communication offensive, sa popularité dans les sondages est en chute libre. Avec 32 % seulement d’opinions favorables, ce sondage est le plus bas de sa présidence. Cette conjoncture politique en secousse devrait bien nous interpeller car un pays dont la gouvernance n’est pas au beau fixe, ne présagerait rien de bon pour les jours à venir. Bien entendu, il n’est nullement question de s’affoler, mais d’être à l’affût de ce qui se passe ou se trame chez nos politiques.

En effet, l’unité fait la force. A contrario, celui qui se retire est l’ami de celui qui détruit [Cf. Proverbes 8 v.9 La Bible]. La sagesse de la Bible avertit les Hommes quant aux conséquences du manque d’unité.
D’autant plus, lorsqu’il est manifeste dans les plus hautes sphères, et que ces dernières dirigent notre pays. Alors, que devons-nous penser de ces départs précipités de nos politiques à tour de rôle, y a t-il anguille sous roche au sein de la politique d’Emmanuel Macron ? N’avez-vous pas remarqué le brouillon d’explications concernant les départs de ces politiques ? Excepté Nicolas Hulot, qui apporta des raisons assez claires, ceux de Laura Flessel et Gérard Collomb sont recouvertes d’ombres et de non-dit. Plus encore, l’ex-ministre de l’Intérieur semblerait avoir beaucoup à dire à propos des messes basses au sein du pouvoir concernant le président, qui subit notamment des critiques politiques et des attaques sur sa personne.

J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur. [1 Timothée 2 v.1-3 La Bible]

Si notre pays connaît un semblant de paix, une gouvernance fragile et instable fragilise ses murailles fortifiées. Nous devons garder en mémoire que la culture du chaos et de la confusion est issue des oeuvres du mal et de son règne infiltré dans nos gouvernements. Qu’à cela ne tienne, si nos leaders préfèrent cultiver un esprit cartésien, cela va de l’ordre des croyants d’élever la voix pour implorer la miséricorde de Dieu sur nos politiques. Dès lors, nous appelons nos concitoyens intercesseurs à prier pour notre pays et sa stabilité politique. De peur que la situation s’envenime au grand désarroi du gouvernement et de la population. L’intérêt étant, que toute la sphère du pouvoir soit sous l’influence de Dieu. Lui qui élève et rabaisse ; Accorde de l’avenir et de l’espérance depuis les premières heures de l’humanité dans sa grande bonté, malgré le fait que l’Homme l’ait rejeté. En d’autres termes, sans la faveur miséricordieuse de Dieu, il sera difficile pour tout Homme d’assurer une quelconque pérennité et stabilité politique, avec succès.