Gare du Nord : six blessés dans une attaque violente

news-details
Société

L’affaire a fait grand bruit, le 11 janvier dernier. Une violence inconcevable qui ne semble pas s’arrêter. En pleine Gare du Nord à Paris, un homme a attaqué à l’arme blanche plusieurs personnes, blessant six d’entre elles dont une gravement.
« Un individu a blessé plusieurs personnes ce matin à la Gare du Nord. Il a rapidement été neutralisé. Merci aux forces de l’ordre pour leur réaction efficace et courageuse. », avait twitté le ministre de l’intérieur Gérard Darmamin. Selon les informations relayés par plusieurs médias, l’attaque s’est produite vers 6h42. L’assaillant a attaqué deux hommes de 36 et 41 ans, un policier affecté à la police aux frontières (PAF) et trois femmes de 40, 47 et 53 ans sans raison apparente. Mais un acte qui parait prémédité, avec une arme qu’il aurait lui-même confectionné, « un crochet métallique dont la partie la plus longue se termine en pointe, entouré sur sa majeure partie d'une ficelle permettant une meilleure prise en main ». A sa première victime, il asséna une vingtaine de coup de couteau.

Rapidement appréhendé et maîtrisé, il a été interpellé puis hospitalisé après avoir été touché par balle par des policiers avant d’être placé en garde à vue pour tentative d’assassinat. Le 15 janvier, il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Si « Le certificat descriptif de ses blessures mentionne deux impacts thoraciques et un impact à l'extrémité inférieure du bras droit », il s’avérait que le déroulement exact des faits ne soit pas établi à cette heure, précisait la procureur de Paris Laure Beccuau.

Connu des services de police, il aurait été condamné à une amende pour violation de domicile et à 4 mois de prison avec sursis pour vol. Couvert par de multiples identités qu’il utiliserait, le mis en cause fait l’objet de deux obligations de quitter le territoire Français, dont la plus récente daterait de l’été 2022, sous une identité libyenne. Une source policière confirme qu’il s’agirait d’un homme d’origine Libyenne, né en 2000. Cette même source affirme qu’il n’aurait pas été expulsé, en raison de l’instabilité qui règne en Libye. « L'identification précise du mis en cause est en cours, ce dernier étant enregistré sous plusieurs identités dans le fichier automatisé des empreintes digitales alimenté par ses déclarations au cours de précédentes procédures dont il a fait l’objet », informait la procureur de Paris.

« Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. », exhortait Kofi Annan. Pour laisser place à l’amour qui instaure la paix, le confort et la sécurité.
Et notre Dieu dans sa Parole nous dit que « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvais voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays » [2 Chroniques 7 v. 14]. Pour cela, faudrait-il d’abord que l’Eglise de Christ prie pour cette société qui se détruit jour après jour avec toujours plus de haine et de violence. Que l’Eglise prie pour que la grâce de Dieu arrive dans ce pays en souffrance, afin que de tous ses maux, il soit guéri. S’il se tourne vers Dieu !

Par cette même prière que Dieu puisse accorder à nos dirigeants plus de sagesse, pour qu’ils parviennent à trouver des mesures concrètes qui sauraient résorber cette violence. Alors que le mobile de cet acte barbare reste indéterminé, nous portons une vive pensée pour les victimes et prions pour leur rétablissement.

La Rédaction

Partagés récemment

Ajouter un commentaire