France : des ONG déposeront un recours au tribunal contre l’Etat pour inaction contre le réchauffement climatique

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Climat

Les alertes des spécialistes du climat résonnent encore pour que chacun de nous prenne conscience de ce fait bien présent et qui vient chambouler notre climat. Si la machine s’est déjà enclenchée et que les premiers symptômes ont déjà été aperçus, ces spécialistes prédisent un avenir sombre pour la terre si rien n’est fait avant la fin de ce siècle. La cause principale de ce phénomène n’est rien d’autre qu’une forte concentration des gaz à effet de serre dans notre atmosphère. C’est ainsi que notre belle planète agonise, souffrant de nos activités qui tendent à la fragiliser de plus en plus. Pour les scientifiques, il faudrait que chaque nation se résolve à contenir l’augmentation des températures à 1,5°C. Mais comment pourrait-on y parvenir lorsque beaucoup reste sceptiques à ce sujet ? Pourtant les faits sont bien réels et l’on en subit déjà les effets, l’augmentation des niveaux des mers, l’extinction d’espèces animales ou encore ces quelques phénomènes météorologiques.

Actuellement, notre réel souci est l’insouciance de ces quelques classes qui négligent l’actuelle urgence. Si cette situation mérite alors l’attention de tous, elle exige de nous une grande responsabilité, celle de faire ce qui est nécessaire pour qu’elle ne s’empire. Car il nous a été donné en tant qu’habitants de la terre le devoir de prendre soin de ce dont l’Eternel nous a fait don, de cette terre qu’il façonna de ses mains divines pour que nous y vivions et bâtissions une vie selon son dessein. Mais il est un fait que nos actes ont plus ou moins conduit à son dépérissement. « La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus. » [Esaïe 24 v. 20]. On voit combien elle est bouleversée et les moyens et les solutions manquent pour qu’elle retrouve sa vitalité.

En effet, lorsqu’en décembre 2018, se tenait à Katowice la conférence sur le climat, le bilan de cette réunion restait décevant pour beaucoup. Si elle s’est néanmoins conclue par la signature d’un accord dictant les modalités d’application de l’accord de Paris, il a été difficile de parvenir à une entente tandis que d’autres pays ont refusé toute implication dans cette action préférant mettre en avant les intérêts économiques de leurs nations, ils ont rendus encore plus difficile la tâche pour refréner ce problème. Soit ce qui pourrait imposer aux pays participants de revoir à la hausse leurs engagements.

Cette cause est par conséquent devenue l’une des priorités pour les ONG comme Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’homme ainsi que l’association Notre affaire à tous. En décembre 2018, ces associations posaient au gouvernement Français un ultimatum pour faire agir nos politiciens face à cette problématique. Si elles menacèrent l’Etat de lancer cette affaire au tribunal, aujourd’hui elles se montrent plus que déterminées à passer à l’acte. Une pratique déjà requise dans d’autres pays. Suite à la déception de Katowice, l’Etat devra alors faire face à son manque d’implication.

Cette histoire qui fait écho déjà depuis peu, avait suscité plusieurs mouvements ; des marches pour le climat, la grève des lycéens et également de nombreuses actions de la part de ces ONG pour faire réagir le gouvernement à ce sujet, dont la fameuse pétition « l’affaire du siècle » qui a récolté plus de 2,1 millions de signatures pour soutenir le recours en justice contre l’Etat. Si en effet, le pouvoir exécutif se retrouve contraint de répondre à cette requête pour inaction climatique, il réfute les accusations portées à son encontre. Rappelant ainsi que la France fait partie des pays les plus actifs contre le dérèglement climatique, se classant comme l’un des moins émetteurs des pays développés. Précisant encore « l'arrêt des centrales à charbon d'ici à 2022, l'accélération du développement des énergies renouvelables, l'objectif de neutralité carbone en 2050, la baisse des émissions liées à l'énergie en 2018, le plan de sortie des chaudières au fioul… ». Ce qui semble insuffisant pour les ONG qui requièrent plus de mesures. Bien qu’il admette cette carence dont il est reproché, l’Etat donnerait toutefois suite à plusieurs propositions comme « des dispositifs d'aide au covoiturage et au travail à vélo pour ses agents ou encore la réduction de la consommation d'énergie des bâtiments de l’Etat. »

Contrairement à d’autres pays, on peut toutefois voir l’engagement de la France dans cette lutte. Et si cela suffit peu, en vue de l’urgence requise, nous espérons son implication pour trouver et mettre en place davantage de moyens pour y remédier. D’après Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, le meilleur moyen pour pallier cette crise climatique est de répondre à une « fiscalité plus écologique, plus juste, plus redistributive». En ce sens, puisse l’Eternel Dieu inspirer à notre gouvernement des propositions justes, pour ainsi encourager les autres pays à s’engager plus fortement dans cette lutte.

Toutefois, cette action commune ne s’élève pas seulement à l’échelle des gouvernements, mais commence bien dans nos foyers. Car au fil de l’évolution, l’Homme par ses activités diverses, a en tout point négligé la belle création de Dieu, engendrant davantage de déchets, or le livre de Proverbe 3 v.19 nous rappelle que c’est par la sagesse que l’Eternel a fondé la terre, et en tout point dans sa Parole il n’a cessé de guider l’Homme pour prendre soin de son environnement. Ainsi, aimer Dieu c’est aimer sa création et la chérir, et nul n’en est exempte, encore moins l’Eglise, prise pour exemple sur ses moindres actes.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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