Fautes, bavures, violences policières : la colère des Français

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Société
 

C’est un conflit sans fin entre forces de l’ordre et citoyens, une relation épineuse qui prend aujourd’hui des proportions bien souvent démesurées. Notamment lorsqu’on dénonce et met en cause les fautes, bavures policières, qui laissent entrevoir suivant les cas des actions inappropriées. Aujourd’hui dans ces malheureux faits on relate l’histoire d’Adama Traoré, Zineb Redouane, Steve Caniço, plus récemment Cédric Chouviat et bien d’autres victimes collatérales.

Ce sujet devenu actuellement une de nos préoccupations dans le cadre des violences présentes dans notre société, démontre l’urgence d’une vérité qui a longtemps été refoulée par nos dirigeants selon un bon nombre d’internautes. Quand beaucoup ébranlés par ces faits souffrent encore du mal subi et partagent leurs témoignages, une colère vive se fait ressentir et leurs voix résonnent afin que justice soit faite et que ce mal cesse. Et s’il n’y a personne pour écouter leurs histoires et les soutenir, en quelle justice pourrions-nous espérer si ceux que l’on appelle gardiens de la paix viennent tourmenter plusieurs d’entre nous sans que leurs fautes ne soient punies ?

Il est évident que cette profession qui requiert une certaine responsabilité donne souvent lieu à des situations extrêmes, parfois difficiles à gérer, des confrontations diverses à maitriser pour apporter un bon équilibre dans notre communauté ; ce qui n’est manifestement pas simple à mener. Lorsque le stress, la pression s’assemblent il est en effet difficile de prédire comment beaucoup d’entre nous pourraient réagir. Et ce qui ressort souvent est notre caractère, ce qui fait de nous une personne singulière, et nos manquements qui dirigent nos élans jusqu’au passage à l’acte.
Bien qu’aujourd’hui nous énumérions tant les erreurs commises par les forces de l’ordre, rappelons-nous que ces hommes et femmes faits de chair et de sang comme nous se sont malheureusement laissés emporter par la colère, par une haine enfouie que seul l’ennemi de nos âmes se réjouit d'utiliser pour que nous menions une vie de désordre, de querelle et de difficulté. Car ce qui compte le plus pour lui c’est de nous faire vivre l’enfer et d’empêcher tout ce qui est bon, ce qui pourrait nous combler, nous satisfaire nous unir de se manifester. [Cf. Ephésiens 6 v. 12] Notre réel souci est bien plus profond qu’il n’y paraît, il va toucher là où nous n’avons aucune maîtrise, là où le prince de ce monde, les esprits méchants dominent pour instaurer désordre et anarchie. Un problème qui se résout non par des moyens physiques, mais spirituels, des armes certes invisibles mais capables de trancher, d’exclure, de détruire ce que nos mains ou notre savoir ne pourrait résoudre.

Il est évidemment plus facile à donner son opinion, et à accuser mais dans cette crise que nous vivons actuellement, il n’est pas seulement question de dénoncer mais de parvenir à une justice équitable et profitable. Soit comme l’évoquait le premier ministre Edouard Philippe, « quand il y a un usage disproportionné de la force, quand on ne respecte pas les règles d'engagement, alors il doit y avoir enquête, il doit y avoir sanction le cas échéant », en effet « parce que leur mission est incroyablement difficile, parce qu’elle est incroyablement importante, il faut avoir beaucoup d’exigence vis-à-vis des forces de l’ordre », ajoutait-il. Si selon lui l’usage de la force est nécessaire pour ramener de l’ordre, il faut toutefois, qu’il soit « proportionné et maîtrisé ».
Ainsi comme le veut la parole de Dieu, en toutes circonstances prenons garde, toutefois, que notre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. [1 Corinthiens 8 v. 9]. S’il y a donc faute, qu’importe le statut du coupable, aucune sanction ne doit être exclue. De plus, quand bien même nous nous attardons à jeter la faute sur ces agents, le fait est que certains fauteurs de trouble présents particulièrement lors de manifestations ne se montrent pas moins coupables. Et plus encore ces fonctionnaires non immunisés au risque de violence, seraient en effet nombreux selon des observations, à être agressés physiquement et verbalement. Des faits peu relatés mais qui signalent un souci du moins majeur du côté de ces officiers.

Le plus important est que nous parvenions à vivre mutuellement en paix, dans un certain équilibre pour notre bien-être, pour en quelque sorte plaire à Dieu qui se réjouit lorsqu’ensemble nous vivons sereinement, et nous aimant les uns les autres, nous veillons sur chacun d’entre nous pour qu’aucun ne vive dans le trouble. Car quelque part, d’une certaine manière nous sommes responsables de chacun. Une façon pour nous d’être reconnaissant envers Dieu en prenant soin de ce qu’il nous donne, nos relations, notre environnement, tout ce dont nous avons besoin pour nous construire ici-bas. C’est donc ce qui nous rend fervent dans la prière pour que la grâce, et la miséricorde de Dieu notre père nous soit favorable ici au-delà de tout ce qui nous empêcherait de mener une vie paisible.
Au regard de tous ces faits, Eglise de Christ quelle serait la meilleure façon d’aborder ce sujet qui tend à devenir un fléau majeur dans le pays ?

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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