Face à une découverte surprenante, un père dénonce son fils à la police

Tester ses limites et aller au-delà de l’impensable ; il faut bien croire que pendant cette période appelée l’adolescence, risques, tests et folie sont le partage de la plupart des jeunes adeptes. Un cycle où beaucoup de jeunes se cherchent en réalisant de folles expériences sans mesurer les conséquences de leurs actes. L’histoire du jeune Andrew résume bien ces faits. Alors que Paul Spensberger, son père, avait confisqué son téléphone pour le punir d’un précédent différent, il découvre sur le mobile d’Andrew plusieurs photos d’un bébé nu. Une découverte surprenante qui laissa le père en état de choc. Qui par la suite s’efforça de faire ce qui lui semblait juste en contactant la police.

A l’issue de plusieurs interrogatoires, Andrew expliqua aux policiers le contexte dans lequel ces photos avaient été prises et sa réelle motivation. Selon lui, ces photos étaient destinées à un camarade de classe qu’il soupçonnait de pédophilie. Pour ce fait, il avait organisé une affaire, où ce présumé camarade devait lui financer 330 $ pour ces photos, soit 290 €. Suite aux confessions de l’adolescent, les policiers ont aussi découvert qu’Andrew avait pris ces photos au domicile de sa copine. Le bébé sur les images serait en fait la petite soeur de son amie. Il les avait en effet prises lorsqu’il lui changeait sa couche pendant qu’elle dormait.

Andrew, accusé de posséder des photos pornographiques juvéniles, a été maintenu en détention contre une caution de 10 000 $. Face aux médias, Paul Spensberger, inquiet pour son fils confiait alors que sa responsabilité en tant que père l’obligeait à le dénoncer afin que son fils comprenne que son geste est un crime et doit en effet être puni selon la loi. En refusant de payer la caution pour libérer son fils, c’est pour lui un moyen nécessaire pour qu’Andrew retienne la leçon.
Est-ce un simple malentendu ou un acte prédisposé ? Nous faisons en effet face à une situation embarrassante qui pourrait s’avérer révélatrice. Car à cet instant précis, il est question de photos prises d’un enfant nu et cet acte pourrait s’apparenter directement à des symptômes de pédophilie ou encore à des réseaux de pédo-pornographie. Mais à un âge où tout n’est pas forcément bien conçu dans l’esprit et où l’insouciance et l’imprudence font ménage, était-il nécessaire d’en arriver là ? Même s’il est vrai et dans l’éventualité que ce geste se répèterait dans l’avenir que c’était sûrement la meilleur façon de procéder.

Quoiqu’il en soit l’adolescence est en effet un sujet difficile pour les parents comme pour les jeunes victimes de cette transition. A cette période, la communication entre ces deux parties est souvent épineuse. Pendant que l’enfant tend à se développer et trouver son identité, de l’autre coté les parents subissent ce temps de crise. Ordinairement si elle est sujette à des disputes et chamailleries, le plus important à ce sujet reste la communication. L’on sait combien le manque de communication génère beaucoup de complication quant à la relation tenue entre le parent et l’enfant. Si l’on parle d’un bon développement pour l’enfant et une meilleure éducation nous savons également combien la correction est aussi importante.

Et dans le cas précis d’Andrew, nous reconnaissons toutefois que la réaction du père était importante. Plus encore déterminante quant à son avenir en tant que personne dans la société. Si l’acte qu’il a posé a été une porte ouverte à des actions indécentes. Encore heureux que Paul Spensberger ait vite réagit et mis en lumière ce qui aurait pu être une pierre d’achoppement pour son fils. Pour le jeune Andrew, nous espérons que de cette histoire il en tire des bonnes conclusions, car bien qu’elle puisse paraître abrupte, la décision de son père fut certainement nécessaire. Et comme l’évoque Salomon « celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l'aime cherche à le corriger. » [Proverbes 13 v 24 - La Bible]
Toujours dans cet élan d’amour, à l’aide de la parole de Dieu, accordons-nous d’instruire nos enfants selon ses principes. Avec sagesse pour que nous sachions comment mieux gérer des situations semblables.

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