Etats-Unis : un juge ordonne à un avion expulsant deux migrantes de faire demi-tour

news-details
Justice USA

Vous l’avez sûrement entendu quelque part : « tant que Dieu n’a pas dit son dernier mot, rien n’est encore fini ! » L’ayant expérimenté, je peux vous assurer que jusqu’à la dernière seconde, le Seigneur sait se révéler et s’affirmer Tout-Puissant, face à n’importe quelle situation. Ne dit-on pas qu’Il est le maître des temps et des circonstances ? C’est loin d’être une fable, chers lecteurs. Et si beaucoup croient au pur hasard, navrée de toucher votre certitude en plein cœur, mais celui-ci n’existe que par le refus de croire en l’existence de Dieu. Et pourtant lui seul tient entre ses mains notre sort et le souffle de chaque être.
Et qu’ils sont nombreux les témoignages venant étayer cette vérité. Des témoignages qui ont parcouru des siècles, des témoignages de situations désespérées qui ont vu une lueur d’espoir apparaître.

Parlons de Carmen et sa fille. Toutes deux originaires d’Amérique centrale et migrantes aux Etats-Unis, membres d’un groupe de migrants « fuyant les violences conjugales et la brutalité des gangs ». Carmen « a été violée de manière répétée, harcelée et menacée de mort par son mari, même lorsqu’ils vivaient séparément. En juin 2018, elle a fui avec sa fille, demandant l’asile aux Etats-Unis. Bien que des agents aient conclu que leur récit était véridique, on leur a finalement dénié la protection de l’asile parce qu’elles n’avaient pas de « peur crédible de persécution », rapporte le Monde.
La mère et sa fille ont donc fait face à une ordonnance d’expulsion, contre laquelle elles ont porté plainte mardi, soutenues par l’ACLU, une puissante ONG consacrée à la défense des droits civiques et le Center for Center and Refugee Studies. Ce jeudi 9 août, une audience consacrée à leur requête s’est tenue et le juge en charge, Emmet G. Sullivan avait décidé de bloquer leur expulsion en attendant d’examiner l’affaire.

Mais sur Twitter, l’ACLU raconte : « alors que nous étions devant la cour, nous avons appris que le gouvernement avait expulsé une cliente et son jeune enfant à peine quelques heures auparavant, mettant leurs vies en danger. Cela contredit l’engagement du gouvernement devant la cour selon lequel PERSONNE ne serait expulsé avant le lendemain au plus tôt ».
Et l’ONG ne fut la seule mécontente et choquée par cet acte politique.

En effet, le juge Emmet G. Sullivan, qualifiant cette décision de scandaleuse, a ordonné à l’avion transportant les deux migrantes de rebrousser chemin. Tout en menaçant le ministre de la justice américain, Jeff Sessions, de le poursuivre pour outrage. Lui qui avait déclaré en juin dernier que les Etats-Unis allaient durcir les procédures de demande d’asile dans le but de réduire le flux de migrants d’Amérique centrale, rendant les plaintes de violences conjugales ou de violences de gangs insuffisantes pour obtenir le droit d’asile.
« Que quelqu’un qui cherche à obtenir justice aux Etats-Unis soit expulsé pendant que ses avocats plaident en sa faveur ? (…) Je ne suis pas du tout content. C’est inacceptable », s’est indigné le magistrat dans les colonnes du Washington Post.

Si la tolérance zéro de la politique migratoire de Donald Trump n’est plus un secret, il faut avouer que tous les migrants n’ont pas eu la grâce de Carmen et sa fille. Car rendons-nous compte tout de même que leur avion avait déjà décollé. A votre avis, un coup de chance ? Chers lecteurs, disons plutôt une grâce merveilleuse de Dieu pour cette famille qui s’apprêtait à regagner le danger qu’elle fuit. Bravo à ce juge qui n’a pas flanché devant le gouvernement et ce, au nom de la justice.

Carmen a-t-elle prié ? Comme le cas de beaucoup d’entre nous une fois dos au mur. Sûrement. Des prières alors exaucées par l’unique grâce de notre Dieu, une grâce sans limite. Fort de ce témoignage, que pourrait-il encore nous retenir de suivre ce que le livre d’Hébreux au chapitre 4 verset 16 nous dit : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ». Et petit bonus, ayons cette foi que nul ne peut s’opposer à la pensée ni à la décision de Dieu pour nos vies.

Aimez notre page Facebook
author

Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

Partagés récemment

Ajouter un commentaire