Etats Unis : l’Alabama impose un dispositif radical pour les pédophiles

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Justice

Le taux de criminalité ne cesse de décupler laissant notre société vivre dans l’insécurité totale. Les solutions pour réfréner ces problèmes, les mesures qui sauraient réellement réduire les violences qui affectent tant notre environnement et notre façon de vivre paraissent encore difficiles à envisager. Mais depuis ce lundi dernier, la décision de l’état de l’Alabama aux Etats-Unis, est plus que radicale. Il souhaite mettre en place un dispositif pour en venir à bout des atrocités commises par les pédophiles. Cette loi signée impose aux criminels ayant abusé de mineurs de moins de 13 ans et souhaitant une libération sous condition, d’avoir recours à une cure le mois précédant leur sortie jusqu’à la décision du juge qui estimera plus nécessaire de poursuivre le traitement. « La loi impose par ailleurs aux détenus sortants de payer leur traitement. En cas d’interruption, ils seront renvoyés en prison pour purger la fin de leur peine. »

Effectif à compter de septembre 2019, ce dispositif qui se trouve au cœur d’un débat, reste toutefois critiqué car selon les opposants, ils se révèle cruel et dégradant. Mais selon le gouverneur de l’état qui semble posséder des idéologies plus que conservatrices, cette mesure représente « un pas de plus pour la protection des enfants d’Alabama », tout comme un moyen efficace d’éviter toute récidive de ces criminels. Cette mesure s’apparente à la loi du 17 juin 1998, votée en France qui « prévoit que les détenus peuvent y avoir recours sur la base du volontariat, dans le cadre d’un suivi psycho-judiciaire », et n’étant pas obligatoire, mais d’après le sénat, « les détenus qui n'y participent pas ne peuvent prétendre à des remises de peine ou à la libération conditionnelle ». Ce traitement aurait pour effet de réduire ou bloquer la production de testostérones, afin que par les médicaments la pulsion sexuelle soit éradiquée.
L’état de Californie qui avait décrété en 1996 une mesure semblable, avait également inspiré d’autres états comme la Louisiane, la Georgie, l’Iowa ainsi que la Floride. Quant au Texas, lui, avait pareillement proposé la castration chimique à ses détenus. Pour certains, plus sceptiques à cette mesure, le doute se pose sur son efficacité notamment parce qu’ils pensent que « les actes pédophiles ne sont pas seulement du ressort de la pulsion sexuelle mais d’un contexte psychologique ». Et plus encore la castration chimique qui est censée être réversible pourrait inculquer des effets secondaires sur l’apparence.

« Œil pour œil dent pour dent », dit-on, qui mène ces pédophiles condamnés à recevoir la sanction à la hauteur du crime commis. Bien que dans une certaine logique cela semblerait être la solution, néanmoins humainement parlement ceci reste inhumain et contraire à l’égard que nous devrions porter à tout Homme. Certes le méchant doit répondre de ses actes, un fait que même la nature considère sérieusement lorsque d’une certaine manière elle rend à chacun selon ses œuvres, mais ne dit-on pas aussi que la meilleure façon de répondre à la violence est par l’amour ? Quand bien même la parole de Dieu nous démontre de façon intrépide que face aux manœuvres des Hommes méchants, Dieu ne reste pas indifférent, il est toutefois énoncé que par le grand amour qu’il a pour tout Homme il souhaite que l’Homme change ses voies et retourne à lui comme cela fut convenu. « Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie et qu'il afflige les enfants des hommes. » [Lamentation 3 v. 33 - Bible]. Dieu désire que nous parvenions tous à la repentance, c’est pour cela qu’il demeure patient envers nous jusqu’au temps où nous reviendrons à lui.

Si l’on peut clairement affirmer que malgré le mal que l’Homme commet, l’amour que porte le créateur de l’univers envers nous est bien présent lorsqu’il renouvelle chaque jour notre souffle de vie, cette mesure ne doit pas être envisageable car du moins nous savons que la cruauté engendre bien évidemment la cruauté et en ce sens comment pourrions-nous espérer au rétablissement d’un bon équilibre dans notre société si de manière impitoyable nous tranchons, jugeons et sanctionnons avec férocité ?
On ne peut qu’espérer que l’Etat d’Alabama revoit sa décision, car d’un point de vue légal ce dispositif semble être à l’encontre de la constitution américaine qui interdit les punitions « cruelles et inhabituelles ». Si en effet par nous-mêmes, il est difficile de maintenir au plus bas le taux de violence, nous adressons continuellement notre prière à l’Eternel afin que son amour nous conduise à la bienveillance et la miséricorde.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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