Epidémie: La bronchiolite fait des ravages dans toute la France

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Santé

Ça y est ! Nous y sommes. Les températures ont chuté et manteaux, écharpes, gants et bonnets sont la panoplie à avoir. L’hiver s’installe avec son lot de grippe, rhume, bronchite. Mais la plus ravageuse reste la bronchiolite. Chaque année, près de 480 000 cas sont diagnostiqués, touchant principalement les bébés de moins de 2 ans. Cette année, cette maladie respiratoire semble plus virulente et l’alerte est lancée, les recommandations et conseils sont ainsi donnés afin de limiter la contagion de cette épidémie.

Les urgences et les appels vers SOS médecins sont saturés. Nous l’annonçant préalablement mi-novembre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) publiait déjà les nouvelles recommandations pour la prise en charge de la bronchiolite chez les bébés de moins d’un an.
Et pour cause, la semaine dernière, plus de 4000 enfants ont été transportés aux urgences dont plus d’un tiers (1419 bébés) ont été hospitalisés, correspondant à un passage aux urgences sur cinq dont quatre hospitalisations sur dix, et près de neufs bébés sur dix ont moins d’un an; par ailleurs, plus de 700 consultations à domicile ont dû être réalisées par SOS Médecins.

Il s’avérerait que l’épidémie s’étendrait jusqu’aux Antilles où pour l’heure, selon Santé publique France, l’ile de Saint Barthélemy ne serait pas touchée; quant à la Corse encore épargnée mais actuellement en « phase pré-épidémique », elle ne devrait pas tarder à connaître ses premiers cas.
Gênante, douloureuse, terrassante, la bronchiolite n’est pas une urgence vitale mais trouble autant l’enfant que les parents. Sous forme virale, elle peut ne pas être détectable chez l’adulte ou le grand enfant mais n’épargne pas les bébés les plus fragiles, dont les défenses immunitaires sont encore en cours de formation.
Pour ce faire, HAS ainsi que différents sites paramédicaux nous recommandent la conduite à tenir pour limiter au mieux la propagation.

Dans un premier temps, malgré les idées reçues, il s’avèrerait que la kinésithérapie respiratoire ne soit pas aussi efficace que l’on pourrait croire, et n’est à présent plus recommandée par l’HAS. L’objectif était, à travers différentes manipulations plus impressionnantes à voir qu’à subir, de permettre au bébé de mieux respirer en lui dégageant plus que possible les voies respiratoires en évacuant les sécrétions gênantes. Mais l’HAS tient tout de même à souligner et à maintenir que les kinésithérapeutes ont un rôle à jouer dans la prise en charge, la surveillance et le suivi des bébés atteints de bronchiolite, il ne s’agit en aucun cas de ne plus en consulter.

Car dans sa forme virale, la bronchiolite est une infection des voies respiratoires aiguës, survenant chez les nourrissons de moins de 2 ans. Principalement bénigne, la maladie dure en moyenne dix jours, seule la toux peut encore persister quelques jours après. Il faut noter que les deux premiers jours requièrent une surveillance plus importante du nourrisson; car la maladie se manifeste par l’apparition d’une gêne respiratoire : toux sèche, respiration rapide et sifflante. En période hivernale, la bronchiolite est très contagieuse, transmissible par voie salivaire et par les sécrétions du nez, elle peut être directe, de personne à personne, via les éternuements, les postillons, la toux, le mouchage et également via les baisers, et indirecte via les mains ou objets souillés par la salive (jouets, aliments, boissons) comme nous l’apprend le site ameli.fr.
Le Professeur Christophe Delacourt, pneumo-pédiatre à l’hôpital Necker, tient à préciser qu’il s’agit d’« une infection virale, il faut donc se limiter aux mesures symptomatiques, et attendre que l'infection passe et que les bronches se réparent. Il n'y a pas de traitement spécifique pour cela. »

Tout homme prudent agit avec connaissance [Proverbe 13 v.16 - Bible]

Chers lecteurs, l’objectif est de tous nous sensibiliser sur les faits actuels qui peuvent survenir. L’adage dit qu’un homme avertit en vaut deux ! Et Dieu nous appelle à la prudence et à être attentif. De nombreux parents font certainement face à cette maladie chez leurs enfants, mais un petit rappel permet d’actualiser nos connaissances et dans notre monde où tout évolue rapidement, les professionnels de santé dans leur science et leurs découvertes nous apportent très souvent des mises à jour, de nouvelles pratiques, recommandations et conduites à tenir. N’oublions pas que la négligence est un accès au mal pour nous atteindre et envenimer les choses. La connaissance quant à elle est une arme qui nous permet de prévenir, d’agir et de mettre en pratique ce qu’il faut et au bon moment. Afin de prendre soin de ce que Dieu nous donne, prendre soin des autres et de nous-mêmes.

Ainsi afin de combattre cette vague épidémique hivernale et protéger au maximum nos enfants, le corps médical nous recommande de désencombrer leur nez à l’aide de pipette de sérum physiologie ; surélever leur tête (tout particulièrement lors du coucher) ; fractionner le repas ; exclure tout tabagisme de l’environnement du bébé.
Pour limiter la propagation, il est conseillé de se laver les mains régulièrement ; éviter les sorties dans des espaces confinés ; aérer la maison au moins 10 minutes par jour. Enfin, prévenir les secours lorsque bébé devient bleu tout autour de la bouche ; lorsqu’il fait des pauses respiratoires, des malaises ; de la fièvre supérieur à 38,5°C ; quand sa respiration ralentit, tout en restant gêné pour respirer ; quand il dort tout le temps, geint, est fatigué, refuse de boire les biberons ou prendre le sein et en cas d’otite, ou lorsque les sécrétions bronchiques deviennent purulentes.
Et au-delà de la connaissance et de toutes ces mesures, ajoutons la prière afin que Dieu prenne soin de nos enfants, car d’un rien, le mal peut s’infiltrer et le pire peut très vite arriver.

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Rosine Mankangila

Artistes Press

Artiste, Journaliste presentatrice, assistante de tournage, Perchwoman, Entrepreneuse

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