En plein confinement, l’Etat n’oublie pas les victimes de violences conjugales

Face à cette pandémie qui menace notre monde, la situation est devenue plus que sérieuse et nécessite que l’on prenne des mesures drastiques pour au mieux freiner la propagation du virus dans notre société. En France, suite à l’annonce des nouvelles mesures de protection à prendre, le dernier bilan faisait état de 6633 cas et 148 personnes décédées dans l’hexagone. Et contrairement à ce que pensent certains plus sceptiques ou encore d’autres ne mesurant pas la grandeur de ce problème arrivé en phase 3, « nous sommes en guerre », dixit notre président Emmanuel Macron.

Il n’y a en effet rien de nouveau sous le soleil, rien de ce que notre Seigneur Jésus-Christ nous a révélé dans sa parole qui ne s’est déjà manifesté, et Tout cela ne sera que le commencement des douleurs, nous dit-il [Matthieu 24 v.8]. Si l’on considère donc que ce virus est l’un de ces signes qui marqueraient la fin des temps, les révélations de certains illuminés viennent encore plus confirmer ce dont nous sommes depuis témoins. Par exemple, lorsque jadis Bill Gates présageait une troisième guerre mondiale, il évoqua une guerre biologique, une pandémie virale qui toucherait rudement notre monde multipliant sérieusement le nombre de personnes contaminées où l’on pourrait compter des centaines de millions de décès à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui ces faits sont réels et nos moyens semblent faibles jusque-là pour contrer cet adversaire auquel nous devons faire face. Il est invisible et dévastateur, et rappelons-nous encore que nous avons besoin de nous revêtir des armes de Dieu qui nous permettraient en ces temps mauvais de résister et affronter avec sérénité ce fléau.

La peur gagne du terrain, la crainte sévit dans les villes et nul ne peut réellement prédire la fin de cette pandémie. Pire encore en cette situation de guerre sanitaire, où le confinement est requis et demeure pour l’instant la meilleure solution. Une mesure qui semble cependant inquiéter Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. Dans son combat contre les violences conjugales, elle « craint que la crise actuelle et «le confinement à domicile» génèrent «un terreau propice» à ce type de maltraitances.», rapporte Cnews. Aujourd’hui, plusieurs juridictions ont fermé, toutefois pour continuer à assurer une protection aux femmes victimes de violences, des services qui assurent le traitement des contentieux essentiels et notamment les affaires de violences conjugales sont maintenus. La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr reste active pour les victimes avec la possibilité de contacter le 17 ainsi que le site du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). L’objectif est que « les accueils de nouvelles femmes puissent se poursuivre dans le respect des mesures barrières ». Même si l’activité du numéro spécial 3919, dédié à prendre en charge ces cas, serait réduite particulièrement cette semaine, le 17 resterait accessible pour des urgences.

En général, vivre à deux n’est pas si simple, et en situation de confinement, où nous ne sommes réduits qu’à des déplacements nécessaires, on imagine donc l’accroissement possible des conflits dans certaines familles en difficulté. Bien qu’on soit loin des mesures de confinement prises par nos pays voisins, dans un respect commun afin de limiter la propagation de ce virus, et bien qu’il soit difficile de réadapter notre vie en fonction des circonstances actuelles, prenons cela comme un moyen de renouer nos liens, de nous unir et d’être plus solidaires face à ce virus qui menace nos vies. C’est certainement le bon moment pour ces couples de se rappeler de ce qui les avait unit au départ afin de se soutenir en ces dures circonstances.

Face aux disputes, n’oublions pas qu’une réponse douce calme la fureur [Proverbes 15 v.1]. De quoi trouver ensemble le moyen de vivre en harmonie et tant que nous le pouvons, selon la parole de Dieu, rechercher la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur [Hébreux 12 v. 14]. Agissons avec sagesse et « avec autant de calme que possible, sans s’en prendre aux personnes avec qui l’on partage un même espace de vie », comme le recommande aussi le gouvernement. Enfin, dans la prière demeurons fermes pour soutenir les personnes déjà contaminées mais aussi pour obtenir de Dieu sa paix et sa sécurité.