Edouard Philippe à nouveau dans le viseur pour un déplacement estimé à 150 000 euros

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Edouard Philippe à nouveau dans le viseur pour un déplacement estimé à 150 000 euros

Politique

Publié par Artistes Press | Le jeudi 6 sept. 2018

La France est endettée ! C’est bien le slogan, certes avéré, que nous rabâche sans arrêt le gouvernement. Certainement dans le but de justifier ses différentes réformes et mesures coriaces à l’encontre du peuple. Au point de vouloir prélever dans les caisses des retraités et réduire les aides sociales auprès d’une population survivant au jour le jour. Imaginez-vous alors la surprise en apprenant que ce même gouvernement n’hésite pas à s’octroyer des déplacements de luxe et autres dérivés.

En mars dernier, l’INSEE publiait qu’à la fin du quatrième trimestre 2017, la dette publique s’établit à 2 218,4 Md€. Un montant colossal d’une dette qui semble flamber de plus en plus rapidement. Car si officiellement elle est annoncée encore loin de représenter 100% du PIB, officieusement, elle en est bien plus proche aujourd’hui.
Des rapports s’étonnent par ailleurs, de l’accroissement rapide du déficit public malgré les juteuses recettes d’impôts, cotisations et taxes diverses. En cause, l’Etat ne ménagerait pas ses dépenses.
La question est : sommes-nous, le peuple, au coeur d’une arnaque d’envergure menée par un gouvernement de riches ?

Plusieurs informations dévoilées notamment par Le Canard Enchainé viendraient étayer cette thèse.
Souvenez-vous déjà, en juin dernier, nous apprenions avec stupéfaction que pour un relooking du service de table de l’Elysée, le couple présidentiel n’avait pas hésité à régler une facture d’une modique somme de 500 000 euros à la Manufacture de Sèvre; une entreprise en charge des tables de la Présidence depuis 1848. Précisons, un coût unitaire s’élevant entre 400 et 500€ par assiette, selon le modèle, pour un total de 1200 pièces soit 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain.
Et pourtant, l’Elysée aurait communiqué au Journal du Dimanche, un coût total de 50 000€. Pur mensonge selon Le Canard Enchaîné.
De quoi être surpris après la mise en scène médiatique du Président de la République dans laquelle il déclara fougueux qu’« on met un pognon de dingue dans les minima sociaux ».

Poursuivons. Le 5 décembre 2017, le premier ministre Edouard Philippe choquait l’opinion publique après que Matignon ait affrété un avion privé pour le ramener lui et sa délégation de Nouvelle-Calédonie, dans un vol de Tokyo à Paris, pour la somme exorbitante de 350 000 euros. Tout cela pour rentrer plus vite et éviter un retour dans un avion de l’Etat jugé trop inconfortable. « La polémique ne peut que conforter l’opinion publique dans une conviction : les politiques français sont incapables de renoncer aux ors du pouvoir et aux avantages que leur confèrent le suffrage des citoyens et, plus encore, les deniers des contribuables », écrivait Philippe Marcacci dans l’Est républicain.

Si cette fâcheuse anecdote est encore dans les mémoires, elle ne semble pas avoir servi de leçon pour le premier ministre qui vient de rempiler pour un second round dans la même catégorie. Ce mercredi 5 septembre, Le Canard Enchainé révéla qu’Edouard Philippe aurait effectué un déplacement à Gap le 29 août dernier qui aurait coûté plus de 150 000 euros. A ses côtés, le secrétaire d’Etat auprès de la Transition écologique, Sébastien Lecornu et la députée Barbara Pompili, pour un rendez-vous aux Assises de l’eau, près de Chaillol, d’à peine quelques heures.
La faute reviendrait à une panne d’un des deux cargos militaires prévus pour le voyage, remplacé par des hélicoptères Super Puma. Mais au moment de rentrer sur Paris, l’avion Casa disponible serait resté bloqué à Grenoble en raison de mauvaises conditions météorologiques, et l’hélicoptère s’est avéré bien étroit pour transporter la masse de journalistes venus couvrir l’évènement. L’hélicoptère effectua alors un aller-retour Paris-Gap pour ramener tous les journalistes à bon port.
Si Le Canard Enchaîné, qui paraît bien renseigné, a dénoncé un coût total égal ou supérieur à 150 000€, Matignon a démenti avançant un montant de 80 000€.

Soit, chers lecteurs, cette différence efface-t-elle réellement le préjudice ? A un temps où les caisses de l’Etat devraient être au plus bas. Le gouvernement ne semble appliquer une coupe budgétaire que dans les revenus du peuple plutôt que dans ses hauts rangs.
Pourtant ne pourrait-il pas dépenser cet argent pour, par exemple, construire des logements décents et permettre aux quatre millions de ménages Français en attente d’un vrai logement, d’être relogés dignement ? Il y a tant de choses à faire dans le pays, auprès du peuple.
Mais sans être naïfs, Emmanuel Macron et ses sbires ne sont malheureusement pas les premiers à s’adonner à de tels penchants au détriment du peuple. Il nous suffit de sillonner l’Afrique et ses Chefs d’Etat par exemple, qui poursuivent leur croisade de pouvoir, remplissant leurs propres poches des diamants du sol Africain et des richesses d’un peuple en souffrance. Et bien d’autres autorités s’alignent sur ce même état d’esprit. Il est triste de voir les peuples être dépouillés de leurs maigres deniers pour assister aux extravagances politiques. Mais le riche ravissant au pauvre, ce n’est guère un fait nouveau.

Accorde-moi donc de la sagesse et de l'intelligence, afin que je sache me conduire à la tête de ce peuple ! [2 Chroniques 1 v.10 - Bible]

Effectivement, nous le savons que trop bien, l’amour de l’argent est une racine de tous les maux, auquel il nous est défendu de nous y adonner [Hébreux 13 v.5 - La Bible]. Car ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. [1 Timothée 6 v.9-10 - Bible].
N’est-ce pas ce à quoi nous assistons ? Dans notre pays, où l’argent semble être dépensé sans compter, il vient élargir davantage le clivage entre peuple et politiques. C’est pourquoi, nous croyants, sommes tenus de prier pour notre gouvernement, afin que l’argent du contribuable ne soit plus vilipendé à ses fins, et que ces politiques se rapprochent plus du peuple qui les a élus. Car la sagesse et l’intelligence dont ils ont besoin pour gouverner, ne peut leur venir que de Dieu qui institue toute autorité et déclare : « Par moi les rois règnent, Et les princes ordonnes ce qui est juste ; Par moi gouvernent les chefs, Les grands, tous les juges de la terre. » [Proverbe 8 v.15-16 - Bible].