Deux petits garçons abandonnés sur le trottoir par leurs parents qui ne voulaient plus d’eux

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Société

Vous souvenez-vous, lorsque vous étiez enfants, de ce sentiment d’être aimé, protégé, entouré, encouragé par vos parents. Ce climat favorable qui vous a poussé vers le haut et l’accomplissement de vos projets. Tant de souvenirs qui vous permettent aujourd’hui de dire que vous avez eu une belle enfance. Si tel fut votre cas, rendez gloire à Dieu, car pour bon nombre d’enfants, tout n’est pas aussi rose.
Et pourtant même d’une famille monoparentale ou recomposée, tout enfant peut se construire un bon équilibre et marcher vers un avenir épanoui, s’il y a de l’amour. La famille est le pilier de la société, certes, mais elle l’est premièrement pour le bien-être de chaque enfant, et un foyer déchiré n’apporte qu’un climat de désolation.

C’est en connaissant son importance, que la famille est un terrain glissant où notre ennemi ne se prive pas de jeter ses pions pour détruire et ravager ses membres. Les divorces, les viols, les incestes, les maltraitances, les infanticides, les querelles, les abandons, etc., les familles sont victimes de tellement d’horreurs qui perturbent l’équilibre des parents mais plus encore des enfants, victimes dont souvent l’avenir est hypothéqué voire éradiqué.
Il est affreux de voir combien les infanticides ont défrayé les chroniques. Et d’autres, non désirés, sont tout bonnement abandonnés, dans la rue, errant de familles d’accueil en familles d’accueil, maltraités. Ces enfants se retrouvent à grandir sans repère avec ce sentiment d’abandon et de rejet qui ronge si profondément qu’il s’imprègne et laisse des séquelles irréversibles. Certains culpabilisent convaincus d’être responsables de leur situation, d’autres se noient dans l’isolement et grandissent dans la haine. Le rejet prend alors différentes formes, car en vérité, tout enfant a besoin de l’amour d’un père ou d’une mère pour s’épanouir. Et ça, Dieu notre père dans les cieux le sait. C’est pourquoi, comme le psalmiste David le dit, quand bien même mon père et ma mère m’abandonneraient, l’Eternel me recueillera [Cf. Psaume 27 v.10 - Bible]. Quand bien même nous deviendrions des étrangers au sein de nos familles, voire même des fardeaux, aux yeux de Dieu nous resterons toujours ses enfants bien-aimés, qu’il chérit plus que tout.

Un message qui tombe à point nommé pour ces deux petits garçons de 4 et 6 ans dans l’Aisne, abandonnés par leurs deux parents, au début de l’année dernière. L’histoire est révoltante. Un couple en pleine séparation, s’est débarrassé de ses deux enfants, en pleine rue sur un trottoir, en pyjama et en pleurs, car… ni l’un ni l’autre ne voulaient d’eux.
« La mère a autre chose à faire, elle travaille, son logement ne lui permet pas de les accueillir dans de bonnes conditions et elle ne veut pas s’encombrer avec eux. Quant au père, il n’en veut pas non plus et pour être certain de ne pas les avoir, il dit à l’aide sociale à l’enfance qu’il peut péter les plombs à tout moment, qu’il est impulsif et qu’il risque de les frapper. Alors ils jouent au ping-pong, ils se renvoient les enfants », a déclaré l’avocat des deux garçons.

Le père et la mère se partageaient la garde de leurs deux fils, mais aucun ne souhaitait s’en occuper, si bien qu’un jour le père vint déposer les garçons chez leur mère et s’en alla aussitôt. Cette dernière les lui ramène dans la journée mais l’homme est absent. Elle décide alors de les déposer devant chez lui avec leurs sacs, sous la pluie, en pyjama et en pleurs. Les deux petits se sont alors réfugiés chez une voisine qui appela les gendarmes.
Aujourd’hui, ces deux parents ont été condamnés à huit mois de prison avec sursis pour « soustraction à leurs obligations légales » et devront verser à chacun de leurs fils un dédommagement de 3000€ pour le père et 2000€ pour la mère. Mais bénéficient toutefois d’un droit de visite d’une heure par mois.

Imaginez-vous le traumatisme pour ces pauvres petits garçons tout bonnement jetés par leurs parents comme de simples débris. Nous serions surpris de voir jusqu’où peut aller la haine d’un être humain même envers sa propre chair et son propre sang. Mais sachons, chers lecteurs qu’à défaut d’être accepté et aimé auprès des Hommes, nous trouvons, bien heureusement auprès de notre Père dans les cieux, son amour, sa sécurité, son secours.
Nous prions alors que notre Père puisse restaurer et recueillir ces deux petits garçons car sa Parole le dit ; « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés » [Psaume 68 v.6].

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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