Des conversations racistes entre policiers sur WhatsApp créent l’indignation

La France est-elle un pays profondément raciste ? C’est ce que veulent bien faire croire certains de nos politiques, soutenus par une tranche citoyenne d’extrême droite dont les valeurs séduisent en grande masse. C’est également ce que prouve une police française toujours plus violente à l’égard des citoyens. D’autant plus avec des personnes d’origines étrangères, principalement africaines et maghrébines. Une police partiale, faisant preuve d’abus, d’injustice et d’actes graves entraînant chez leurs victimes, des incapacités physiques permanentes ou pire encore la mort comme le prouvent de tristes et nombreuses actualités. Malheureusement le mal dans notre société utilise ceux étant au service de la population pour installer son règne chaotique. En conséquence, notre société se noie dans les ténèbres, et les principales caractéristiques seraient manifestement la perte de l’empathie, la perte de notre humanité et une extrême confusion.

Tu aimeras ton prochain comme toi-même [Lévitique 19 v.18 - Bible] est bien une recommandation divine qui, appliquée, permet à tous de vivre libres et heureux sur la terre que Dieu leur confia. Malheureusement plus le mal s’accentue dans les cœurs et plus les Hommes s’entretuent de la plus vicieuse des manières. Parmi les moyens le plus pernicieux pour l’autodestruction des Hommes figure le racisme. Les propos ou actions qui en découlent ont fait couler le sang de nombreux innocents depuis des siècles, et continuent hélas à sévir à travers le monde. Ces actions et idéologies même les plus insignifiantes détruisent l’harmonie collective. Le racisme est donc une arme de destruction massive à ne point sous-estimer, car il atteint aussi bien le plan psychologique que physique de ceux qui en sont victimes.

Le racisme dans la police, un fait tristement bien connu

Hélas, cette nouvelle actualité vient mettre en exergue le racisme affirmé d’un grand nombre de fonctionnaires de police. Aujourd’hui c’est à Rouen qu’une affaire à scandale fait couler beaucoup d’encre. Pour cause, une dizaine de policier se retrouvait sur WhatsApp pour partager leurs idéologies extrémistes et meurtrières. Ils y parlent de purger la France de tous ses étrangers noirs, une France qu’ils qualifient de « bougnoulisée ». Ils vont même à désigner de « putes à nègres » des jeunes filles attirées par de jeunes hommes noirs. Se rajoutent des propos antisémites, complotistes et sexistes. Des conversations aux contenus principalement négrophobes, racistes, antisémites, sexistes et homophobes.

L’affaire fut découverte par un de leur collègue, un policier noir en vacation qui surpris son nom sur des messages affichés sur le téléphone d’un des membres du groupe. Il demanda de pouvoir voir ces messages et tombe sur une vague de haine, d’écrits et d’audios, dont certains le concerneraient. « …vivement ce midi et ce soir que je vois plus sa gueule de nègre là qui fout rien - et donc c’est véridique les blancs font un travail de meilleur qualité que les noirs - En même temps pas compliqué de faire mieux qu’un nègre »
Plus vicieux encore, certaines magistrates ainsi que des personnes mises en garde à vue, accusées, prévenues ou détenues sous la charge de ces policiers, étaient également injuriées dans le groupe WhatsApp. Ni une ni deux, après avoir fait part de ce grave délit à sa hiérarchie, le policier noir porta plainte pour « injures à caractères raciales, incitation à la haine, et diffamation », rapporte AJ+ Français. Puis divulgua les messages sur le net et reçu le soutien de la Ligue de défense noire Africaine, qui rendit publics ces messages répugnants.

Une enquête qui manque de sévérité ?

L’IGPN serait en charge de mener l’enquête. Pourtant, malgré ces délits raciaux, les policiers incriminés, toujours en poste malgré la gravité de leurs propos, ne risqueraient qu’une simple suspension. Alors que tout leur travail devrait être remis en cause. Ne devrait-on pas interroger les personnes d’origines étrangères qui étaient à leur charge pour connaître de quelle façon elles auraient été traitées par ces policiers racistes ? Aveuglés par leur manque d’humanité, ces fonctionnaires haineux convoqués pour les besoins de l’enquête auraient plaidé la carte de l’humour pour qualifier leurs injures et incitation à la haine. Bien heureusement, cette incroyable invocation à l’humour n’a pas fait rire, bien au contraire à en croire les propos d’une source policière. « Il ne peut s’agir d’humour. Et quand bien même… (…) nous avons à faire à des individus bas-de-plafond, (…) racistes qui n’ont pas leur place chez nous. C’est déjà compliqué en ce moment. Nous sommes accusés à tort de tous les maux, de violences… Avec ce type d’abrutis, cela ne va pas arranger les choses. L’injustifiable ne peut être justifié. »

L’amour du Christ, seule arme contre le racisme

Une fois encore, c’est bien à l’église du Christ d’agir pour combattre ce fléau. Car elle seule connaît le pouvoir réparateur et rédempteur de l’amour de Dieu. Un amour qui permet à tous les Hommes de se regarder avec un regard fraternel et non de haine. Cette actualité est la triste conséquence du rejet de Dieu dans notre société. Pourtant lui seul peut faire renaître de bonnes semences dans le cœur de nos services de police, afin que ces derniers agissent selon les valeurs de l’amour, du respect de tous, et œuvrent dans l’intérêt de préserver la paix entre citoyens ou migrants de toutes nationalités, dans notre pays. Car si l’on remonte à la genèse, nous comprenons que tous les Hommes sont Frères. Tous naissent d’un même créateur, l’Éternel Dieu. Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. [1Corinthiens 14 v.33 Bible]. Les hommes se doivent de vivre dans la paix que Dieu assure et promet. Ainsi donc, l’heure est à la prière pour nos autorités policières car le désordre et la violence qui les inspirent, sont bien le signe que l’esprit du mal les utilise pour nous empêcher de vivre heureux, ensemble. Ce mal ayant besoin de se nourrir de souffrance et de haine pour s’émanciper.