Dans l’affaire Alexia Daval ; « Nous n’avons aucune certitude absolue »

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Justice

5 mois se sont écoulés après les incroyables aveux de Jonathann Daval sur le meurtre de son épouse Alexia. Bien qu’il ait clamé avec beaucoup de difficulté sa culpabilité, tout le monde s’accorde à reconnaître que la personnalité de l’époux veuf ne coïncide pas avec celle d’un tueur. Il faut avouer que l’image donnée de lui comme étant brisé et fragile nous laisse croire qu’il garde pour lui une part de l’histoire. Du même avis, l’avocat de la famille endeuillée, Maître Jean-Marc Florand s’exprimait dans les colonnes de l’Est Républicain. « Trois mois se sont écoulés depuis l'arrestation de Jonathann Daval et nous n'avons aucune certitude absolue. Je dirais même que les choses se délitent ».
«Des aveux très partiels éloignés des réalités objectives du dossier», la possibilité d’un ou plusieurs complices avait déjà été évoqué. Même si les éléments que les enquêteurs ont à leur possession sont selon le conseil bien suffisants, il reste cependant à connaître « le mobile; le pourquoi du comment; l'avant et l’après […] , des faits précis. » Pour maître Jean-Marc Florand, « plus on avance dans l’affaire moins on y voit clair. »

Des aveux peu convaincants !

A quelques minutes de la fin de sa garde à vue, Jonathann Daval, s’avouait responsable de l’acte qui avait causé le décès de sa femme. Entendu le 9 mars dernier devant le juge, il est actuellement en détention provisoire depuis le 30 janvier. Ce que l’on sait de l’histoire, de ce qu’il avait relaté, une dispute avait éclaté, il a tenté de calmer et maintenir son épouse, jusqu’au coup fatal. Il se dit responsable de tout sauf de la crémation.

Il est passé à table mais c’était pour ne rien dire, ou presque. Rien pour confronter ses aveux aux nombreux indices matériels collectés par les enquêteurs. Pas de preuve formelle le mettant en cause.

Jusque-là l’avocat de la partie civile, n’exclut pas le fait que l’époux connaisse la vérité, et est très peu convaincu que ce dernier soit coupable. « Pas à 100 %, il n’y a pas assez de preuve pour en être certain. À dire vrai, tout ça me paraît un peu court. » Selon lui, ses brefs aveux, des explications vagues qu’il donne sur le décès ne collent pas avec le rapport du légiste. Les moyens utilisés pour le transport du corps sont assez incohérents ainsi que la carbonisation du corps qu’il nie. Le souhait de l’avocat est qu’il soit réentendu auprès du juge pour au mieux tirer au clair cette histoire.
« Ce que je cherche, pour la justice et pour mes clients, c’est la vérité vraie. Et pour ça, il faut des preuves solides. Des aveux qui tiennent debout. Pour l’instant, on n’a ni l’un ni l’autre et je m’en inquiète. » Présentement l’état de santé de Jonathann n’avais permis une seconde rencontre avec le juge. Mais selon des informations rapportées dans les semaines à venir, en vue de l’amélioration de son état de santé, une audience serait prévue.

Si pour l’avocat aucun élément de cette affaire ne permet de dire ce qu’il s’est réellement passé ou même de désigner celui ou ceux qui ont porté cet acte sauvage et barbare, pour Dieu qui connaît et voit tout, lui seul est en mesure de nous révéler la véritable histoire. Parce qu’il est cette lumière qui vient nous éclairer, cette voie qui nous ramène à la vérité. En effet, « Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » [Hébreux 4 v.13 – La Bible]

Ainsi entre ses mains nous sommes, et nous prions pour que lumière soit faite dans ce dossier. De même, que l’Eternel accorde paix et consolation aux proches et à la famille.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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