Depuis deux ans déjà, la partie anglophone du Cameroun vit sous la peur et le son des balles. Les attaques s’enchaînent et se multiplient quasiment tous les jours dans la forêt équatoriale. Où sont retranchés des séparatistes s’opposant à l’armée Camerounaise. Ces groupes armés réclameraient l’indépendance des zones anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Un conflit socio-politique qui a démarré depuis fin 2016, avant de se transformer en conflit armé fin 2017.
Et comme à l’accoutumé, c’est le peuple qui trinque.
Si durant cet été les affrontements s’étaient plus concentrés dans la région du Sud-Ouest, le conflit a repris de plus belle dans la région du Nord-Ouest.
Principalement à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest du Cameroun, où depuis la rentrée scolaire plusieurs lycées ont été attaqués, un directeur d’école assassiné, selon plusieurs sources rapportées par Le Monde et un professeur mutilé.
En octobre dernier, six élèves d’un lycée à Bamenda avaient été enlevés. Le 30 octobre, un missionnaire américain a été tué par balles dans son véhicule, à Bambui, dans la banlieue de Bamenda.
Ces nombreuses attaques à répétition visant les écoles interviennent après que les séparatistes aient appelé au boycott des établissements scolaires, accusant le système scolaire francophone de marginaliser les étudiants anglophones.
Campant sur leur position, les séparatistes aurait décidé de frapper fort ce lundi 5 novembre dans cette même localité de Bamenda.
Nouvelle cible ; le Collège Presbytérien de Nkwen où des hommes armés ont enlevé 79 élèves sur le campus, ainsi que le principal de l’école, un enseignant et un chauffeur. L’information a été confirmée par l’AFP, contactée par une source gouvernementale. « Les recherches pour retrouver les otages ont été lancées, la mobilisation est totale », a indiqué la source. Précisant que l’école est quadrillée par les forces de sécurité.
Un voisin de l’établissement aurait indiqué au magazine Jeune Afrique que « nous n’avons pas entendu de coups de feu. Nous ne pouvons pas vous dire comment cela s’est déroulé. L’Ecole avait été momentanément fermée pendant la présidentielle, mais les cours ont repris il y a environ deux semaines, sans incident ».
Quelle fut cependant la stupeur de lire sur Facebook le post du porte-parole des Ambazonian Defence Forces, l’une des milices sécessionnistes, Tapang Ivo Tanku, accusant pour sa part, les forces de Paul Biya d’être responsables de cette attaque.
Si l’incertitude sur les circonstances comme sur les vrais auteurs plane, il faut avouer qu’il s’agit du plus important kidnapping depuis le début du conflit, et il a lieu la veille de la prestation de serment du président réélu, Paul Biya, 85 ans, à Bamenda. Ce dernier, au pouvoir depuis 1982 s’apprête à rempiler pour un septième mandat, sorti vainqueur des suffrages avec 71,28% des votes.
Or, il a été relevé que dans les deux régions anglophones, le taux de participation à l’élection a été très faible, avec 5% au Nord-Ouest et 15% au Sud-Ouest, toutefois le président réélu aurait obtenu plus de deux tiers des suffrages exprimés, dans chacune des deux zones.
Si ce dernier a scandé « fermeté et dialogue » tout au long de sa campagne pour sortir de cette crise, l’odeur de corruption qu’il dégagerait ne serait pas innocente à cette attaque. Quel que soit le responsable.
Encore une fois, c’est toujours le peuple qui trinque des malversations politiques. Mais il est triste de voir que ce conflit s’attaque en première ligne de mire aux enfants. Si l’église presbytérienne ne s’est encore exprimée quant à l’enlèvement, une source interne aurait rapporté à Jeune Afrique qu’il est actuellement question de fermer les écoles.
Nous ne pouvons imaginer l’inquiétude affolante des familles tout comme des otages. Mais nous pouvons apporter notre soutien par la prière pour que soient relâchés ces pauvres otages, sains et saufs. Confiants en la Parole de Dieu qui nous rappelle ces mots dans le livre de Deutéronome 1 v.29 – 30 : « Je vous dis : Ne vous épouvantez pas, et n'ayez pas peur d'eux. L'Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous ».
En pleine opération « ville morte » à Bamenda, où seuls les militaires sillonnent la ville, que le peuple sache que c’est bien l’Eternel Dieu qui délivre de la main de l’ennemi, du filet de l’oiseleur, et ramène la paix dans le pays.
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