Brésil : fusillade meurtrière à Belem

news-details
Société

Ce qu’il y a de pire dans ce monde où la violence s’accroît, c’est de devoir continuellement vivre dans la crainte face aux événements tragiques de notre société qui viennent sans cesse déranger notre quotidien et heurter notre moral. La violence reste l’un de ces principaux sujets, facteur important qui sème encore une forme d’instabilité dans nos contrées. Nous savons du moins qu’elle est néfaste dans le développement de notre société notamment par le déséquilibre qu’elle crée et pire encore lorsque l’on y ajoute la pauvreté. Un fait que nous avons bien constaté dans tant de pays ravagés par l’animosité de plusieurs, où l’ambiance est épouvantable dans les ruelles de chaque ville éprise d’un climat de terreur et également d’insécurité.

C’était une fin de semaine plutôt désastreuse au Brésil à Belem, capitale de l’état de Para où une fusillade a interrompu une soirée chaleureuse dans un bar. « Il y avait une fête, de nombreuses personnes ont réussi à s'échapper par le fond », informait Ualame Machado responsable du ministère de la Sécurité publique. Les assaillants ont pris la fuite laissant le bar dans un piteux état, une personne dans un état critique et onze autres qui succombèrent sous les balles, 5 hommes et 6 femmes dont la gérante du bar. La soirée qui prit une tournure sombre s’est terminée en tragédie. Dans ce pays, la violence semble presque ordinaire, où selon l’ONU elle représente dans un précédent bilan un nombre exorbitant rien que pour les homicides par armes à feu, s’élevant à 64 000. Le Brésil est répertorié parmi les 10 pays où la violence sévit le plus et à Belem, l’un des quartiers les plus peuplés, la criminalité est à son plus haut niveau.
La dernière scène de ce dimanche rappelle aux habitants de ce quartier la dernière intervention des forces de l’ordre en mars dernier tentant de réfréner la criminalité qui s’était fortement accrue. « Dans les périphéries des grandes villes, parallèlement au développement du narcotrafic et, plus récemment, des milices parapolicières se disputent le contrôle de ces territoires. »

news-details

En ces temps où les choses prennent des tournures sinistres et alarmantes, l’agressivité de plusieurs paraît s’intensifier et cela de jour en jour, d’année en année, et jusque-là sans qu’aucune prescription ni ordonnance ne parvienne à freiner leur pas à commettre toujours plus de mal. « Les méchants sont comme la mer agitée, Qui ne peut se calmer, Et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. » [Esaie 57 v. 20]. De plus à l’heure où le jour de notre Seigneur Jésus-Christ est proche, où l’ennemi de nos âmes s’applique à diriger une majorité d’entre nous dans ses voies et pensées qui n’inspirent à la paix ni l’unité pour les faire perdre, nous devons demeurons fermes à appliquer continuellement le bien autour de nous, rechercher ce qui apporterait la paix dans notre société de sorte que nous puissions vivre ensemble en harmonie. Car rappelons-nous qu’il serait plutôt louable lors de l’avènement du Christ, qu’il nous trouve à faire ce qui est agréable, juste et bon pour nous comme pour les autres. [Cf 1 Timothée 6 v. 14]

Pour l’heure d’après la presse locale, les coupables de cette tuerie, seraient principalement 7 hommes à bord de trois voitures et sur une moto. On ne peut clairement définir le motif de leur acte, mais les autorités brésiliennes comptent bien explorer « toutes les pistes, y compris celle du narcotrafic.» Il semble, hélas, difficile pour le Brésil de remédier à cette problématique, favorisée par la pauvreté qui touche sévèrement le pays. Quand le trafic d’armes ou de drogue devient un moyen pour la population de s’en sortir et le principal point de conflits entre gangs, le taux de violence estimé au Brésil « est trois fois le seuil de violence endémique », d’après l’ONU. Dans ce même quartier survint en 2017 une autre fusillade qui coûta la vie à 28 personnes. Sans compter l’estimation émise au début de la l’année 2018, où près de 700 fusillades furent recensées.

Que des tragédies répandues pour malheureusement semer le désordre et la frayeur dans ces pays enclin à la violence. Il est difficile d’imaginer un jour ou une époque où la violence cesserait pour laisser place à l’amour pour construire ce monde, mais c’est toutefois ce que nous espérons naïvement comme des enfants auprès de notre père céleste pour qu’il fasse régner ordre et paix dans nos pays. Et pour le sentiment effroyable que doivent éprouver les proches des 11 victimes, nous prions pour leur consolation et leur adressons nos sincères condoléances.

author

Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

Partagés récemment

Ajouter un commentaire