Au top départ de la Coupe du Monde 2018, la Russie a ouvert les hostilités

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Société

Saviez-vous qu’en 1897, la Russie accueillait le tout premier match de football officiel ? En effet, c’est une affirmation que déclara le Président Russe Vladimir Poutine, lors du discours d’ouverture du championnat mondial. Certainement, pour réaffirmer sa légitimé à accueillir ce rassemblement sportif; et l’amour que porte le pays pour ce sport depuis bien des générations. 121 ans plus tard, la Russie accueille le championnat le plus important de la planète, qui débuta le jeudi 14 juin 2018. Pour ce faire, en quatre ans seulement, Poutine changea la face de Moscou pour accueillir cette 21ème édition de la coupe du monde, organisée par la Fédération Internationale de Football. Et ce, malgré le scepticisme exprimé par bon nombre de médias internationaux. Et des propres citoyens Russes.

C’est un coup de foudre dès le premier match officiel qui a eu lieu en Russie en 1897.

Après la Coupe des confédérations en 2017 remportée par l’Allemagne, se déroulant également en Russie, de grands bémols sous forme de critiques et de questionnements nourrissaient encore les polémiques concernant l’organisation presque record, mise en place par le pays hôte. Des infrastructures grandioses sorties du sol, au détriment des citoyens Russes. Une ville « éventrée », entièrement en chantier, qui nécessita des ressources financières pharamineuses, soit, ayant dépassé le plafond du milliard d’euros. Et que dire des images choquantes prises en caméras cachées, que révélèrent des reportages penchés sur la Russie et les travaux des 12 sites répartis sur toute la ville, où se joueront les 64 matchs du championnat.

Les images diffusaient les conditions de vie et de travail déplorables des employés. Avec des heures de travail frôlant l’esclavagisme, pour un salaire dérisoire.
Toutefois, ces révélations calomniatrices n’auront raison sur l’élan pris par la ville Rouge. Celle-ci releva haut la main ce challenge. Prête dans les temps à recevoir les supporters du monde entier et les 32 équipes en compétition, pour cette coupe du monde 2018. Et les médias semblent unanimes sur ce point. En effet, Poutine sut diriger d’une main de maître son pays, pour honorer et apporter du prestige à cet évènement mondial. Et bien entendu, profite pour redorer son image de dictateur sectaire, peu accommodant, aux yeux du monde.

Ainsi, nous étions des millions de téléspectateurs à suivre la cérémonie d’ouverture de cette coupe du monde 2018. Une cérémonie très festive qui débuta par un clip vidéo très touristique, nous faisant la visite de la Russie, avec son décor édulcoré. Pour enfin atterrir sur le stade principal, le stade Loujniki; pour la suite des festivités. Le traditionnel spectacle en fanfare sur le terrain de foot. Un spectacle très international, selon la vision d’une Russie mondialiste. En effet, le spectacle s’apparentait davantage à un véritable concert, animé par une star internationale. Le chanteur anglais Robbie Williams, interprétant ses meilleurs succès. Suite à cela, vint l’heure des chaleureux discours solennels. L’un du président de la FIFA comme cela est coutume, qui vint succéder au discours très railleur et humaniste de Vladimir Poutine. Une fois encore, le président tint à être au devant de la scène. Chercherait-il à renouer contact avec la communauté internationale ? Très certainement à en croire ses propos.

C’est un évènement sportif grandiose, qui pour la première fois se réunit en Russie. Et nous sommes sincèrement contents de vous accueillir.Le football n’est pas seulement un sport de masse, c’est un sport qui est vraiment aimé. C’est un coup de foudre dès le premier match officiel qui a eu lieu en Russie en 1897. Nous avons tout fait pour organiser cet évènement grandiose. Nous avons tout fait pour que les supporters, les sportifs, les experts, se sentent ici chez eux […]. Et pour qu’ils soient ravis d’avoir été en Russie, Russie qui est un pays ouvert, hospitalier, chaleureux. […] Nous sommes des amateurs du football, et nous sommes des milliards, quelque soit notre pays, quelque soient nos traditions, nous sommes tous unis par cet amour du football […] Jeu brillant sans compromission. […] Nous nous sentons ensemble, sans différence de langue, de culture, c’est ça la force du football. C’est ça la force du sport. La force de ce principe humaniste. Nous devons conserver cette force, cette unité au nom des générations à venir, au nom du développement du sport, au nom de la meilleure compréhension entre les peuples et les pays.

Le premier match d’ouverture de la compétition ouvrit les hostilités, et annonça la couleur d’une Russie conquérante. Hors de question pour l’équipe Russe d’être humiliée sur ses terres, à son premier match. Tel qu’il fut le cas pour l’Afrique du Sud, il y a 4 ans. Elle le fit savoir sur le terrain en imposant 5 buts à son adversaire, l’Arabie Saoudite, qui n’en marqua aucun.
Il est vrai cher lecteur que beaucoup réduisent le jeu du football à l’image d’un homme courant après un ballon. Et ne comprennent les raisons d’un tel engouement. Mais les réponses résident exactement dans cet engouement autour de ce sport international. Un tel engouement qui fit presque monter aux enchères, l’achat de certains joueurs de prestige. Des joueurs qui signent, intègrent des clubs, non pour la qualité de leur jeu mais pour un salaire toujours plus exorbitant. Au détriment du travail sur l’unité de l’équipe. Sur les valeurs originelles qu’inspiraient ce sport, qui se perdent hélas au fil du temps et des transactions.

Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. [Phillipiens 3 v.13-15 La Bible]

Vous l’aurez compris chers lecteurs, il y a rien de mieux que les matchs de foot pour étudier l’importance de l’effort selon l’évangile. Également, de l’unité nécessaire à toute structure des Hommes, pour arriver vers leur but. Cet intérêt commun et déterminant pour l’évolution de l’histoire des Hommes, de leur projet, de leur quête. Que ce soit dans le sport, les entreprises et bien évidemment, dans l’Eglise du Christ.
Il faut croire qu’aller vers sa victoire sans avoir peur des défaites, demande une foi et des reins solides. Échapper aux pièges de l’adversaire, à ses crochets pour vous faire trébucher, tomber, se relever et reprendre la course et les dribbles, n’est pas une mince affaire. Pourtant, ces mots d’ordre s’apparentent très bien à la feuille de route d’un disciple du Christ, sur le terrain du monde. Bien loin d’un simple joueur, un disciple est un oint mandaté par le chef d’équipe, Christ-Jésus, pour faire des nations ses disciples.

De ce fait, garder précieusement son trésor, soit le message de l’évangile, afin de le délivrer aux âmes est une véritable course. Dont l’issue est parfois soldée par des échecs, des doutes, des troubles, des découragements. Toutefois, telle une équipe de football, les disciples du Christ ont ce devoir de rester unis malgré l’adversité. Afin d’aller ensemble vers les filets de la victoire, autant de fois que possible pour s’assurer d’une victoire écrasante sur l’ennemi. Tels les apôtres en leur temps qui ne cessèrent de se battre tant que l’évangile n’avait atteint les frontières des villes visitées. Ainsi, chers lecteurs, croyants ou non, nous espérons que cet article influencera votre regard sur ce sport, pour n’en tirer que l’essentiel. Et mettre en second plan, son cadre et ses codes hélas toujours plus pervertis, par le système capitaliste de ce monde géré par un pouvoir manifestement occulte.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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