Après sept ans de prison, l’ex-président Laurent Gbagbo est acquitté de crimes contre l’humanité

C’est une grande joie en Côte d’Ivoire et dans sa diaspora, après l’annonce de l’acquittement de l’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo, ainsi que l’ex-chef du mouvement Jeunes patriotes engagé à ses côtés, Charles Blé Goudé. Ce mardi 15 janvier 2019, la Cour Pénale Internationale décida de libérer les deux hommes politiques, immédiatement. Aujourd’hui âgé de 73 ans, l’ancien dirigeant politique d’un des pays les plus riches d’Afrique passa sept ans d’emprisonnement à la prison de Scheveningen aux Pays-Bas, où se situe la Cour Pénale Internationale (CPI). C’est donc en ce mercredi 16 Janvier que les deux détenus quitteront le centre pénitentiaire. « La Chambre fait droit aux demandes d’acquittement présentées par Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé concernant l’ensemble des charges - ordonne la mise en liberté immédiate des deux accusés ».

Long procès d’un président déchu par un probable complot politique

Le président Laurent Gbagbo et son fidèle Charles Blé Goudé étaient accusés de Crimes de guerre, Crimes contre l’humanité, dont des faits de viols, meurtres, actes inhumains et persécutions. Des faits qui se seraient déroulés en période dite post-électorale, entre novembre 2010 et avril 2011, ayant entrainé la mort de 3000 citoyens Ivoiriens officiellement, 8000 selon l’accusation qui par ailleurs affirme que ces crimes auraient été orchestrés par les deux accusés, pour manifester leur opposition contre la victoire du président Ouattara. Mais Laurent Gbagbo plaide son innocence : « je suis non-coupable » dans cette affaire. Bien qu’il ait contesté cette victoire, il se dit victime d’un coup monté pour le déchoir avec l’aide des politiques Français. Des rumeurs disaient qu’Alassane Ouattara aurait été placé à la direction de ce grand pays par le soutien de la France dont son ami de longue date Nicolas Sarkosy, président de la France en ce temps, qui aurait participé grandement à la chute humiliante de Laurent Gbagbo, en lui volant sa victoire électorale pour la donner à son ami et permettre son investiture à la direction du deuxième pays le plus riche d’Afrique.

Ainsi donc, pour sceller le sort du président déchu Laurent Gbagbo, des plaintes lourdes visant certainement à le retirer de la sphère politique de son pays, l’accablèrent. Une injustice qui le mena à purger une peine désobligeante qu’il ne méritait pas, d’après lui et ses défenseurs. En effet, il n’a fallu pas moins de quatre années pour qu’enfin soit libéré le jugement, en sa faveur. Pour cause, la CPI devait jongler entre le Pays-Bas et la Côte d’Ivoire, en plus de devoir traiter des dossiers lourds ainsi que l’écoute des témoins quittant leurs pays pour se rendre à La Haye, ce qui n’était pas une mince affaire. Selon les détails du quotidien le Monde, les dossiers chargés dont l’un possédait 10 000 pièces à conviction, ont nécessité plusieurs jours d’études. Se rajoute l’écoute des 138 témoins, chacun « interrogé par le procureur, puis contre-interrogé par la défense des deux accusés, éventuellement par les représentants des victimes ».
De plus, la cour se serait rendue en Côte d’Ivoire pour examiner les zones des faits où eurent lieu les crimes dénoncés par l’accusation.

Cependant, comme le fait remarquer le journal l’Express démontrant une once d’impartialité dans ce procès, la justice semble avoir été rendue. « Si Gbagbo et Blé Goudé méritent l'un et l'autre de comparaître à La Haye, il est inadmissible qu'aucun des caïds ouattaristes […], coupables a minima de crimes de guerre, n'ait atterri à Scheveningen. "Village après village, lit-on dans un rapport de l'ONG Human Rights Watch, dans l'ouest lointain, des membres des Forces républicaines loyales à Ouattara ont tué des civils de groupes ethniques associés à Gbagbo. »
Souvenez-vous de ces vidéos nauséabondes qui firent le tour du web, montrant le massacre d’hommes, de femmes et d’enfants brûlés vifs ou tués violemment par des milices dites du président Ouattara. Un président qui serait originaire du Burkina Faso par son père et posséderait encore cette nationalité selon l’ancien président de la Côte d’Ivoire Henri Conan Bédié, lors de son entrée au gouvernement. N’y a-t-il pas de plaintes à son encontre pour également dénoncer les atrocités faites en son nom ? Qui sait si ces atrocités permirent de gonfler le nombre morbide de morts, pour les attribuer à M. Gbagbo et son allié Charles Blé Goudé.

La Côte d’Ivoire et ses nombreuses prophéties politiques

Pour bon nombre de citoyens Ivoiriens, ce verdict n’est autre que la justice de Dieu. Fervents croyants, le président et son épouse Simone Gbagbo tout comme une majorité des citoyens, sont de confession chrétienne, évangélique. Son épouse, également emprisonnée durant sept ans en Côte d’Ivoire, fut libérée en Juillet 2018 par une grâce du président Ouattara accordée à 800 condamnés pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010. C’est d’ailleurs avec un grand engouement qu’elle célébra sa libération avec les partisans du parti de son époux, tout comme sa famille en Christ. Fort est de constater que le couple présidentiel a bénéficié du soutien des croyants, des prières du peuple Ivoirien pour que soit rendue justice face à ce complot. En cette période de crise, il eut une vague de prophéties plus ou moins crédibles, apportées par des pasteurs et autres serviteurs de Dieu. Certains annoncèrent la mort du président Ouattara, la chute de son gouvernement par un coup d’État.

Plus surprenant encore, d’autres déclarèrent des prophéties peu élogieuses à l’égard de Nicolas Sarkozy. A l’époque de son premier mandat, il fut prophétisé qu’il perdrait la course présidentielle vers un second mandat. Chose faite, face à l’improbable François Hollande. Et d’autres prophéties disent qu’à la suite de cet échec, une grave maladie le frapperait. Ces mouvements de prophéties accentuèrent une fracture sociale entre chrétiens et musulmans. En effet, rappelons que le président Ouattara de confession musulmane reçut le soutien de bon nombre d’Ivoiriens musulmans. Certains s’adonnèrent même à la répression contre l’Église du Christ en cherchant à faire taire la vague des prophéties plus ou moins crédibles. Et bien entendu, à s’en prendre aux défenseurs de leur opposant, Laurent Gbagbo.

Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux [Psaume 10 v.14 Bible]

Ce que nous devons tirer de ces faits politiques alliant domination, corruption, pouvoir, sang d’innocents ; est qu’une justice est bien établie dans les cieux pour défendre le juste. Non pas que le président Gbagbo serait blanc comme neige, cependant, il faut avouer que la prise de pouvoir du président Ouattara s’apparente davantage à une action d’injustice ou la position de force d’un pouvoir dit « néocolonialiste » qui soutient un élu de son choix, parfois au prix du sang d’innocents comme il est accoutumé dans certains pays d’Afrique. Ce qui reste très regrettable pour ce continent qui se veut davantage indépendant et se dit vouloir fuir l’ingérence occidentale.

Gardons donc à l’esprit que Dieu Souverain voit ce qui se passe sous le soleil. Il est le soutien des âmes meurtries, coupables ou non, il accorde la rédemption aux âmes meurtrières si elles se repentent de leurs mauvaises voies. Nous devons également mentionner que la foi des justes a une grande efficacité, ce qui sous-entend que le président Gbagbo, meurtrier ou non, bénéficia de la grâce de Dieu ayant entendu les cris de son peuple. « L'Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés ». Dans cette affaire, pour une grande majorité d’Ivoiriens, le président Gbagbo est l’opprimé aliéné dans son pays. Le verdict en sa faveur ne serait-il donc pas un juste retour des choses ? En cela, si le mal tend à triompher dans cette justice des Hommes, Dieu qui veille sur sa créature, inspire aux Hommes de loi son esprit de justice, pour que soit établi son règne, afin que tous craignent l’Éternel, reconnaissent l’oeuvre de sa main puissante. Ce procès retentissant en est une nouvelle fois la preuve, car rien n’échappe aux yeux de l’Éternel. Ni les actions des Hommes ayant pour but de nuire à autrui, ni les mauvais sentiments que l’on porte pour son prochain, ni toutes autres oeuvres que les Hommes entreprennent pour rendre un procès le plus interminable possible.

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